Le Silence Dans Phedre

qu'au théâtre Classique que le héros retrouve la conscience, nous allons dire, antique. En effet c'est en se rapprochant de l'antiquité, plus particulièrement grecque, que les auteurs de l'époque Classique se rapprochaient de la « Perfection ». Dans Phèdre de RACINE, l’héroïne se suicide lorsque son mensonge est démasqué, elle est alors consciente aux yeux de tous. Avec l'arrivée de la Révolution Française (1789) et de ses idées, la littérature, comme la peinture (A.-J. GROS) ou la musique (F.F.

où domine la recherche de l’harmonie dans l’expression du vrai : « Le ciel n’est pas plus pur que le fond de mon coeur » Phèdre . Mais cela n’exclut pas de pures créations musicales telles que : « La fille de Minos et de Pasiphaé » Phèdre ou « La blanche Oloossone et la blanche Camyre » (Musset, Nuit de mai) dont Bloch dit, dans Du « La fille de Minos et de Pasiphaé » Phèdre ou « La blanche Oloossone et la blanche Camyre » (Musset, Nuit de mai) dont Bloch dit, dans Du côté de chez Swann, «  un

ex. : dans Le Cid, L’Avare, Hernani: nous renseigne sur les états d’âme d’un personnage. Le récit : un personnage raconte ce qui s’est passé hors de la vue du spectateur. Ex. récit par le Cid de sa victoire sur les Maures, mort d’Hyppolite dans ‘’Phèdre’’, V, 6 Le portrait : « gros, gras, il se porte à merveille » (Tartuffe) La stichomythie : ping-pong verbal. Succession rapide de répliques brèves : ex. Le Cid II, 2 : « Le Comte : -- Retire-toi d’ici. « Rodrigue : -- Marchons sans discourir. « Le

doit lutter contre son destin. • Développez par exemple le cas de Phèdre : Phèdre est victime de Vénus => pour les héros de tragédie, le combat est perdu d’avance car ne sont pas maîtres de leur sort.  => Cela inspire également terreur et pitié chez le spectateur. • La représentation théâtrale peut être violente => Violence des sentiments, des passions… Développez un exemple : jalousie de Phèdre – passionnée, aliénée, divisée, Phèdre est un personnage ambigu, fascinant dans sa complexité –, violence

termes à l’aide d’un terme comparant (comme, tel, semblable à, etc.). Ellipse (féminin) : Une ellipse consiste à omettre volontairement certains éléments logiquement nécessaires à l’intelligence du texte. En narratologie, l’ellipse passe sous silence des événements, ce qui accélère considérablement la narration. Emphase (féminin) : L’emphase désigne tout ce qui permet de renforcer une image, une idée. Énallage (féminin) : Une énallage est une figure qui consiste à employer une forme autre

solitude de Phèdre pourtant accompagnée d'Oenone dans Phèdre de Racine mais qui se livre à un épanchement des sentiments sans destinataire précis, apartés qui interviennent comme des pauses dans le dialogue, changement de statut du public qui peut parfois être amené à participer à la pièce ). III : Le théâtre, art vivant : lieu d'une expressivité qui ne passe pas que par la parole : le corps renseigne parfois mieux ! 1 : Le théâtre, lieu de la parole mais aussi du silence. ( Voit théâtre

soir... C'est tout. Après, on n'a plus qu'à laisser faire. On est tranquille ; cela roule tout seul. C'est minutieux, bien huilé depuis toujours. La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences. Jean Anouilh (1910-1987), Antigone, La Table ronde, 1942. Texte B Théramène J'ai vu, Seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris. Il veut les rappeler et sa voix les effaie ; Ils courent

suivante = tt le désarroi de Renée. Silence pesant que souligne le bruit de la fête « un bruit de danse » tandis que Renée se tient seul dans la pénombre « les ténèbres tièdes ». - La « paix » l’effraie « peur » x2 = placé en clôture de § et qui succède le verbe « épouvanté » concentrat° de trois termes forts dans un espace restreint. - La source de cette « peur » c’est le silence paradoxale qui l’entoure, « le silence autour d’elle, ce silence où traînait la valse sans fin, l’épouvantait

se retire vers le fond du théâtre. Jean Racine, Phèdre (1677) Phèdre, l’épouse de Thésée, s’est éprise d’Hippolyte, le fils de ce-dernier et est rongée en silence par le poids de cet amour adultère. A l’annonce de la mort de Thésée, Phèdre est soulagée et avoue enfin ses sentiments à Hippolyte. Malheureusement cet amour n’est pas réciproque et Hippolyte repousse sa belle-mère. Alors, lorsqu’elle apprend que Thésée n’est jamais mort, Phèdre se résout à mourir, se sentant trop coupable de cet

la corrigent. L'échange que permet le dialogue est naturellement dialectique et chacun progresse vers une véritable découverte de soi. ex : le dialogue socratique est évidemment représentatif de cela et on pourra mettre en valeur la progression de Phèdre dans l'adhésion aux thèses de Socrate. c – La parole rencontre des formes, des contraintes qui obligent à nuancer la pensée brute. Les caractères particuliers d'une langue influent sur la pensée en l'inscrivant dans des codes culturels où elle prend