Le Theme De La Ville Chez Baudelaire

CHARLES BAUDELAIRE (1821-1867) Biographie Fils d’un sexagénaire disciple des philosophes et amateur de peinture, Baudelaire perd son père très jeune (1827). Sa mère se remarie avec le commandant Aupick, futur général, ambassadeur et sénateur sous l’Empire. L’enfant est révolté par ce mariage : il en voudra toute sa vie à sa mère (seuls deux poèmes évoquent sa mère, dont l’un, souvent étudié, évoque « la servante fidèle », la fidèle Martine qui a veillé sur lui. Baudelaire ne s’entend pas avec

La poésie romantique, par exemple, est une poésie beaucoup plus rurale. - paysages urbains (tour Eiffel, Pont Mirabeau, Londres) - progrès techniques (autos, tramways) 2. Rendre poétique ce qui ne l'est pas Transformer « la boue en or » (Baudelaire) est aussi une idée nouvelle en poésie. On se met à refuser les thèmes attendus (la beauté féminine, la nature, l'amour...) pour essayer de trouver de la poésie partout, même là où on ne l'attend pas (on retrouve l'esthétique de la surprise):

Charles Baudelaire Les fleurs du mal Édition établie par Jacques Dupont Collection "GF"; 227 Copyright: Garnier-Flammarion, 1991 ISBN 2-08-070527-X Transcription en braille intégral: Bibliothèque Braille Romande, Genève, août 1999 Notes et Variantes Il n'était pas possible de reproduire ici la totalité des variantes: nous avons retenu les principales. Il en va de même pour les "sources", nombreuses et souvent conjecturales, que la tradition critique a accumulées. Notre choix vise

chant des mariniers Auteur :Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Poème : Parfum exotique Recueil : Les Fleurs du mal «  Parfum exotique » est le premier poème de la section consacrée à Jeanne Duval dans la section Spleen et idéal, de Baudelaire.Elle est la maîtresse de Baudelaire (Noire - RENCONTRÉE en 1842).On retrouve dans Parfum exotique les caractéristiques de Baudelaire et du symbolisme : passage du sensuel

        Que lentement passent les heures            Comme passe un enterrement             Tu pleureras l’heure où tu pleures            Qui passera trop vitement            Comme passent toutes les heures  VI             J’écoute les bruits de la ville            Et prisonnier sans horizon            Je ne vois rien qu’un ciel hostile            Et les murs nus de ma prison             Le jour s’en va voici que brûle            Une lampe dans la prison            Nous sommes seuls dans ma cellule 

A partir de Baudelaire, dont les « Iableaux parisiens » paraissent en 1857 dans Les Fleurs du mal, la ville devient un thème privilégié de la modernité poétique. On le relrouve par exemple avec Ernile Verhaeren, poète flarnand francophone qui publie en 1893 un recueil intitulé Les Carnpagnes hallucinées dont le poème liminaire, « La ville », évoque I'extension urbaine et le développement industriel qui transforment les paysages en cette fin de XlXe siècle. Nous en étudierons ici les premières strophes

par les auteurs de la Pleïdade (cf : « je n’ai plus d’os » de Ronsard ) • l’élément liquide qui s’écoule → « Le pont Mirabeau » « sous le pont Mirabeau coule la seine / […] Les jours s’en vont je demeure » + octosyllabe = forme classique • Chez Apollinaire, le temps est linéaire et fatal → « sous » regard descendant et plongeant sur l’eau → source du lyrisme et du tragique car le poète ne parvient pas à le retenir. • les saisons qui se succèdent (comme dans « Automne malade » ou « Mai

machine familiale.· Adorait (ligne 25): verbe qui témoigne d’une sacralisation du livre ici au rang de divinité.Texte n°2 : Rencontre de Julien Sorel et de Mme de Rênal Problématiques : · En quoi Mme de Rênal incarne-t-elle une certaine grâce étrangère chez Julien Sorel ?· Comment la rencontre des deux amants laisse-t-elle place à une stupéfaction réciproque ?· Dans quelle mesure le dialogue des amants témoignent-il de la rencontre entre deux mondes qui s’ignorent ?Plan :I. L’intrigante apparition de

I. Un voyage au bout de l'enfer de la civilisation urbaine... A Un cheminement dans la ville... *Un extrait du roman, glaçant de noirceur : la ville se découvre comme les pièces d'un puzzle, mais des pièces maculées de sang ; chaque élément du décor fournit en quelque sorte une trame ; chaque touche donne des couleurs noires à l'étoffe du récit...On attendrait un paysage marin, nuancé par les effets de lumière, les reflets du soleil : il n'en est rien ! *Le lecteur

plusieurs cas de figures . . . . C'est vrai que beaucoup d'artistes avaient ce genre de probléme ! En peinture: Pollock était alcoolique, Warhol prenait toutes sortes de drogues psychedeliques, les impressionistes de l'absynthe . . . En litterature: Baudelaire: Opium, haschich ( je te conseille de lire les paradis artificiel qui est entierement consacré au sujet !) Sartre: de la mescaline Appolinaire: alcoolique . . . En peinture: Pollock était alcoolique, Warhol prenait toutes sortes de drogues psychedeliques