Les Charmilles

A partir de ce corpus montrez qu'est ce que le romantisme ? L'enfant Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil. Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil, Chio, qu'ombrageaient les charmilles, Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois, Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois Un choeur dansant de jeunes filles. Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis, Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis, Courbait sa tête humiliée ; Il avait pour asile

l’ASSAD (Association Services et Soins à Domicile) à Dunkerque. Vacances d’octobre 2010 : Bénévolat centre aéré à la maison de quartier St jacques à Grande-Synthe. Novembre/Décembre 2010 : Stage de 6 semaines au Centre Hospitaliers de Dunkerque, Les charmilles Honneur 2. Vacances Février 2010 : Bénévolat centre aéré à la maison de quartier du Courghain à Grande-Synthe. Vacances d’Avril 2010 : Animatrice centre aéré à l’Atrium à Grande-Synthe. Année 2009/2010 : Bénévolat aux ateliers du soir à la maison

vainqueur Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré Paris Paris soi-même libéré Louis Aragon, 1944 L’Enfant Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil. Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil, Chio, qu’ombrageaient les charmilles, Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois, Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois Un chœur dansant de jeunes filles. Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis, Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis

qui elle est synonyme de paix et de bonheur. Victor Hugo décrit cette île comme un havre de paix et de tranquillité. Chio est alors comme une allégorie de la nature qui fascine l'auteur : Il y pousse des vignes, le soleil brille aux éclats et les charmilles les protègent des rayons, et le soirs des jeunes filles dansent et chantent dans de somptueux palais. L'anaphore du nom « Chio » des 2,3 et 4ème vers viennent renforcer l'idée que Victor Hugo est fasciné par cette île et par ses trésors. A la ligne

relief du rôle symbolique de l’enfant. Passage de l’innocence à la violence. Lecture du texte : L'Enfant Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil. Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil, Chio, qu'ombrageaient les charmilles, Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois, Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois Un chœur dansant de jeunes filles. Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis, Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec

l'âme Son parfum ou sa couleur ; Si Dieu n'avait fait la femme, Il n'aurait pas fait la fleur. A quoi bon vos étincelles, Bleus saphirs, sans les yeux doux ? Les diamants, sans les belles, Ne sont plus que des cailloux ; Et, dans les charmilles vertes, Les roses dorment debout, Et sont des bouches ouvertes Pour ne rien dire du tout. Tout objet qui charme ou rêve Tient des femmes sa clarté ; La perle blanche, sans Eve, Sans toi, ma fière beauté, Ressemblant, tout enlaidie,

version mp3 (clic droit - "enregistrer sous...") Lu par René Depasse- source : litteratureaudio.com L'Enfant Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil. Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil, Chio, qu'ombrageaient les charmilles, Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois, Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois Un chœur dansant de jeunes filles. Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis, Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis

l'âme Son parfum ou sa couleur ; Si Dieu n'avait fait la femme, Il n'aurait pas fait la fleur. A quoi bon vos étincelles, Bleus saphirs, sans les yeux doux ? Les diamants, sans les belles, Ne sont plus que des cailloux ; Et, dans les charmilles vertes, Les roses dorment debout, Et sont des bouches ouvertes Pour ne rien dire du tout. Tout objet qui charme ou rêve Tient des femmes sa clarté ; La perle blanche, sans Eve, Sans toi, ma fière beauté, Ressemblant, tout enlaidie,

Victor HUGO (1802-1885) Les orientales. L'enfant Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil. Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil, Chio, qu'ombrageaient les charmilles, Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois, Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois Un choeur dansant de jeunes filles. Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis, Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis, Courbait sa tête humiliée ; Il avait pour asile, il avait pour

paragraphes. Il est composé de vers en alexandrin, avec des rimes en AABCCB, rimes tripartites. L’Enfant Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil. Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil, Chio, qu'ombrageaient les charmilles, Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois, Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois Un chœur dansant de jeunes filles. Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis, Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec