Le Vieux Saltimbanque Analyse

leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s'arrêta net de surprise. - Oh! dit-elle, regarde un peu, Jean! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt ans, l'air pauvre, portait un léger paquet; tandis que, de l'autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras, et que, derrière son épaule, le grand frère, dont les seize

oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s’arrêta net de surprise. – Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt ans, l’air pauvre, portait un léger paquet ; tandis que, de l’autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, 5 se pendait à son bras, et que, derrière son épaule, le grand frère, dont

oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s'arrêta net de surprise. - Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt ans, l'air pauvre, portait un léger paquet ; tandis que, de l'autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras, et que, derrière son épaule, le grand frère, dont les seize

leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s’arrêta net de surprise. - Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt ans, l’air pauvre, portait un léger paquet ; tandis que, de l’autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras, et que, derrière son épaule, le grand frère, dont les seize

oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s'arrêta net de surprise. – Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt ans, l'air pauvre, portait un léger paquet ; tandis que, de l'autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras, et que, derrière son épaule, le grand frère, dont les seize

Leur maison devait être amusante, Arnoux lui plaisait d'ailleurs ; puis, qui sait ? Alors, un flot de sang lui monta au visage : ses tempes bourdonnaient, il fit claquer son fouet, secoua les rênes, et il menait les chevaux d'un tel train, que le vieux cocher répétait : −− " Doucement ! mais doucement ! vous les rendrez poussifs. " Peu à peu Frédéric se calma, et il écouta parler son domestique. On attendait Monsieur avec grande impatience. Mlle Louise avait pleuré pour partir dans la voiture. −−

Leur maison devait être amu-sante, Arnoux lui plaisait d’ailleurs ; puis, qui sait ? Alors, un flot de sang lui monta au visage : ses tempes bourdonnaient, il fit claquer son fouet, secoua les rênes, et il menait les chevaux d’un tel train, que le vieux co-cher répétait : — « Doucement ! mais doucement ! vous les rendrez poussifs. » Peu à peu Frédéric se calma, et il écouta parler son domestique. On attendait Monsieur avec grande impatience. Mlle Louise avait pleuré pour partir dans la voiture

danger qui se profile à l’horizon pour ceux qui ont eu la gloire, c’est l’oubli. Toute une série d’auteurs très célèbres de leurs vivants, mais qui tombent dans l’oubli. Victor Hugo a été adulé et détesté. Ce dieu vivant va devenir une espèce de vieux fétiche, comme l’a été Voltaire. On trouve des Victor Hugo en verres, en assiettes, en porte-clef, etc. Un auteur qui dès sa jeunesse est très précoce, a été au centre des activités littéraires, a suscité des débats dans les journaux, etc. n’est pas

Je suis encore indécis si je dois le faire imprimer ». « Des narrations à composer », sans doute les Narrations et discours. Flaubert a lu les œuvres de Beaumarchais : « C’est là qu’il faut trouver les idées neuves ». Il est « occupé au théâtre du vieux Shakespeare […] en train de lire Othello ». Il va emporter en voyage l’Histoire d’Écosse de Walter Scott, et lire Voltaire. « Je travaille comme un démon en me levant à trois heures et demi du matin ». Indignation contre le projet de loi restreignant

et dans un rond d’arbres cachée, toute une machinerie de trapèze, de barres, de perches et d’échelles... Il y a une divine odeur de champignons partout.» - «Comme au plus agréable des pièges, j’ai failli rester prise aux charmes des Monts-Boucons. Vieux arbres fruitiers, cerisiers et mirabelles, murs épais, impétueux feux de bois, sèches alcôves craquantes, il s’en fallut de peu que de bourguignonne je me tournasse bisontine, tout au moins franc-comtoise..» Elle s’y fit un bureau : «C’est à la campagne