Les Caracteristiques Du Classicisme Dans Misanthrope De Moliere

savant Huet, évêque d'Avranches, Ménage, madame de Sévigné, la Fontaine, Racine, Molière, Fontenelle, etc. Quant à Jean de la Bruyère, tel est son jugement : « Où il est mauvais, il passe bien loin au-delà du pire, c'est le charme de la canaille ; où il est bon, il va jusqu'à l'exquis et à l'excellent ; il peut être le mets des plus délicats. » Certes, le Pantagruel est le mets des plus délicats, de la Fontaine, de Molière, de la Bruyère lui-même. Quant à charmer la canaille, si l'on entend par canaille

Classe de Seconde ☛ La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Britannicus Racine Édition de Jennifer Ruimi Rome, Ier siècle après J.-C. Britannicus, héritier légitime du trône, a été écarté du pouvoir au profit de Néron. Prêt à tout pour assouvir ses désirs, le jeune empereur fait enlever Junie, la fiancée de Britannicus, et bascule alors dans la tyrannie… Rivalité politique et rivalité amoureuse ISBN 978-2-7011-6461-8 sont au cœur de cette 192 pages tragédie inspirée de l’histoire

suite de ce principe que plus la comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs. » Alors que Molière a dit que « l'emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes » (préface du ‘’Tartuffe’’), Rousseau lui reproche au contraire de favoriser les vices et de ne s'en prendre qu'aux ridicules. L'une des cibles principales de Rousseau est “Le misanthrope”, mais il s’en prend aussi à la scène de “L’avare” qui oppose, dans un même désir, le père usurier et le fils prodigue

tragédie grecque et les apports de la dramaturgie française du XVIIme siècle, synthèse soutenue par une langue poétique exceptionnelle en son temps. Qui ne veut en rester au truisme -ou à l'explication par le "génie", ou encore par les "vertus" du classicisme français- doit commencer par revenir aux éléments fondateurs de cette synthèse: les enjeux du genre tragique dans la deuxième moitié du XVIIme siècle et l'évolution des formes dramatiques que Racine pousse jusqu'à leur accomplissement, au terme

Grand » en 1687. Les Modernes défendent Louis XIV ; les Anciens l'Antiquité. Perrault oppose Molière, Racine etc. aux autres auteurs tels que Sophocle. Boileau y répond dans sa Satire n°10 (sur les femmes) où il loue les auteurs antiques. Ils se répondent tour à tour. Il faut attendre 1694 pour que les 2 adversaires se réconcilient officiellement. Ce qui aura des répercussions sur le 17e siècle (peinture, classicisme etc.). La position des anciens : Pour Boileau, l'antiquité demeure un modèle, l'art

voilés de crêpe. Divinisation va lui survivre et continue encore aujourd’hui. II) La critique négative Cependant, il y a un autre versant : il essuie toute une série de critiques. Aucune de ses oeuvres n’est passée inaperçue. Il est contre le classicisme. À sa mort, on assiste à des manifestations iconoclastes. En 1887, on assiste à la réception officielle du poète Leconte de Lisle à l’Académie française. Il prononce comme il se doit un discours de réception. Il est de coutume de chanter les louanges

de transmission, d’héritage. Quant au terme « classique », il est lui aussi éminemment polysémique, et porte l’idée d’exemplarité, de la dignité à être enseigné, mais renvoie également à l’étude des langues mortes et du XVIIe siècle français3. Classicisme et modernité semblent les deux versants d’une soumission aux effets de mode, à la réception des publics successifs ; tous deux revêtent un caractère prédictif qui suppose des critères d’analyse préalablement théorisés, voire institutionnalisés,

premiers mois du règne de Claude. Dans la ligne droite de la philosophie stoïcienne, celui-ci envisage comme moyen ultime de lutte contre ce penchant naturel de l'être humain le détachement. Un traité universellement connu, qui sera même cité par Molière dans le 'Bourgeois Gentilhomme' : 'le docte traité que Sénèque a composé de la colère'. L’art doit soigner les individus, aider à contrôler ce « cheval fou » (Platon) = la passion. -Comédie et Tragédie sont nocives

positions énonciatives (rôle des parenthèses, passage du style indirect au style direct). Il faudra enfin trouver le moyen de ne pas se contenter d’une esquisse générale et d’interroger le détail, en particulier le lexique et les images, qui sont caractéristiques justement de ce point de tension entre la grandeur illusoire du maintien stoïque et la trivialité du rappel des exigences du corps. Voici un florilège d’expressions qui seront à commenter : - grandeur illusoire : « bâtiments, essence, mille vœux

de lecture : Dans quelle mesure l’univers citadin est-il poétique ? Comment sa représentation évolue-t-elle ? Thèmes : - Lien entre l’humain et l’urbain, entre ville et poésie. - Evolution de la forme poétique au cours des siècles. - Caractéristiques de l’éloge et du blâme. Lecture cursive : Paul Verlaine, Poèmes saturniens. SQ1, s.1 : Nicolas Boileau, Satires VI (1660), « Les embarras de Paris » (p.247). Remarque sur le genre ? la forme ? (poème, alexandrins, rimes suivies) Je lis