Le Rossignol De Baudelaire

poètes et les artisans ont ce point commun qu’est l’effort, le travail. C’est en fait une sorte de travail manuel, mais qui se fait dans la tête, intellectuellement. Nous retrouvons aussi cet effort dans le recueil de poème « Les fleurs du mal » de Baudelaire. En effet, tout un travail de musicalité de son texte, des règles formelles de la poésie est présent dans tout ses poèmes. Donc le poète est « Manuellement intellectuel ». Pour finir, le poème peut être essentiellement une imitation. L’exemple

métaphore du désir amoureux encensé par toute littérature. Amour et littérature sont perçus sur le même plan : ils sont le véhicule du désir de l'autre. Le cygne est le symbole de l'inspiration poétique dans toute la littérature (voir « le cygne » de Baudelaire ou celui de Mallarmé). L'oiseau est donc associé à une réflexion sur la littérature: les amants voient leur désir meurtri et insatisfait. C'est par la médiation de l'écrit que ce désir va pouvoir s'épanouir. La dame avant d'être séparée de Milon

timide, Part et se croit libre en quittant La rive où sa mère l’attend Dans le nid qu’il a laissé vide. Il voltige autour des palais, Orgueil de la cité prochaine, Et voit ses frères qu’on enchaîne, Se débattre dans des filets. Il voit le rossignol, qui chante Les amours et la liberté, Puni par la captivité Des doux sons de sa voix touchanté. De l’Olympe il voit l’aigle altier Briser, pour sortir d’esclavage, Son front royal et prisonnier Contre les barreaux de sa cage. Vers sa

est-elle la plus adaptée pour faire passer leur message ? PLAN : 1) la poésie pour exprimer l'image et révolutionner le langage            - les formes et la transformation 2) l'amour comme thème central - le thème du rossignol, l'oiseau, l'aile, la plume (métonymie de l'écriture) 4) les couleurs/sons et l’opposition ville/jardin - un parallèle avec le cinéma I) Le choix de la poésie comme expression : On observe une réelle fascination des surréalistes

« la sève d’or, la pomme entre les pattes », il « lance vers l’azur […] ces pommes » ; sa position est également remarquable : il « domine la terre », « juché sur [son] pin vert ». Enfin, aux lignes 7-8, il est ce « frère du pic bavard, cousin du rossignol, ami des corneilles » ; il existe donc un lien de famille et d’amitié entre tous les animaux de la nature qui ont accès à une position élevée, comme l’écureuil sur son pin vert. Nous voyons donc que la nature, par l’intermédiaire de l’écureuil

« collerettes ». L’ouïe est évoquée par les clochettes et par tout ce que peut avoir de bourdonnant ce | | |tableau champêtre, peuplé d’insectes et de grenouilles. Toutes ces sensations se mêlent, créant, comme chez Baudelaire pour qui | |Conclusion partielle et |« Les couleurs, les parfums et les sons se répondent », des synesthésies. On le voit particulièrement dans le vers 8, où l’air | |transition. |met en jeu à la fois le toucher et l’olfaction :

Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. C'est durant sa jeunesse qu'il s'essaie à la poésie. En effet, en 1860, la pension est pour lui source d'ennui et de dépaysement. Admirateur de Baudelaire, par conséquent de la poésie symboliste, et s'intéressant à la faune africaine, il exprime son mal-être dû à l'éloignement de son foyer, à travers une poésie dénuée de tout message si ce n'est celui de ses sentiments. Paul Verlaine est avant tout

regroupées selon les caractéristiques et les qualités de ces oiseaux. Plan Les deux pigeons ; livre IX, 2....................................1 Le renard et la cigogne ; livre I, 18............................3 Le milan et le rossignol ; livre IX,18.........................4 Le corbeau et le renard ; livre I, 2..............................5 Le corbeau voulant imiter l'aigle ; livre II, 16............6 L'araignée et l'hirondelle ; livre X, 6..........................7 Les

Baudelaire : L'Albatros Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid

Charles Baudelaire, A une passante (1861)……………………...10 Victor Hugo, Vieille chanson du jeune temps (1831)…………….12 Robert Desnos, J’ai tant rêvé de toi (1930)……………………....11 Aragon, Les Yeux d'Elsa (1942)………………………………….13 Francis Cabrel, Je l’aime à mourir (1972)……………………....14 Annexe…………………………………………………………......15 Biographies………………………………………………………..15 Apollinaire, Guillaume………………………………………………15 Aragon, Louis……………………………………………………...15 Baudelaire, Charles…………………………………………………16