Leçons de Ténèbres

apparait comme objet ; comparaison à la « cible » Le temps qui passe paraît menaçant et le recours aux multiples voix, aux multiples images concourt à dramatiser. Cette théâtralisation est l’occasion pour Baudelaire d’offrir une leçon de vie pessimiste. III/ Une leçon de vie pessimiste 1. Une nécessaire prise de conscience Chaque acteurs du texte a pour but de rendre le destinataire conscient de sa soumission au temps. Reproches fait à l’Homme : « mortel folâtre », « prodigue », « souviens-toi »

l'onde ». Il s'assoupit, entrainé par la descente au royaume d'Hadès. Alors, retrouvant ses esprit, jouant le Tombeau des regrets, lui apparait sa femme (p. 37). Ensuite, au chapitre XV, « Un mercredi saint, alors qu'il avait joué lors de l'office des Ténèbres dans la chapelle de l'hôtel de Madame de Pont-Carré, il avait rangé sa partie et s'apprêtait à s'en retourner » (p. 77), au moment où sa femme lui apparait à nouveau. Ces incursions dans l'au-delà encadrent d'ailleurs l'arrivée, l'apprentissage,

dérangeant, n’en comprenant pas, bien évidemment , le sens caché. Souvenir de préadolescence au collège lorsque nous avions étudié « Thésée et le Minotaure ». J’avais adoré ! Une des nombreuses mythologies grecques, dont il y a toujours une leçon à tirer, une histoire à message dont le sens ne nous est pas révélé d’emblée. Une histoire qui procure de quoi penser au lieu d ‘exprimer une pensée. Est-ce le labyrinthe qui m’a amenée à lui ou la Franc-Maçonnerie ? Je ne peux, en effet,

devenu berger » (III, 3) ou « L'Âne vêtu de la peau du Lion » (V, 21). Annonce du plan : il s'agit bien d'un pastiche, qui respecte les règles du genre et comporte tous les ingrédients de la fable traditionnelle : un récit dramatisé (axe 1) et une leçon (axe 2). Mais le texte prend une dimension plus large : il présente une violente satire du Second Empire et redéfinit ainsi la fonction de la poésie et du poète (axe 3). I. Une fable au récit dramatique : Comme La Fontaine, Hugo a l'art d'intéresser

deuxième étape du syllogisme et met en évidence que l´amour des hommes pour les chats est reciproque. Mais il en va plus loin: Les chats n´aiment pas seulement la « science » et la « volupté » mais aussi le « silence » ainsi que « l´horreur des ténèbres ». Ils sont très fiers et ne se laissent pas dompter facilement. Le quatrain pourrait être glosé ici par: Les chats aiment aussi les gens qui leur ressemblent mais ils sont aussi des animaux fiers et dignes. Là- aussi, l´unité du quatrain et du postulat

soir. » Un heureux jour, l’aveugle apprit qu’il aurait la chance de retrouver la vue grâce à une opération qui par bonheur n’avait pas été mise au point par un Noir (l2728). Cette haine paraît si invraisemblable venant d’un homme vivant dans les ténèbres que cela frôle la bêtise. Et cela, le narrateur nous le fait clairement savoir. Ce qui nous amène à détester nous aussi ce vieux, en tant que lecteur, et personne vivant dans le monde actuel ou l’on prône l’égalité et ou l’on se bat contre les discriminations

D’autre part, les erreurs commises au passé restent une source intarissable de leçons et d’enseignements. En fait, chacun apprend de ses expériences révolues et devient plus attentif de peur de répéter les mêmes fautes. Par conséquent, le passé passe pour une lumière qui éclaire le présent et le futur. Citons dans ce cadre Alexis Tocqueville : « Quand le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres. Enfin, notre passé ce sont nos ancêtres, c’est notre histoire, notre identité

point de vue a) Portrait terne de Marin Marais La scène en question prend fin à l'aube du portrait fait sur Sainte Colombe, le janséniste. Elle a été rajoutée par rapport au roman et incluse dans une séquence initiale où, Marin Marais, qui « fait sa leçon », décrit – avec une grande fidélité à l'œuvre quignardienne – la vie des Sainte Colombe et notamment celle de son maitre. Le générique, sur un plan fixe, met en lumière le visage vieilli de l'acteur Gérard Depardieu, il porte une perruque, son maquillage

. . . . . . . . . . . . . . . . p6 Louis ARAGON Elsa au miroir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p8 Paul ELUARD Comprenne qui voudra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p10 Paul CLAUDEL Ténèbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p11 Victor HUGO Mors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p12 PREFACE Cette anthologie présente

une question philosophique : « faut-il croire à la prophétie » ? Dans la série, la croyance dans les prophéties est incarnée par le professeur Trelawney. Marianne Chaillan raisonne que la prophétie qui concerne le destin de Harry et de Seigneur des Ténèbres correspond à la thèse d’Épictète. Selon lui, le Cosmos est organisé de manière causale, d’une façon que si on connaît la cause, on peut prévoir son effet. De cela, elle rajoute la théorie de Cicéron. Il pense que si quelqu’un possède la connaissance