Les Animaux Malades De La Peste Registre Satirique

folies parmi des choses plus sérieuses" relève de l'idéal de la galanterie9. Le rire de LF s'apparente plus à une joie intérieure qu'à des éclats d'exubérance, au gaudium plutôt qu'à une laetitia. Il repose sur la distance, le décalage, le double registre, le recours à des sources littéraires. Examinons quelques-unes de ces formes raffinées de comique. B La parodie La parodie constitue un élément majeur dans le comique des Fables. Au sens général, la parodie est l’imitation comique d'un style

L'apologue raconte une histoire fictive, distrayante, mettant en scène objets, animaux ou humains dans des situations souvent cocasses, mais il est également porteur d'un enseignement moral ou, parfois, politique ou religieux. Le Grec Ésope, qui est considéré comme le fondateur du genre, écrivait des fables courtes avec une morale explicite et facile, comme dans ‘‘Les deux Coqs’’, par exemple. Pour faire une oeuvre satirique et donc amusante, il utilisait des procédés de simplification et de grossissement

noblesse et lui dit « Mon cher monsieur, aurez-vous l’extrême bonté de me suivre ? » alors que l’huissier est sensé emmener le condamné à l’échafaud ! Ce décalage entre le fond et la forme peut certes contribuer à créer de la dérision et installer le registre tragique, il peut cependant choquer le lecteur car le mauvais traitement et les violences subies par le prisonnier à cette époque sont dédramatisées, adoucies dans l’œuvre de Victor Hugo. De plus, même si le message est louable, la légèreté peut

La peste Tableau d’Arnold Böcklin 1898 Exposé au Kunstmuseum de Bâle représentant la maladie sous la forme d'un nuage pestilentiel. Introduction : Les pestes au XIVe siècle sont une épidémie* due au bacille de la peste. Mais elles ne datent pas de cette époque, elles existaient déjà bien avant, la première épidémie de ce type remonte au VIe siècle après Jésus-Christ. À l’ origine, le mot peste vient du latin « pesta », désignant toute sorte de Mal, ou toute maladie d’origine inconnue

de la femme, en donnant l’exemple d’une tribu où les rapports entre hommes et femmes sont inverses aux nôtres. Le pamphlet, quant à lui, consiste en une attaque virulente et passionnée, capable de déclencher la controverse, il relève des registres satirique et polémique ; l’auteur n’a pas besoin d’y faire preuve de bonne volonté et d’objectivité. Une écrivaine comme C. Djavann est aujourd’hui menacée de mort par les islamistes pour avoir écrit Bas les voiles, un pamphlet dans lequel elle dénonce

Fables, VII-XIéléments de présentation     SOMMAIRE   La fable : La fable avant La Fontaine - La théorie de la fable.   Les animaux dans les fables : Composition du recueil - Les animaux - L'âme des bêtes.   Problèmes de fond : Les morales - Les discours - Les thèmes politiques et lyriques.   Questions de forme : Le récit - Le dialogue - La versification - Les registres. | |     LA FABLE |     Les livres VII à XI constituent le Second recueil des Fables. Un premier recueil avait

des thèmes philosophiques, religieux, politiques et sociaux. Tout d'abord, la poésie est au service des idées comme par exemple dans le poème « Lux » de Victor Hugo extrait des Châtiments publié en 1853. Les Châtiments est un recueil de poème satirique qui a été écrit à la suite du coup d' État du 2 décembre 1851 et qui voit l’arrivée au pouvoir du prince Louis Napoléon-Bonaparte. Ces vers sont, pour le poète, une arme destinée à discréditer et abattre le régime de Napoléon III auquel Hugo voue

|Lui |La demoiselle, la mère, (Moi) | - action : le personnage malin triomphe de l’honnêteté (entre autres par la flatterie) et le personnage honnête est victime. - registre : les trois textes sont à leur manière amusants et le lecteur finalement est appelé à se moquer (sauf pour l’âne) de la naïveté de la victime aux dépens de laquelle il s’amuse. - sens : il y a donc une certaine immoralité de ces histoires puisque

personne ne s’émeut. Idée d’une foule versatile : elle s’occupe de combats d’enfants. Vient ensuite la troisième tentative : Discours direct nous met à la place de la foule. On sait qu’il commence une fable car il y a une déesse, l’imparfait, deux animaux (l’anguille, l’hirondelle), de plus ces trois personnes appartiennent à différents milieux. Puis l’orateur s’arrête comme si l’histoire était finie, ce qui provoque l’attente et la curiosité. Il n’a jamais eu l’intention de terminer la fable mais

poursuivent la même finalité. (2 points) Les textes du corpus s’inscrivent dans des genres variés : ceux de La Fontaine et de Prévert sont des poèmes, comme l’atteste dès le premier coup d’œil la disposition en vers. L’un est une fable classique, avec des animaux mis en scène et une morale finale, l’autre s’apparente davantage au conte, des personnages typés évoluant dans un monde irréel et exotique. En revanche, les textes C et D sont eux des extraits de romans, un long monologue pour celui de Camus, une