Le Régime De Vichy Est Antirépublicain

semaine. Il est demandé aux curés par les évêques de surveiller l’école. Sur un simple rapport du curé, un instituteur peut être renvoyé. Cette « offensive cléricale » suscite la colère des républicains laïcs. Le régime suivant : le second empire, tempère les choses. Malgré tout, le régime de Napoléon 3 apparaît comme favorable à l’Eglise. Napoléon III prend tout de même des mesures modernes. La loi Guizot est élargie car il est demandé par le loi Duruy d’ouvrir une école pour filles. Pour les républicains

de 1848, la monarchie est de nouveau rejetée au profit de la république. 1848 Etablissement du suffrage universel masculin, abolition de l’esclavage (grâce à Victor Schoelcher). 1852-1870 1870-1940 Second Empire (Napoléon III) : Régime de Napoléon III. Alors qu’il est président des Français, sous la seconde république, Louis-Napoléon organise le Coup d’État du 2 décembre 1851, qui lui permet d’imposer l’Empire. C’est la guerre contre la Prusse, guerre mal préparée par la France

utilise la xénophobie et la peur de l'autre. Certains mouvements sont profondéments antirépublicains et antiparlementaires. Certains mouvements comme le fascisme et le nazisme sont ouvertement racistes (primauté d'une race sur l'autre). Au cours du XIXème siècle, l'extrême droite était représentée sous la IIIème république par les monarchistes et les bonapartistes, ce sont des conservateurs voulant revenir à l'Ancien Régime ou partisans d'un leader fort autoritaire qui doit gouverner la France. Ce courant

aux nazis des réfugiés politiques allemands et autrichiens. La « zone libre » garde néanmoins ses colonies et sa flotte de guerre. B. L’Occupation : entre collaboration… Paris étant en zone occupée, le Parlement et le gouvernement se réfugient à Vichy, nouvelle capitale de la zone libre. Le 10 juillet 1940, le Parlement, à l’immense majorité, confie les pleins pouvoirs au maréchal Pétain pour promulguer une nouvelle Constitution, mettant ainsi fin à la IIIème République. Les Actes constitutionnels

....... 4 A- Les origines historiques et constitutionnelles du régime ............................................................... 4 B- Une domination parlementaire sans pareille : la loi et la responsabilité ....................................... 5 II - Les éléments perturbateurs à l’origine du dévoiement parlementariste .......................................... 6 A- Le pluralisme politique , élément perturbateur du régime ............................................................ 6

Bordeaux « Assemblée de ruraux, honte de la France ! ». Pour les républicains « paysan » et « rural » sont des mots péjoratifs : les ruraux sont vus comme dénués de sens politique. Le préjugé a sa réciproque, son corollaire : il y a un préjugé rural antirépublicain, les paysans en général se méfient des républicains. Si certains départements ont voté républicain en 1871 (« campagnes rouges » : autour du Var, du Vaucluse ; en Bourgogne, en particulier la Côte d’Or), dans l’ensemble l’échec républicain est

national : fermeté ou ouverture ? 1920-1924 Esprit des citadins = évasion, détente (cinémas, music-halls) = « Années folles » MAIS politique toujours. Agitation sociale sévèrement réprimée + conservatisme MAIS à nuancer : députés du bloc sont ralliés au régime républicain + ne veulent pas développer une politique de revanche catholique : ministres issus du centre du bloc. Millerand président de la République veut renforcer l’exécutif : politique actif + diplomatie. Par / à l’Eglise : guerre a fortifié

est accusé à tort de fautes qu'il n'a pas commises. L'Eglise se range alors du côté des antidreyfusards, antisémites pour la plupart. En 1898 également, Charles Maurras fonde un mouvement d’extrême-droite, antisémite, contre-révolutionnaire, antirépublicain. L’Action Française s’oppose violemment au pouvoir républicain en place. Le mouvement sera condamné par le pape lui-même en 1914, puis en 1926. Qui plus est, si le pape Léon XIII avait bien appelé les catholiques à accepter la république, le

débordés et contraints de se replier vers le Palais-Bourbon*. Plusieurs coups de révolvers partent de la foule à leur adresse […]. Les gardes tirent en l’air. Ce n’est pas assez pours ces énergumènes* qui ont résolu de renverser la République et le régime parlementaire. […] Les gardes mobiles tirent alors sur la foule pour de bon. Une dizaine de personnes s’écroulent. Le reste s’enfuit ». Le Populaire, journal du parti socialiste (SFIO), 7 février 1934. Palais-Bourbon* : siège de la chambre

Antisémitisme de bon ton, de salon, « de bonne compagnie » : anecdotes assassines, messes basses, interrogations sur les patronymes… 2 B- Régime de Vichy L'apaisement ne survit pas à la grande crise des années 1930. Un cycle nouveau de passion antisémite est enclenché dont le prolongement, à la honte de la France, sera la participation du régime de Vichy à la mise en route du génocide nazi. Vers 1930, on retrouve quelques-uns des éléments qui avaient présidé à la première vague antisémite