Le Soir Lamartine

c'est pourquoi il n'est pas représenté dans cette anthologie. Cependant la richesse du XIXe justifie le fait que ce soit la période la plus représentée dans mon anthologie avec de grands noms comme Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alphonse de Lamartine, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud et Paul Verlaine. A mes yeux cette période est l'âge d'or de la poésie, elle a vécu ses plus grands moments de gloire. Pour conclure mon tracé historique je suis presque remonté jusqu'à nos jours avec Guillaume

plus longtemps. 5 Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, 10 Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO, Les Contemplations, Livre IV, 14 (1856) Texte 3 Le Pont Mirabeau

journaux sérieux furent prodigues de critiques acerbes. Mais Musset eut pour lui tous les jeunes gens et toutes les femmes – les femmes dont il exaltait le charme avec une intensité d’accent qui révèle déjà le poète de l’amour: Comme elle est belle au soir, aux rayons de la lune, Peignant sur son col blanc sa chevelure brune ! Sous la tresse d’ébène on dirait, à la voir, Une jeune guerrière avec un casque noir ! Son voile déroulé plie et s’affaisse à terre. Comme elle est belle et noble ! et comme

pourtant, me disais-je à moi-même, Qu'une permission de notre seigneur Dieu, Pour qu'il vînt à passer quelque femme en ce lieu. Les bosquets sont déserts ; la chaleur est extrême ; Les vents sont à l'amour l'horizon est en feu ; Toute femme, ce soir, doit désirer qu'on l'aime. S'il venait à passer, sous ces grands marronniers, Quelque alerte beauté de l'école flamande, Une ronde fillette, échappée à Téniers, Ou quelque ange pensif de candeur allemande: Une vierge en or fin d'un livre de

dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir !Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Alphonse de Lamartine Souvenir. ( Recueil : Méditations poétiques 1820) En vain le jour succède au jour, Ils glissent sans laisser de trace ; Dans mon âme rien

semainesNi temps passé Ni les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heureLes jours s'en vont je demeure. Guillaume Apollinaire, Alcools. Soleils Couchants. Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées; Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit ! Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur

révolutionnaire qui ne respecte pas trop les règles classiques adoptés dans le classicisme à l’époque de Louis XIV, et qui fait une synthèse de l’esprit du romantisme. On pouvait 6 trouvait des auteurs comme Balzac et Stendhal pour le roman, Hugo et Lamartine pour la poésie, Géricault et Delacroix pour la peinture et Berlioz pour la musique. Le massacre de la rue Transnonain (14 avril 1834), vu par Honoré Daumier. Wikipédia. 7 C) La Deuxième République (1848-1852). Le règne de Louis-Philippe

sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. « Chant I » N. Boileau (1636 – 1711)

première question « où » vers 1 il fait un reproche. Le complément circonstanciel du temps « 15 heures » dénonce et montre la charge de travail des enfants. Le vers 5 développe le vers 4 avec une accentuation du champs lexicale de la durée « aube du soir » « éternellement ». Au vers 5-6 l’adverbe « même » exprime un effet d’habitude envers les enfants et les réduit à l’état de machine. Le vers 6 présent un ccl « prison » ce qui montre les conditions de travail c’est un lieu privé de libertés. L’allitération

y a passé, mettant en évidence une corrélation entre ce cadre idyllique et ses propres sentiments. Tout d'abord, le lac y est présenté comme un personnage central, qui est nommé dans chacun des 3 épisodes temporels de l'extrait : l'après-midi, le soir et l'après-souper (qui correspondent aux 3 premiers §), qui délimite le cadre spatial de la rêverie en même temps qu'il le présente :"Quand le lac agité ne me permettait pas la navigation je passais mon après-midi à parcourir l'île" (l.1) qui borde