Le Silence Dans Phedre

didascalies sont peut présentes dans les pièces de théâtre moderne, comme dans Antigone d’Anouilh, ce qui laisse au lecteur plus de liberté en lisant la pièce. Ensuite, la lecture une pièce de théâtre concède a une meilleur compréhension de celle-ci. Dans Phèdre de Racine, le lecture offre le temps de s’attarder sur les vers comme « La fille de Minos et de Pasiphaé » alors que le théâtre ne permet pas de les savourer comme il se devrait. La lecture aide donc à mieux goûter les beautés d’un passage. De plus

| | | |- Définitions de la tragédie dans trois préfaces de Racine ("Phèdre", "Britannicus", "Bérénice"): unité de temps et vraisemblance (une action dépouillée); | |la catharsis (pour un "état modéré et conforme à la raison").

qu’intervenant en manière de témoignage, de dernier argument en sa faveur. Après l’aveu, la parole de Thésée revient à la colère, celle d’Hippolyte plonge dans la plainte (vers 1140, vers 11431144), avant de se résigner au silence : « je me tais » (vers 1150). Le nom de Phèdre domine par ailleurs tout ce troisième temps. Mais dire le vrai est désormais la marque de l’impuissance d’Hippolyte, d’autant qu’il n’y parvient qu’à mots couverts, sous la forme d’un avertissement, donnant toujours plus

l'Antiquité et le XVIIème en Europe, le théâtre a été une exaltation de la rhétorique. Il a essentiellement consisté à mettre en avant la parfaite maîtrise de l'art de la parole de l'auteur, le sujet n'étant qu'une occasion. Ainsi la pièce Phèdre (1677) est un parfait exemple de la recherche de la perfection formelle que visaient tous les dramaturges classiques. Dans cette pièce, Jean Racine se sert d'un sujet classique, le dilemme entre l'amour et la morale, pour étaler tout

éléments nécessaires à la dynamique de celle-ci. Exemple 3 : La scène d’exposition est indispensable à la compréhension de la pièce, présentant le cadre spatio-temporel, les personnages, l’intrigue. Les tragédies de Jean Racine (Bérénice, Andromaque, Phèdre, …) ou toute autre pièce de théâtre 2 Une parole entièrement codée, de nombreuses règles scéniques Argument 1 : Le théâtre est un artifice régi par de nombreux codes, par un cadre rigide Exemple 1 : La tragédie, les préceptes de la tragédie

est présenté comme amoureux, mais on ne peut se permettre de conclure que Verlaine même est amoureux. Verlaine crée donc avant tout un langage amoureux, et c’est sa poétique , son art qui déploient une parole amoureuse qui définit l’amour. Dans le Phèdre, Socrate souligne l’effort qu’il faut produire pour définir l’amour, la nécessité d’en parler de la bonne manière. Sans la parole, on ne pourrait définir ce qu’est l’amour et donc cerner réellement ce qu’il est. Sans la parole, l’amour ne pourrait

dans la rue (elle reçut mes politesses sans paraître embarrassée) manipule un adolescent sans expérience (elle était bien plus expérimentée que moi) pour échapper à ses parents. Comme DG tarde à prendre les devants (Elle me dit, après un moment de silence), elle lui lance à nouveau une perche (elle ne prévoyait que trop qu'elle allait être malheureuse, mais que c'était apparemment la volonté du Ciel, puisqu'il ne lui laissait nul moyen de l'éviter), en l’enjôlant avec ses regards faussement tristes

lisait des romans d’amour. 2. Il est concurrencé par d’autres formes d’expression (télévision, etc.) 3. Accès au sens : il faut apprendre à lire en profondeur. Les liaisons dangereuses. Le vieux qui lisait des romans d’amour. Platon, extrait de Phèdre. Proust. B. Même quand on accède au livre, peut-on dire qu’il procure une véritable libération ? 1. Beaucoup ne lisent pas sans être pour autant aliénés. Il s’agit moins d’une « libération » que d’un enrichissement. Pennac : « le droit de ne pas

projet de lecture de manière à la structurer méthodiquement. Des analyses qui ne s’appuient pas sur les termes du texte, qui demeurent purement psychologiques ou philosophiques, ne nous ont pas paru correspondre aux attentes de l’épreuve. Une tirade de Phèdre ne peut se réduire à la mise en évidence des sentiments et de la psychologie de l’héroïne ; il importe en effet de commenter aussi la forme poétique du vers racinien en relation avec l’expression des passions, mais aussi la perspective théâtrale

banquet est ensuite une succession de discours que nous allons exposer dans l’ordre. Le premier discours de la soirée est celui de Phèdre, car il est celui qui a eu l’idée de faire un éloge à Eros. Son éloge nous propose une conception de l’amour superficielle sur le plan philosophique mais montrant une grande aisance de la rhétorique. En effet, il faut mentionner que Phèdre est un élève des sophistes Protagoras et Lysias. Cette conception simpliste, faisant d’Eros le plus grand des dieux, source de