Le Syndrome Anxio Dépressif

beaucoup augmenté dans la période récente. Ces deux affirmations appellent pour le moins des nuances. Que doit-on d’abord entendre par troubles mentaux ? Les chiffres avancés englobent parfois des pathologies de gravité variable allant du syndrome dépressif lié au choc carcéral à la schizophrénie. En outre, les statistiques apparaissent lacunaires et leurs bases méthodologiques parfois critiquables. Le défaut de données sur la moyenne durée interdit en particulier de prendre la mesure des évolutions

l’approche de ces problèmes constitue vraisemblablement une cause principale de ce retard ». Selon Thomas Philippon (dans le capitalisme d’héritiers), en France, on aborde systématiquement les relations sociales avec une logique d’affrontement, c’est le « syndrome du village gaulois ». « Les relations sociales évoluent dans la confrontation, jusqu’à ce qu’une des partie craque, et c’est une source de stress considérable ». Aux Etats-Unis paradoxalement, l’inspection du travail et les syndicats ont su trouver

de « stress » a été introduit pour la première fois par Hans Selye (1907- 1982), médecin-endocrinologue autrichien. Pour Selye, le stress est une « réponse non spécifique de l’organisme face à une demande ». Il est à l'origine du concept de « syndrome général d’adaptation », qui décrit les trois réactions successives de l’organisme face à une situation stressante (alarme, résistance, épuisement). - Réaction d'alarme : dès la confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme

terme de « stress » a été introduit pour la première fois par Hans Selye (19071982), médecin-endocrinologue autrichien. Pour Selye, le stress est une « réponse non spécifique de l’organisme face à une demande ». Il est à l'origine du concept de « syndrome général d’adaptation », qui décrit les trois réactions successives de l’organisme face à une situation stressante (alarme, résistance, épuisement). Réaction d'alarme : dès la confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme se

320 personnes, c'est un petit monde en miniature : des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes, une naissance, un décès. Comme ailleurs, il y a des gens qui ont un infarctus, un cancer, une opération grave. Il y a des diabétiques, des dépressifs, des épileptiques... Au fil du temps, chacun a pu s'aménager un poste de travail, une spécificité qui font que, malgré un handicap, léger ou non, reconnu ou non, chacun fait son travail. Dans un établissement, les machines ont une histoire, les

hasard et d’argent – Contextes et addictions Cependant, comme les addictions sans subtances présentent les mêmes symptômes et même un syndrome de sevrage, on peut penser que ces manifestations cliniques reflètent les mêmes dysfonctionnements cérébraux et relèvent d’une physiopathologie commune, celle de l’Addiction6. Il est généralement admis que le syndrome d’Addiction est la fin d’un processus qui s’insère dans un cycle (ou une spirale) dans la mesure où après sevrage, dans 80 % des cas,

soutien, et sollicitent sans trop attendre les ressources familiales et professionnelles de leur environnement. A moins que la perte d’autonomie de l’épouse, ou le veuvage, ne provoque la décompensation du conjoint (décompensation somatique, épisode dépressif) : dans ce cas, ce sont souvent les filles ou belles filles les plus proches qui sollicitent alors les services professionnels. - 38 - 2.4.2 Les Les conjointes sollicitent peu les services professionnels : souvent dépendantes conjointes

ne peuvent se manifester par des réactions dépressives. Les troubles de l’humeur du postpartum, c'est-à-dire suivant l’accouchement jusqu’au retour des règles, ont fait l’objet de nombreuses recherches. Il peut s’agir de troubles bénins, comme le syndrome du troisième jour (le « blues » du postpartum) ou plus rarement de psychoses puerpérales, se déclarant dans le mois qui suit l’accouchement. (Thuillier, 1996). 3. La Psychose puerpérale Paul Claude Racamier, dans les années 1960, s’est

» chercheraient à fuir dans un « état dissociatif » (au sens de Jacobs, 1986, 1987, c’est-à-dire avant tout un état différent de Approches psychologiques et psychodynamiques ANALYSE l’état normal) pour éviter des affects négatifs, notamment dépressifs, liés à des événements stressants de l’enfance ou de l’adolescence. Il s’agit donc d’une stratégie de fuite de la réalité. Les stratégies de « coping »10 peuvent de façon générale être classées en trois grands groupes : • adaptation centrée sur

le traitement des parodontites, maladies dont la préva- 1. Voie directe : diabète non équilibré, syndrome de Gougerot-Sjögren. Voie indirecte : prise de médicaments comme certains anti-dépresseurs, anti-histaminiques et anti-hypertenseurs, radiothérapie cervicofaciale. 2. Par exemple, la primo-infection herpétique symptomatique se caractérise par une gingivo-stomatite érythémateuse, et le syndrôme pieds-mains-bouche par une éruption buccale vésiculeuse se transformant rapidement en érosions (15)