Le Silence Du Rossignol

« les symboles mystérieux fournissent un tremplin idéal aux rumeurs : ils sont ambi¬gus, donc appellent les questions » . La porte est ainsi ouverte à toutes sortes de fabulations. La rumeur manifeste les profondeurs de ceux qui la répandent. Rossignol compare leur situation à celle des personnes soumises à un test de projection comme celui de Rorschach dans lequel le sujet est confronté à des modèles non structurés et ambigus. Il choisit certains détails et les interprète en fonction de stimuli

sa croix, Son temple est pavé de leurs tombes. Quoi! hauteur de nos tours, splendeur de nos palais, Napoléon, César, Mahomet, Périclès, Rien qui ne tombe et ne s'efface! Mystérieux abîme où l'esprit se confond! À quelques pieds sous terre un silence profond, Et tant de bruit à la surface! V. CE QU'ON ENTEND SUR LA MONTAGNE O altitudo! Avez−vous quelquefois, calme et silencieux, Monté sur la montagne, en présence des cieux? Était−ce aux bords du Sund? aux côtes de Bretagne? Aviez−vous

oreillers cauchemardesques, avec les matériels les plus dégoûtants et hideux, pourquoi ne pas faire l’inverse? On peut faire des oreillers anti-cauchemardesques avec les choses les plus compatissantes, joyeuses, et jolies. Il s’établit un log silence dans la classe. Ils l’ont regardé à deux fois et ils ne pourront qu’être d’accord avec Mirto. Mais comment ils pouvaient réaliser leur plan, quand tous les objets jolis et joyeux soit étaient disparus de leur pays soit étaient raflés

la mère d'Yonec. Christianisation: le credo de l'homme-oiseau pour montrer qu'il est bon chrétien, vv. 149-168. Oiseau pour amour: cf. Laüstic. Fin: le fils venge le père. Anneau et épée. Laüstic Malmariée et mari jaloux, tyrannique. Le rossignol symbole de l‘amour impossible devient relique. Fin fermée ou ouverte? 22 Lai littéraire et humain, pas de surnaturel. Milun Amour avant la première vue: cf. Equitan, Lanval, Yonec, Eliduc: fama volans. Marie n‘explique pas pourquoi le

renversa légèrement dans sa chaise, et répéta avec emphase : – Il n’y a rien de plus beau qu’un honnête homme. Il se tut un instant, méditant s’il ne conviendrait pas de développer cette pensée ; mais il ne trouva rien de plus à dire ; et, après un silence, il reprit d’un ton irrité : – Comment se fait-il que ton mari ne soit pas ici ? – Je crois qu’il est au théâtre, dit timidement Louisa. Il a répétition. – Le théâtre est fermé. Je viens de passer devant. C’est encore un de ses mensonges. –5–

: : :Silence ! Quoi ! Vous avez l’épée, et la bague, et la lance, La chasse, les festins, les meutes, les faucons, Les chansons à chanter le soir sous les balcons, Les plumes au chapeau, les casaques de soie, Les bals, les carrousels, la jeunesse, la joie, Enfants, l’ennui vous gagne ! à tout prix, au hasard, 29 Il vous faut un hochet : vous prenez un vieillard ! Ah ! Vous l’avez brisé, le hochet ! HERNANI. : : : :Excellence ! DON RUY GOMEZ. Qui donc ose parler, lorsque j’ai dit : silence ! HERNANI

épuisement de la forme correspond peut-être à l’angoisse post moderne de l’anonymat par exemple. Du coup la forme correspondrait encore merveilleusement au fond, dans son épuisement même. Du coup l’art serait encore l’art quand il s’enfonce dans le silence, l’invisible, l’inaudible. Des historiens se plaignent de l’irréalisme des planches peintes des herbiers des Xe, XIe siècles par exemple. Nous pouvons penser qu’elles devaient surtout être des figures, des concentrés de connaissances et des signes

|18.04.1915 | |XXXIX in |Au soleil |19.04.1915 | |XL in |Un rossignol en mal d’amour |20.04.1915 | |XLI in |Scène nocturne du 22 avril 1915 | | |XLII in

pluie ont mis leurs lourds manteaux de bâches, Ou qui forment la nuit entière dans les garages... Et les trains de bestiaux où beuglent mornement Des bêtes qui se plaignent au village natal... Tous ces rands wagons gris, hermétiques et clos, Dont le silence luit sous l'averse automnale, Avec leurs inscriptions effacées, leurs repos Infinis, leurs nuits abandonnées, leurs vitres pâles... 17 A une passante. Charles Baudelaire La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand

piverts empourprés, des cardinaux de feu, grimpent en circulant au haut des cyprès ; des colibris étincellent sur le jasmin des Florides, et des serpents−oiseleurs sifflent suspendus aux dômes des bois en s'y balançant comme des lianes. Si tout est silence et repos dans les savanes de l'autre côté du fleuve, tout ici, au contraire, est mouvement et murmure : des coups de bec contre le tronc des chênes, des froissements d'animaux qui marchent, broutent ou broient entre leurs dents les noyaux des fruits