Le Théatre Est Un Texte Troué

vent ressemble au hurlement des loups dans les plaines du Grand Nord. Pas une voiture, nul passant. Ce quartier, si familier en plein jour, paraît soudain inconnu à Guillaume, qui le parcourt pourtant quotidiennement. On dirait... un décor de théâtre. Une irréelle toile de fond, qu’éclairent des réverbères factices, un projecteur lunaire, et devant laquelle déambulent deux acteurs novices. « Comment t’appelles-tu ? demande Guillaume, pour rompre le silence. — Ida, et toi ? — Guillaume...

raisonnement * La philosophie pratique qui étudie la Morale. * L’Ésthétique, qui est un questionnement sur le Beau ; * La philosophie politique qui tend à trouver le meilleur état possible. * L’Épistémologie, qui est la réflexion sur le savoir. TEXTE 1 : Qui philosophe ? Platon procède par élimination en disant d’abord ceux qui ne philosophent pas, à savoir les savants, les dieux (ils connaissent la Vérité Universelle), les ignorants (ils pensent tout savoir ; sont inclus les sophistes) ; il

c'est la phantasia, force psychique qui perçoit les images sensibles en l'absence de leur matière ; et on dit phantasia, c'est l'imagination [takhayyul], la présence des images des choses sensibles en l'absence de leur matière3". Dans un autre texte, Al-Kindî précise davantage son emprunt du terme grec : "[Le sommeil, défini comme abandon de l'être vivant et stable de l'usage des sens,] manifeste ce qu'est le rêve, car on sait qu'il relève d'une âme forte qui comporte une force qu'on appelle

effilé ; les lèvres étaient deux minces traits d’un rose pâle, et le menton, court et nerveux, tenait au cou par une ligne souple et grasse. On ne voyait pas le corps, qui se perdait dans l’ombre ; le profil seul apparaissait, d’une blancheur mate, troué d’un œil noir largement ouvert, et comme écrasé sous une épaisse chevelure sombre. Il était là, pendant des heures, immobile et paisible, entre deux bonnets sur lesquels les tringles humides avaient laissé des bandes de rouille. Le soir, lorsque la

effilé ; les lèvres étaient deux minces traits d’un rose pâle, et le menton, court et nerveux, tenait au cou par une ligne souple et grasse. On ne voyait pas le corps, qui se perdait dans l’ombre ; le profil seul apparaissait, d’une blancheur mate, troué d’un œil noir largement ouvert, et comme écrasé sous une épaisse chevelure sombre. Il était là, pendant des heures, immobile et paisible, entre deux bonnets sur lesquels les tringles humides avaient laissé des bandes de rouille. Le soir, lorsque la

arrive au boulevard de la Foncière, où la bataille a lieu. Tout le long de l’immense avenue, une double file d’équipages enguirlandés va et revient comme un ruban sans fin. De l’un à l’autre on se jette des fleurs. Elles passent dans l’air comme des Texte publié dans Gil Blas du 29 janvier 1884, sous la signature de Maufrigneuse, puis publié dans le recueil Contes du jour et de la nuit. 2 – 11 – balles, vont frapper les frais visages, voltigent et retombent dans la poussière où une armée de

du mal dans les âmes. C’est nous prêcher cette théorie que défendent si bien nos psychologues modernes : la pluralité des types, que l’on peut constater chez le même individu. Il n’y a, en effet, que dans les romans candides et dans les pièces de théâtre naïvement construites, où les hommes soient bons ou mauvais tout d’une pièce, sans aucune variation. Il est, au contraire, très facile de constater que chaque individu est en proie, à un moment donné, ou dans des circonstances spéciales, aux impulsions

ses rapports avec l'inconscient (1905). Traduit de l'allemand par Marie Bonaparte et le Dr. M. Nathan en 1930. Paris: Gallimard, 1930. Réimpression: Gallimard, 1971, 378 pp. Collection idées, nrf, n˚ 198. Polices de caractères utilisée : Pour le texte: Times, 12 points. Pour les citations : Times 10 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter)

effilé ; les lèvres étaient deux minces traits d’un rose pâle, et le menton, court et nerveux, tenait au cou par une ligne souple et grasse. On ne voyait pas le corps, qui se perdait dans l’ombre ; le profil seul apparaissait, d’une blancheur mate, troué d’un œil noir largement ouvert, et comme écrasé sous une épaisse chevelure sombre. Il était là, pendant des heures, immobile et paisible, entre deux bonnets sur lesquels les tringles humides avaient laissé des bandes de rouille. Le soir, lorsque

Abraham. – Une querelle, monsieur ? Non, monsieur ! Samson. – Si vous en cherchez une, monsieur, je suis votre homme. Je sers un maître aussi bon que le vôtre. Abraham. – Mais pas meilleur. – 10 – Samson. – Soit, monsieur. Entre, au fond du théâtre, Benvolio ; puis, à distance, derrière lui, Tybalt. Grégoire, à Samson. – Dis meilleur ! Voici un parent de notre maître. Samson, à Abraham. – Si fait, monsieur, meilleur ! Abraham. – Vous en avez menti. Samson. – Dégainez, si vous êtes hommes ! (Tous