Le Vent Nocturne Commentaire

indolemment la musique. Ici rien que de riche, d’heureux ; rien qui ne respire et n’inspire l’insouciance et le plaisir de se laisser vivre ; rien, excepté l’aspect de cette tourbe qui s’appuie là-bas sur la barrière extérieure, attrapant gratis, au gré du vent, un lambeau de musique, et regardant l’étincelante fournaise intérieure. C’est toujours chose intéressante que ce reflet de la joie du riche au fond de l’œil du pauvre. Mais ce jour-là, à travers ce peuple vêtu de blouses et d’indienne, j’aperçus un

Jean-Honoré FRAGONARD (1732-1806) La jeune fille lisant, v. 1776 * Sommaire 1. (Brève) introduction au XVIII° siècle 2. Article « Philosophe » de L’Encyclopédie 3. Quelques noms, titres et dates 4. Conseils bibliographiques 5. Textes 6. Commentaires de textes choisis pp. 3-7 pp. 8-9 pp. 10-11 pp. 12-13 pp. 14-55 pp. 56-77 2 (Brève) introduction au XVIII° siècle L’invention de la liberté ? Balises temporelles/symboliques Le 18° siècle est ce siècle « court » qui se déploie entre

» (Robert Muchembled, op. cit., pp. 7-8). Cette ferme réaction de l’Église catholique combattait la tendance de métaphorisation du diable, transformé, tout au long du temps, dans un simple symbole des craintes multiples de l’homme, ou « la partie nocturne de notre culture » (Ibidem, p. 8) – n. n. « Chassez l’Enfer et il reviendra au galop », avait également averti un grand spécialiste du fantastique, Roger Caillois (Métamorphoses de l’Enfer, in Diogène, no. 85, 1974, p. 70) ! – n. n. 25 En reprenant

phénomène était à coup sûr singulier puisque la porte était toujours fermée la nuit par M. Otis et les fenêtres soigneusement closes. Par ailleurs, la couleur de la tache de sang, qui changeait aussi souvent que celle d’un caméléon, suscitait des commentaires. Certains matins elle était terne, presque brunâtre, puis elle passait au vermillon, puis à une riche nuance pourpre et, une fois, alors qu’ils descendaient pour dire les prières familiales selon les rites simples de la libre Église réformée

la musique. Ici rien que de riche, d’heureux ; rien qui ne respire et n’inspire l’insouciance et le plaisir de se laisser vivre ; rien, excepté l’aspect de cette tourbe qui s’appuie là-bas sur la barrière extérieure, attrapant gratis, au gré du vent, un lambeau de musique, et regardant l’étincelante fournaise intérieure. C’est toujours chose intéressante que ce refl et de la joie du riche au fond de l’oeil du pauvre. Mais ce jour-là, à travers ce peuple vêtu de blouses et d’indienne, j’aperçus

indolemment la musique. Ici rien que de riche, d’heureux ; rien qui ne respire et n’inspire l’insouciance et le plaisir de se laisser vivre ; rien, excepté l’aspect de cette tourbe qui s’appuie là- bas sur la barrière extérieure, attrapant gratis, au gré du vent, un lambeau de musique, et regardant l’étincelante fournaise intérieure. C’est toujours chose intéressante que ce reflet de la joie du riche au fond de l’œil du pauvre. Mais ce jour-là, à travers ce peuple vêtu de blouses et d’indienne, j’aperçus un

culturel et direction de projet » Mémoire présenté par Fernanda Leite Sous la direction de Michel Rautenberg - Septembre 2003 1 Pense-bête, ne pas oublier de… Remercier Anne Pénicaud pour sa relecture attentive de l’ensemble des textes, ses commentaires critiques, son encouragement, ses interrogations et ses corrections …ne serait pas suffisant. Faut-il inventer autre chose ? Elle existe déjà, c’est l’amitié Remercier Chantal Passelande et Hadda Djaber de leur patience pour lire et trouver

dégageant les principales étapes de l’argumentation Faites attentions aux particularités de l’énonciation et relevez les marques du locuteur et du destinataire du discours Exercice de commentaire à partir d’une grille d’étude - Trouvez la problématique Elaborez un plan Construisez la première partie du commentaire Problématique : Quelle image du libertin reflète cette tirade ? IUne apologie du libertinage IIUn autoportrait paradoxal IIIUne sensibilité baroque 12 Grille d’analyse : l’éloge de

indolemment la musique. Ici rien que de riche, d'heureux; rien qui ne respire et n'inspire l'insouciance et le plaisir de se laisser vivre; rien, excepté l'aspect de cette tourbe qui s'appuie là-bas sur la barrière extérieure, attrapant gratis, au gré du vent, un lambeau de musique, et regardant l'étincelante fournaise intérieure. C'est toujours chose intéressante que ce reflet de la joie du riche au fond de l'oeil du pauvre. Mais ce jour-là, à travers ce peuple vêtu de blouses et d'indienne, j'aperçus

phénomène était à coup sûr singulier puisque la porte était toujours fermée la nuit par M. Otis et les fenêtres soigneusement closes. Par ailleurs, la couleur de la tache de sang, qui changeait aussi souvent que celle d'un caméléon, suscitait des commentaires. Certains matins elle était terne, presque brunâtre, puis elle passait au vermillon, puis à une riche nuance pourpre et, une fois, alors qu'ils descendaient pour dire les prières familiales selon les rites simples de la libre Église réformée épiscopalienne