Le Vallon De Lamartine

véritable, est la marque du lien que l’on essaie de tisser avec lui : ne pouvant « forcer » sa signification, on le drape, le vêt d’un voile de sens imaginaire, première approche de ce syntagme qui a tant à nous dire ! Dans Milly ou la terre natale, Lamartine pose superbement la question de l’attachement sentimental à l’objet : Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?... Qu’est un mot sinon un objet du langage, matière vivante de la pensée, sujet de transformation

(paragraphe rédigé) Il suffit de la disparition d’un être cher pour que le monde qui nous environne paraisse soudain désert et privé de sens, pour que tout devienne terne et que nous nous sentions totalement seul. C’est ce que suggère le vers de Lamartine : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », écho douloureux d’un amour perdu. Idée 2 (paragraphe rédigé) S’entourer de livres ne garantit pas de bonnes lectures. Encore faut-il Paragraphe rédigé « La jeunesse est un dangereux passage  »

L'épave (1966) *282 Le moyenâgeux (1966) 288 Misogynie à part (1969)an 292 Bécassine (1969)n 294 L'ancêtre (1969)n *298 Rien à jeter (1969)a *Les oiseaux de passage (Jean Richepin) (1969)a *300 La religieuse (1969) *Pensées des morts (Alphonse de Lamartine) (1969)a *304 La rose, la bouteille et la poignée de mains (1969)a *308 Sale petit bonhomme (1969) *314 Fernande (1972) *316 Stances à un cambrioleur (1972) 320 La ballade des gens qui sont nés quelque part (1972)naa *328 La princesse et le croque

Lisons les vers suivants. Quels sont les sons qui vont par deux ? La rime est faite de sons qui se répètent. Complétez ce petit tableau qui analyse les rimes dans un poème de LAMARTINE. Le poème de LAMARTINE Sons des rimesa. Voilà les feuilles sans sève b. Qui tombent sur le gazon c. Voici le vent qui s’élève d. Et gémit dans le vallon e. Voilà l’errante hirondelle f. Qui rase du bout de l’aile g. L’eau dormante des marais h. Voilà l’enfant des chaumières i. Qui glane sur les bruyères j. Le bois tombé

avant tout le propre ego, comme le proclament de manière de plus en plus explicite les artistes et les auteurs penchés sur les abîmes de la nature humaine. Pourtant, la transition symbolique n’est pas brutale 258 . » La chute d’un ange 259 (1838) de Lamartine n’offre que peu d’indices révélateurs : une force physique remarquable et une étrange naïveté, le tout pour faire du démon un super héros de bande dessinée. Le personnage de Victor Hugo de La fin de Satan 260 (1886) nous apparaît, en contrepartie

de tout chemin, on ne sait quel repli perdu d’un vallon très sauvage. Il avait là, disait-on, une espèce de champ, un trou, un repaire. Pas de voisins ; pas même de passants. Depuis qu’il demeurait dans ce vallon, le sentier qui y conduisait avait disparu sous l’herbe. On parlait de cet endroit-là comme de la maison du bourreau. Pourtant l’évêque songeait, et de temps en temps regardait l’horizon à l’endroit où un bouquet d’arbres marquait le vallon du vieux conventionnel, et il disait : – Il y a

temps, la douleur du deuil, la mélancolie ou le mal de vivre... Sont donc à l’honneur Ronsard et ses sonnets célébrant 120 Sujet 4 Hélène ou Cassandre, Aragon chantant « les yeux d’Elsa » mais confessant qu’« il n’y a pas d’amour heureux », Lamartine suppliant le temps de suspendre son vol, Hugo pleurant la mort de sa fille Léopoldine et partant se recueillir sur sa tombe « demain dès l’aube... », la mélancolie de l’automne chez Verlaine ou Apollinaire, les « Spleen » de Baudelaire... 3. Les

tout chemin, on ne sait quel repli perdu d’un vallon très sauvage. Il avait là, disait-on, une espèce de champ, un trou, un repaire. Pas de voisins ; pas même de passants. Depuis qu’il demeurait dans ce vallon, le sentier qui y conduisait avait disparu sous l’herbe. On parlait de cet endroit-là comme de la maison du bourreau. Pourtant l’évêque songeait, et de temps en temps regardait l’horizon à l’endroit où un bouquet d’arbres marquait le vallon du vieux conventionnel, et il disait : – Il

de tout chemin, on ne sait quel repli perdu d’un vallon très sauvage. Il avait là, disait-on, une espèce de champ, un trou, un repaire. Pas de voisins ; pas même de passants. Depuis qu’il demeurait dans ce vallon, le sentier qui y conduisait avait disparu sous l’herbe. On parlait de cet endroit-là comme de la maison du bourreau. Pourtant l’évêque songeait, et de temps en temps regardait l’horizon à l’endroit où un bouquet d’arbres marquait le vallon du vieux conventionnel, et il disait : – Il y a

du temps, la douleur du deuil, la mélancolie ou le mal de vivre... Sont donc à l’honneur Ronsard et ses sonnets célébrant 120 Sujet 4 Hélène ou Cassandre, Aragon chantant « les yeux d’Elsa » mais confessant qu’« il n’y a pas d’amour heureux », Lamartine suppliant le temps de suspendre son vol, Hugo pleurant la mort de sa fille Léopoldine et partant se recueillir sur sa tombe « demain dès l’aube... », la mélancolie de l’automne chez Verlaine ou Apollinaire, les « Spleen » de Baudelaire... 3. Les