Les Caractères 1688

Objet d'étude La question de l'homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siecle à nos jours TEXTE A TEXTE B TEXTE C TEXTE D JEAN DE LA BRUYERE, « De l'homme », Les Caractères (1688). DIDEROT ET D'ALEMBERT, Encyclopédie, article « Misérable » (1751-1772). VICTOR HUCO, Discours à l'Assemblée (1850). ALBERT CAMUS, L'Homme révolté (1951). TEXTE A L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés

(1665). Mme de Lafayette, 1634-1693. Romanesque. Elle fréquente la cour, qui servira de cadre à ses romans. Elle reçoit dans son salon Mme de Sévigné et La Rochefoucauld, son conseillé en matière d’écriture. Princesse de Clèves, 1678. Quinault, 1635-1688. Poète, auteur dramatique et librettiste. La tragédie d’Astrate (1663), ainsi que de la comédie intitulée la Mère coquette (1665), établirent sa réputation. L’Académie française l’admit en 1670. Boileau, 1636-1711. Poète et théoricien de l’art classique

Auteur des "Caractères", dont la forme est inspirée de l'ouvrage éponyme de l'écrivain de l'antiquité grecque, Théophraste. Dès sa parution, l'ouvrage connut un vif succès et valut à son auteur, protégé de Bossuet et précepteur de la famille Condé, un siège à l'Académie. La Bruyère occupe une place importante dans la lignée des moralistes français, à la suite de Montaigne et de La Rochefoucauld. Grâce à un esprit droit et un jugement d'une entière indépendance, il a su dégager de ses observations

fragmentaire et brillant. 1. Questions de définition À l'exception de Montaigne, dont il faudra reparler, cette famille des « moralistes français » écrit donc la langue classique et pratique dans tous les cas la forme brève : pensées, maximes, caractères, « réflexions ou remarques ». Mais, à ne retenir même que trois auteurs, qu'ont-ils réellement en commun – sinon la qualité exceptionnelle d'un style ?Pascal a voulu livrer une Apologie de la religion chrétienne, que sa mort a laissé inachevée :

de l’époque, qu’il peut observer à son aise. Il quitte sa fonction d’enseignant en 1687 mais devient bibliothécaire et gentilhomme ordinaire. En 1688, il fait paraitre un petit volume au long titre : « Les Caractères de Théophraste traduits du grec, avec les caractères et les mœurs de ce siècle ». Cette œuvre est plus connue sous le nom : «Les Caractères ». Elle obtient aussitôt un succès foudroyant. La Bruyère a inclus dans son ouvrage un grand nombre de portraits de contemporains, présentés sous

Bruyère, Du souverain ou de la République, 1688 Texte B : Article Paix de L'Encyclopédie, 1750-1772 Texte C : Voltaire, Guerre, Dictionnaire philosophique, 1764 Texte D : Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 Quelle vision de la guerre nous présentent ces textes? La guerre est uun sujet récurrent dans la littérature. En témoigne le corpus qui nous est présenté et qui comprend quatre textes datés du XVIIème siècle. Le premier; extrait des Caractères et intitulé Du Souverain ou de la République

l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours Texte A : La Bruyère, Les Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688. Texte B : Diderot et D’Alembert, Encyclopédie, article “Misérable”, 1751-1772. Texte C : Victor Hugo, Discours à l'Assemblée, 30 juin 1850. Texte D : Albert Camus, L’homme révolté, Gallimard, 1951 Texte A : La Bruyère, Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688.    L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus par la campagne, noirs

déclin. En 1688, il publie anonymement les Caractères de Théophraste, un recueil de pensées et d'observations d'un moraliste grec, traduits en français, texte auquel il a ajouté son propre travail, Les Caractères et Les Mœurs de ce siècle. Contrairement à l'attente de l'auteur, c'est un triomphe : la Cour s'arrache ces Caractères, non pour découvrir la pensée du philosophe grec, mais pour essayer de reconnaître les originaux des portraits à clef de l'ouvrage de La Bruyère. Les Caractères connaîtront

notre étude, en effet, ont été écrits entre 1662 et 1688. Les deux premiers, signés du dramaturge Molière, sont des extraits de comédies. Le texte A, se situe à la scène 2 de l’acte III de L’Ecole des femmes, jouée en 1662, tandis que le texte B est un extrait des Femmes savantes, offerte au public en 1672. Le texte C, intitulé « La fille » est issu du septième livre de Fables de La Fontaine. Le dernier, daté de 1688, est un extrait des Caractères ou les mœurs de ce temps, du moraliste La Bruyère.

EXPLICATION DE LA SCENE 2 DE L’ACTE I LES FAUSSES CONFIDENCES DE MARIVAUX Introduction : Marivaux est un écrivain et dramaturge (1688 – 1763), il s’engage dans la bataille des Modernes contre les anciens (partisans de la tradition). Tout le théâtre de Marivaux traite de la naissance d’un amour et de la prise de conscience de ce sentiment chez les amoureux. C’est en 1737 que le dramaturge met en scène le conflit entre amour et amour propre dans la pièce : Les Fausses Confidences