Le Sujet Peut Il échapper à Ses Désirs

I- L’INCONSCIENT FREUDIEN A- Le concept d’inconscient. 1) L’idée qu’une partie de notre psychisme échappe à la conscience n’est pas nouvelle, et elle est même "dans l’air" à la fin du XIXe siècle : a) Leibniz et les petites perceptions (Nouveaux Essais, Préface, pp.41-42) Avant Freud, certains philosophes avaient déjà montré que la représentation cartésienne du psychisme humain était insuffisante. Pour Descartes, l'esprit s'identifiait avec la conscience, avec la

but déterminé qui transforme le donné initial. Aristote distingue deux types d'activité qui peuvent correspondre à deux modalités du travail: -La Poièsis: action par laquelle le sujet modifie la matière hors de lui (le bois devient la table). C'est la production. A ce genre appartient tous les arts et métiers et même aujourd'hui l'industrie. -La Praxis: action par laquelle le sujet se modifie lui-même/modifie sa propre nature (les cours). C'est la formation, l'apprentissage. Alors que la Poièsis

bonheur consistait dans les plaisirs du corps, nous dirions heureux les bœufs quand ils trouvent des pois à manger. » Héraclite. II est vrai que cette question semble d’une actualité aussi vive que tragique. En effet, nos années troublées par un rapport au corps lié à la mort et au danger ont problématisé cette quête du plaisir sensible. Quelle importance lui donner? Quelle exclusivité le corps a-t-il dans le bonheur? Il serait aussi réaliste qu’honnête de dire qu’il tient la place fondamentale, parce

Sommes nous responsable de nos désirs ? Le désir est un sentiments de manque ou tout se qui nous paraît jouissif nous attire. Considéré aussi bien positivement du fait qu'il nous comble que négativement car source d'insatisfaction. Dans celui-ci il est à distinguer les désirs naturelles, et les désirs artificielles. Les plus grands désirs de l'homme correspondent aux sept pêchés capitaux selon la religion chrétienne. Cependant si l'homme est animé par des désirs, peut-on pour autant affirmer qu'il

L’absurde désigne généralement ce qui est contraire à la raison et à la logique. Mais ce mot a pris un sens plus précis après l’horreur de la Première Guerre mondiale, lorsque les jeunes générations ont perdu leurs repères et refusé cette société qui semblait ne les avoir fait naître que pour les envoyer au combat. Pour la première fois, les croyances religieuses sont à la baisse et l’évolution pas très gaie du monde effraie les gens qui commencent à se poser justement des questions sur ce monde dans

Divin ? C’est-à-dire une réalité anonyme et impersonnelle à laquelle on se soumet. Ou alors, relie-t-elle plutôt les hommes entre eux en tant qu’ils se retrouvent autour de valeurs, de traditions ou encore d’une foi commune ? Dans ces deux cas, ce lien est d’une tout autre nature que celui que les hommes entretiennent dans la vie ordinaire. Lien intemporel entre le fini et l’infini, le relatif et l’absolu. Autrement dit, derrière toute religion se cache une spiritualité c’est-à-dire l’idée d’un

A-An : privatif, carence ou absence. Abandon : absence ou rupture d’un lien affectif de soutien. Abandonnique : qui vit dans la crainte d’être abandonné. Abasie : impossibilité de débuter les mouvements de la marche. Aboulie : diminution ou absence de volonté. Le malade ne parvient pas à se décider à l’action. Toute activité devient pesante ou même impossible. Abréaction : décharge émotionnelle libérant une tension liée au souvenir d’un événement traumatique. Accès maniaque : état

PEUT-ON SE SATISFAIRE DU NÉCESSAIRE ? PEUT-ON SE SATISFAIRE DU NÉCESSAIRE ? Peut-on se satisfaire du nécessaire ? Le mot “nécessaire” est ambigu, déjà paradoxal. Au sens strict il désigne ce qui est inévitable, fatal, ce qui ne peut pas ne pas être : il est nécessaire, par exemple, que les êtres vivants meurent. Va-t-on s’en satisfaire ? Il le faut bien : on s’y résigne donc. Est-il satisfaisant que les choses soient comme elles sont ? La réponse semble aller de soi, c’est celle que l’on fait

elle l’est, Malimouna, petite Ivoirienne qui refuse l’excision alors qu’elle n’est encore qu’une enfant, elle a un argument de poids, elle a surpris l’exciseuse pendant ses ébats avec le chasseur le plus vaillant du village. Elle peut ainsi la faire chanter et échapper à la mutilation que l’exciseuse simule en pratiquant une petite entaille dans sa cuisse. Mais quand le vieux mari à qui elle a été livrée découvre le subterfuge, c’est le drame, elle doit alors s‘enfuir. Par miracle elle est recueillie

les acquis du collège en matière d’analyse du récit ; une nouvelle réaliste permet d’aborder l’étude d’un mouvement littéraire et culturel et de poser les premiers jalons. – Étudier les spécificités de la nouvelle, plus précisément de la nouvelle à chute, dans le cadre de l’étude des « grands genres littéraires et [de] leurs principales caractéristiques de forme, de sens et d’effets, afin de favoriser le développement d’une conscience esthétique. » (BO) Lecture analytique 1 La composition