Lecture Analytique L Instant Fatal

Beckett Objet d’étude : Littérature contemporaine Véronique CHARPENTIER Séquence 3-FR01 1 © Cned – Académie en ligne Introduction A B C D E Édition recommandée Objet d’étude et objectifs Comment travailler ? Testez votre première lecture Problématique d’ensemble Chapitre 1 > Contextes A B C Qui était Samuel Beckett ? Un « nouveau théâtre » ? Situation de Fin de partie Chapitre 2 > Quelle dramaturgie ? A B C D Quelle action ? Un espace de fin du monde Le temps Les

des fables (première approche de l’objet d’étude) Lectures analytiques de fables contemporaines Confrontation avec les sources antérieures : Le Renard et le Bouc dans la tradition littéraire Chapitre 3 > Techniques de réécriture A B ............................................................................... 426 Des formes diverses de réécriture L’écriture d’invention au bac : la transposition, l’imitation Fiche pour la lecture cursive : Exercices de style, Raymond Queneau

points) Vous traiterez ensuite, au choix, l’un des sujets suivants : Commentaire Vous commenterez le début du texte D, jusqu’à « s’exclama l’homme en frappant à deux reprises sur la croupe décharnée » (l. 22). Parcours de lecture : Vous suivrez le parcours de lecture ci-dessous : - vous montrerez d’abord en quoi cet incipit produit un effet de réel ; - puis vous évoquerez l’atmosphère sinistre qui se dégage de ce paysage ; - enfin vous montrerez comment se développe une ambiance angoissante

que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelquesuns seuls savoureront

avant 1836, fait l’expérience de l’impossible retour du même. a) C’est d’abord (I, début XIII) le temps des soirées mondaines au théâtre, où Aurélie se produit au chapitre I (« Une soirée perdue »). èCe temps historiquement vide (cf lecture analytique du § des p.11-15 dans le cours 1) èest aussi le temps répétitif du rituel amoureux et du simulacre théâtral, comme le suggère le surprenant imparfait de l’incipit, là on aurait attendu un passé simple, puisque l’action est d’aspect sémelfactif/

ᕥ Un héros de roman est toujours un personnage exceptionnel, hors du commun. ¨ C’est vrai ¨ C’est faux ᕦ Dans un roman, l’auteur et le narrateur sont toujours identiques. ¨ C’est vrai ¨ C’est faux ᕧ Lorsqu’un lecteur commence la lecture d’un roman, il sait qu’il va lire un récit de fiction. ¨ C’est vrai 6 CNED SECONDE – FRANÇAIS ¨ C’est faux SÉQUENCE 1 ᕨ Rangez dans le tableau auteurs et titres de romans selon leurs dates de publication. ¨ Victor Hugo ¨ Théophile

in extenso... sans se tromper d'un demi ton ou d'un demi soupir. A 14 ans, Balzac avait déjà lu des centaines d'ouvrages philosophiques et ésotériques. Il n'aimait pas l'école, s'y montrait un élève très médiocre et consacrait tout son temps à la lecture. On dit de lui que lorsqu'il écrivit la Comédie humaine, il avait en tête une véritable bibliothèque ! Ajoutons dans ce clan des "surdoués" deux hommes politiques qui possédaient une mémoire exceptionnelle... et ne se privèrent pas de s'en servir

" [5]. En revanche il semble bien plus spécieux d’imaginer que les œuvres du Land Art puisse être source d’interrogation pour les jardins japonais. Pourtant dès lors que l’on quitte le champ de l’histoire de l’art stricto sensu, rien interdit la lecture anachronique, au contraire. La Joconde de Duchamp interrogée par la Joconde de Léonard, dit aussi de celle-ci. La Joconde de Duchamp fait en quelque sorte partie de la Joconde de Léonard, tout comme les Ménines de Vélasquez disent du tableau de Picasso

l’individualisme bien entendu : commander à l’artiste la naïveté et l’expression sincère de son tempérament, aidée par tous les moyens que lui fournit son métier. Qui n’a pas de tempérament n’est pas digne de faire des tableaux, la critique touche à chaque instant à la métaphysique. »[15] Au fil des années (1845-1860), la visite aux expositions se fait plus désinvolte, il ne respecte plus la hiérarchie des genres et la description diminue en proportion inverse de la réflexion. Le Salon de 1859 est son

après l’autre, jetant l’éponge et se conformant, une fois pour toutes. Le roman entretient donc cette impression de vanité de la lutte, – notamment au travers de l’usage des temps verbaux. Toute semble écrit, joué d’avance, vécu et consommé en un instant. Les rêves, les aspirations d’une génération semblent venir d’ailleurs, semblent leur être dictés comme en rêve, comme par télépathie ou par le biais d’images, de signes. Comme le chantaient Pink Floyd : « What did you dream ? It’s alright, we told