Le Singe Et Le Chat La Fontaine

prendre dans des organes vitaux, à l’inverse des deux autres semis qui avaient été foudroyés. Le poison de l’argent et de la tue-loup allait faire effet, sauf qu’il serait trop tard pour moi. Il sourit. – On dirait qu’il ne t’en reste plus, petit singe. À mon tour de jouer. Et il bondit, la gueule grande ouverte. Je ne fermai pas les yeux. Mes deux dagues en main, j’étais prêt à vendre chèrement ma vie. Sauf qu’au moment où j’allais sauter à mon tour afin de venir à sa rencontre, une énorme patte

les caisses où chacun serrait sa blouse de toile blanche, ses compas et ses couleurs. Dans un coin, le poêle oublié du dernier hiver se rouillait, à côté d’un reste de coke, qu’on n’avait même pas balayé ; tandis que, à l’autre bout, une grande fontaine de zinc était pendue, entre deux serviettes. Et, au milieu de cette nudité de halle mal soignée, les murs surtout tiraient l’œil, alignant en haut, sur des étagères, une débandade de moulages, disparaissant plus bas sous une forêt de tés et d’équerres

les caisses où chacun serrait sa blouse de toile blanche, ses compas et ses couleurs. Dans un coin, le poêle oublié du dernier hiver se rouillait, à côté d’un reste de coke, qu’on n’avait même pas balayé ; tandis que, à l’autre bout, une grande fontaine de zinc était pendue, entre deux serviettes. Et, au milieu de cette nudité de halle mal soignée, les murs surtout tiraient l’œil, alignant en haut, sur des étagères, une débandade de moulages, disparaissant plus bas sous une forêt de tés et

vertus de singe, et que nulle bonne action n'est moralement bonne que quand on la fait comme telle, et non parce que d'autres la font. Mais, dans un âge où le cœur ne sent rien encore, il faut bien faire imiter aux enfants les actes dont on veut leur donner l'habitude, en attendant qu'ils les puissent faire par discernement et par amour du bien. L'homme est imitateur, l'animal même l'est ; le goût de l'imitation est de la nature bien ordonnée ; mais il dégénère en vice dans la société. Le singe imite

les caisses où chacun serrait sa blouse de toile blanche, ses compas et ses couleurs. Dans un coin, le poêle oublié du dernier hiver se rouillait, à côté d’un reste de coke, qu’on n’avait même pas balayé ; tandis que, à l’autre bout, une grande fontaine de zinc était pendue, entre deux serviettes. Et, au milieu de cette nudité de halle mal soignée, les murs surtout tiraient l’œil, alignant en haut, sur des étagères, une débandade de moulages, disparaissant plus bas sous une forêt de tés et d’équerres

midi[173] associe aussi les sensations charnelles et le vocabulaire religieux : « Sur ta chair le parfum rôde/ Comme autour d’un encensoir[174] » Le parfum du Chat[175]/ Jeanne Duval n’est plus seulement magique mais aussi dangereux : Et des pieds jusques à la tête, Un air subtil, un dangereux parfum, Nagent autour de son corps brun. (v. 12 – 14) Un joyau endormi devient fleur [176]

souvent, je pense, quand je suis pas là. Des fois, quand je viens prendre mon service, je la trouve en train de brailler dans son petit lit pendant que Miss Leefolt est occupée à sa machine à coudre et qu’elle lève les yeux au ciel comme si il y avait un chat sauvage accroché à la porte. Parce que Miss Leefolt, c’est tous les jours qu’elle s’habille chic. Elle est toujours maquillée, elle a un garage pour la voiture, un Frigidaire à deux portes avec distributeur de glaçons. Quand on la voit à l’épicerie

Minorité: Emigrée http://real.paris.netia.net:8080/ramgen/~medi1///F0224493.ra Attention fragiles. Solignac, Poésie. 1997 Le Bruit des autres, Avant Quimper. Théâtre. 60 p. 1997 Le Bruit des autres, Solignac, ISBN 2-909468_51-8 Pièce créée à Fontaine en 1994 puis jouée en 1995 à Corbas et à Grenoble. Quel temps fait-il dehors? Nouvelles. 108 p. 1997 Ed. Paroles d'aube, Vénissieux, ISBN 2-909096-71-8 Coll. Noces. KHELLIL, Mohand. Algérie Minorité: Emigrée Minorité: Emigration http://dzlit

derriere; que le feu sainct Antoine arde le boyau cullier de l'orfebvre qui les feist et de la damoiselle qui les portoit ! « Ce mal passa me torchant d'un bonnet de paige, bien emplumé à la Souice. « Puis, fiantant derriere un buisson, trouvay un chat de Mars ; d'icelluy me torchay, mais ses gryphes me exulcererent tout le perinée. « De ce me gueryz au lendemain, me torchant des guands de ma mere, bien parfumez de maujoin. « Puis me torchay de saulge, de fenoil, de aneth, de marjolaine, de roses

que le feu sainct Antoine arde le boyau cullier de l'orfebvre qui les feist et de la damoiselle qui les portoit !   « Ce mal passa me torchant d'un bonnet de paige, bien emplumé à la Souice.   « Puis, fiantant derriere un buisson, trouvay un chat de Mars ; d'icelluy me torchay, mais ses gryphes me exulcererent tout le perinée.   « De ce me gueryz au lendemain, me torchant des guands de ma mere, bien parfumez de maujoin.   « Puis me torchay de saulge, de fenoil, de aneth, de marjolaine