Le Soleil Du Matin Verlaine

 « Spleen et idéal » - Hugo Victor – Hernani (1830) - Mérimée Prosper – Carmen (1845) - Musset Alfred de – « Tristesse » tiré de Poésies nouvelles - Rimbaud Arthur – « ma bohème » - Stendhal – Le rouge et le noir (1830) - Verlaine Paul – « après trois ans » tiré de poèmes saturniens (1866) – « mon rêve familier » tiré de poèmes saturniens (1866) Chronologie des oeuvres: - texte 3 - texte 3 - texte 3 - texte 3 - texte 3

vous rendent si belle Aux puissantes faveurs de Nature et des Dieux ; Vous devez au Soleil la splendeur de vos yeux, Et votre teint de rose à la rose nouvelle. Vous devez à Junon votre grâce immortelle, Vos belles mains d'albâtre à l'Aurore des cieux ; Vous devez à Thétis vos pieds impérieux, Et votre renommée à ma Muse éternelle. Si vous rendez un jour ce que vous empruntez, Aux rayons du Soleil l'éclat de vos beautés, Votre teint à ces fleurs que le printemps anime, Votre grâce

poème. J'ai choisis ce poème comme introduction à cette anthologie car il est la description de l'amour pour Victor Hugo, l'amour est idéalisée par la femme elle-même, et par sa beauté. Mon rêve familier (1866) de Paul Verlaine "Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant  D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime  Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même  Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur,

Paul VERLAINE (France) (1844-1916) Il est né à Metz, le 30 mars 1844, du capitaine Nicolas-Auguste Verlaine et d’Élisa Dehée. Enfant, il ne souffrit pas des fréquents changements de garnison de son père, car il était aimé, choyé par sa mère comme par sa cousine, Élisa Moncomble, qui, plus vieille de huit ans, était comme sa sœur adoptive. En 1851, les Verlaine s’installèrent à Paris, toujours avec Élisa. À neuf ans, le petit Paul fut interne à l’institution Landry, rue Chapsal. À partir

ressortir tous ces points de façons extraordinaires. C'est pour cela qu'il y a plusieurs de ses poèmes. Le Dormeur du Val est un poème étonnant, la description qu'il fait de ce jeune soldat est vraiment bouleversante. J'ai également choisis un poème de Verlaine, que j'ai placé entre deux poèmes de Rimbaud, vu l'histoire qui lie ces deux personnages. Il y a également plusieurs poèmes de Victor Hugo, qui lui aussi, décrit les situations et les événements de façons remarquables. J'ai choisis d'ajouter le poème

1ere ST2S Anthologie poétique Paul Verlaine Table de matiere Pablo Picasso, Femme assise (Dora Maar), 1941 Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle

ciel honoraient ta beauté, La Parque t’a tuée, et cendre tu repose. Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses. Mon Rêve familier, Paul Verlaine Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, que j’aime et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur transparent

ou de Bagnolet Recueil: Grand bal du printemps, 1951 J'ai choisi ce poème car j'ai été attiré par le fait que ce poème parlait des enfants qui vivaient en ville aux milieu du 20e siècles. "Le bruit des cabarets", Paul Verlaine (1844-1896) Le bruit des cabarets, la fange du trottoir, Les platanes déchus s'effeuillant dans l'air noir, L'omnibus, ouragan de ferraille et de boues, Qui grince, mal assis entre ses quatre roues, Et roule ses yeux verts et rouges lentement

Et je m ‘en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. P. VERLAINE FIAT NOX L’universelle mort ressemble au flux marin Tranquille ou furieux, n’ayant hâte ni trêve, Qui s’enfle, gronde, roule et va de grève en grève, Et sur les hauts rochers passe soir et matin. Si la félicité de ce vain monde est brève, Si le jour de l’angoisse est un siècle sans fin, Quand notre pied

vaut mieux monter sa garde, Décidément. Je suis, depuis une semaine, Dans un cachot, Et je m’aperçois avec peine Qu’il fait très chaud. Je vais bouder à la fenêtre, Tout en fumant ; Le soleil commence à paraître Tout doucement. C’est une belle perspective, De grand matin, Que des gens qui font la lessive Dans le lointain. Pour se distraire, si l’on bâille, On aperçoit D’abord une longue muraille, Puis un long toit. Ceux à qui ce séjour tranquille Est