Le Rossignol De Baudelaire

Les Poèmes Saturniens écrits par Paul Verlaine en 1866 reprennent certains principes des poèmes romantiques de l’époque. Les poèmes saturniens sont des vers que Verlaine composa dans sa jeunesse influencé par des poètes romantiques comme Hugo ou Baudelaire. La poésie romantique va d’abord se définir par l’omniprésence du « je » du poète, concepte repris dans les poèmes saturniens, un exemple étant “Mon rève familier”. Le poète se raconte à la première personne, fait part de ses sentiments intimes

un écho, tout vif Enterré, là, sous le massif… – Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre… – Un crapaud ! – Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile,                                                 Rossignol de la boue… – Horreur ! –                                               … Il chante. – Horreur !! – Horreur pourquoi ?                                                 Vois-tu pas son œil de lumière…                                               

corpus documentaire est composé de six œuvres poétiques toutes trois ayant pour principale point commun que leurs titres sont empruntés à des noms d'animaux. Le premier poème s'intitule L'Albatros, il est tiré du recueil Les Fleurs du Mal, écrit par Baudelaire en 1857. Le second texte étudié est un poème de Corbière nommé Le Crapaud, extrait du recueil Les Amours Jaunes parut en 1873. Le troisième et le quatrième poème ont tout deux été écrit par Apollinaire en 1911, ayant pour titre La Chenille et Le

"Credo in unam". C'est un éloge du paganisme, religion païenne avec de nombreuses idoles, une forme primitive du sentiment religieux. Rimbaud qui a lu tous les romantiques et Baudelaire reprend le thème de la nature des "correspondances", "un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles". Si chez Baudelaire la nature a l'apparence d'un temple, chez Rimbaud elle a celle de la femme la plus belle, création divine sortie de la mer, Venus, qui plus tard émergera d'une vieille baignoire

Exemple de très bonnes copies (dissertation portant sur la boue et l’or dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire et commentaire littéraire du poème de Philippe Jaccottet « Sois tranquille, cela viendra ! » tiré de L'Effraie, 1953. Copie 1, dissertation. « J’ai de chaque chose extrait la quintessence,/ Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Voilà le message que Charles Baudelaire adresse à Paris dans l’épilogue de la deuxième édition de son recueil Les Fleurs du Mal, paru en 1861. L’auteur nous

marchais à pas distraits ; Je parlais des fleurs, des arbres ; Son œil semblait dire : « Après ? » La rosée offrait ses perles, Le taillis ses parasols ; J’allais ; j’écoutais les merles, Et Rose les rossignols. Moi, seize ans, et l’air morose. Elle vingt ; ses yeux brillaient. Les rossignols chantaient Rose Et les merles me sifflaient. Rose, droite sur ses hanches, Leva son beau bras tremblant Pour prendre une mûre aux branches ; Je ne vis pas son bras blanc. Une eau courait, fraîche

nettement des plus communes ; le bestiaire familier est écarté et l’auteur choisit une figure dont le mysticisme est indéniable. Tantôt pélican, ce « pêcheur mélancolique » qui « regarde les cieux » chez Musset, tantôt albatros « prince des nuées » chez Baudelaire, le poète se dissocie de ses congénères les hommes, jusqu’à s’élever en « gagnant à pas lent une roche élevée », chez Musset. Lorsqu’Alfred de Musset Romantique choisit de faire du Poète un pélican, on décèle aisément les raisons de ce choix. Dès

d'étudier l'évolution du thème de l'amour en poésie à travers les siècles. Cette anthologie est constitué de poèmes classés chronologiquement du XVIème siècle au XX ème siècle en passant par différents auteurs comme Pierre de RONSARD, Verlaine, Baudelaire ainsi que Paul Eluard . Avec cette chronologie on se rend conte que au fil des siècles les poètes évoque l'amour la beauté de l'amour, la joie que l'amour apporte puis ensuite ils dénoncent le coté négatifs de l'amour. Je vous invite donc à lire

faire allusion à sa propre laideur. Il y aussi trois occurrences du mot « horreur » qui rime avec « peur » de la volte, on insiste donc sur le fait que le crapaud effraye. Le crapaud est décrit par des métaphores « poète tondu, sans ailes » et « rossignol de la boue ». Le poète est donc un oiseau qui a perdu ses dons (voler et chanter). Il ne peut plus s’élever comme le montrent ses expressions : « sous le massif » «  dans l’ombre » et « sous la pierre ». Le poète est donc dégradé et repoussant. Son

appartient au registre humoristique. En effet, par son ton emphatique (le lombric, petit animal qui n’a pas la majesté de l’albatros, accède à un rang solennel de comparant du poète), par l’imitation qu’il trahit de ses « modèles » illustres (Baudelaire ou Leconte de Lisle qui a écrit un « Condor »), par le jeu de mot entre le nom de l’animal et le vers poétique, le poème prend un ton parodique amusé, ludique. Le fait que la structure du poème soit claquée sur celle de « L’albatros » et du «