Les Conflits Dans La Phedre

la peinture des caractères permet d’accéder à une meilleure connaissance de l’être humain et peut contribuer l’auditeur à ne pas imiter certaines actions. Racine, lui aussi, travaille aussi dans ce sens : il précise par exemple, dans la préface de Phèdre, qu'il a pris soin de ne pas donner à son héroïne les traits monstrueux qu’on trouvait dans les versions précédentes, de manière à rendre son malheur plus touchant. Les deux auteurs ont tout deux suscité des controverses à cause des libertés qu’ils

être châtiés comme Don Juan à la fin de la pièce de Molière ou Phèdre dans l’œuvre de Racine. L’art doit « purger les passions (la catharsis) avec la tragédie et corriger les mœurs en riant avec la comédie ». Cette bienséance et cette volonté morale s’accompagnent de la bienséance langagière, même si la comédie est plus libre dans ce domaine. La volonté d’exemplarité impose aussi un souci du naturel et du vraisemblable, parfois en conflit avec le vrai. Les auteurs doivent ainsi défendre la cohérence

spectacle : il assiste impuissant au destin des victimes de la tragédie, il n’a pas le droit de dissiper un quiproquo ou d’empêcher des propos dont il a compris l’enjeu parfois vital – par exemple lorsque Thésée, sur la dénonciation mensongère de Phèdre, maudit son fils Hippolyte, causant ainsi sa mort. Il n’a l’autorisation de revivre qu’aux signaux conventionnels qui le ramènent à sa réalité : la fermeture du rideau. Ce n’est qu’une fois la pièce finie qu’il a le droit de participer activement

avait les acteurs et un chœur qui commentait en chantant l’action qui se déroulait sur la scène. Auteurs principaux : Eschyle, Sophocle, Euripide...- La comédie, qui représente surtout les conflits familiaux. Auteurs principaux : Aristophane, Plaute...Le théâtre a un enjeu moral. A la fin de la pièce, le conflit est réglé, le spectateur peut tirer une leçon de la pièce qu’il vient de voir.Dans la Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit la tragédie. Il y définit la mimêsis : il faut que les

Cela explique pourquoi il nous arrive de détester les personnes que nous aimons le plus. En effet, Freud nomme ambivalence un conflit ou un mélange de sentiments entre l’amour et la haine envers une seule et même personne. Par exemple, dans la tragique pièce Phèdre de Racine le personnage éponyme ressent une attraction et une répulsion envers Hippolyte. En effet, Phèdre est tiraillée entre l’amour, la passion coupable qu’elle voue à son beau-fils et la haine qu’elle éprouve lorsqu’elle apprend qu’il

se terminent par une situation très malheureuse dans laquelle suscitent deux sentiments sur le spectateur : la pitié et la peur. On parle également de la purgation des passions. Il y a l'effet cathartique qui consiste à partager le spectateur aux conflits dans lequel se débattent les personnages pour lui en dégoûter. Une tragédie se compose de six éléments, qui sont respectivement la fable (ou intrigue de la pièce), les personnages, la diction, la pensée, le spectacle, et enfin la mélodie (car le

LES VAUTOURS ET LES PIGEONS La Fontaine, grand écrivain du 17e siècle, est connut grâce a ses fables (1668-1694), qui ont été inspirées surtout par Phèdre et Esope. Ceux-ci sont des écrivains antiques, qui ont écrit des fables en proses, contrairement a La Fontaine, qui lui c’est plutôt intéressé à écrire des fables en vers décasyllabes ainsi qu’avec des rimes suivit. Les Vautours et les Pigeons est une des fables de Jean de La Fontaine, d’où nous cherchons à comprendre comment le fabuliste critique-t-il

contrairement à la tragédie grecque qui s'adressait au peuple, la tragédie classique avait pour public l'élite de la société. On retrouve dans ce théâtre des personnages aux prises avec un conflit intérieur: ils sont déchirés entre leurs intérêts sociaux, politiques et leurs désirs, leurs aspirations intimes (conflit entre la morale et l'amour). Ils doivent faire un choix et sacrifier une part d'eux-mêmes. Cette idée de sacrifice est fondamentale: elle illustre l'impossibilité pour l'individu d'accéder

principe énoncé par Molière et Jean de La Fontaine «plaire et instruire ». De grands auteurs dans tous les genres.  Théâtre : Corneille/ Le cid, Molière/Les précieuses ridicules, Don Juan, Le bourgeois gentilhomme, Tartuffe. Jean de Racine/Phèdre, Britannicus.  Fable : Jean de la Fontaine se moque de la société et des personnages de la cour par l’intermédiaire de ses célèbres fables.  Portrait et maxime : Les caractères/Jean de la Bruyère.  Roman : la princesse de Clèves/Madame de Lafayette

être mis en parallèle avec l’argumentation concernant la condition féminine. On repèrera dans chaque texte les informations récurrentes concernant le comportement des coquettes et ce qui fait le comique du dialogue : le point de vue de la servante (conflit de classe) ou la rivalité de deux femmes avec l’hypocrisie de la fausse amitié. * Molière : Le Misanthrope (III,4). Le portrait que tracent l’une de l’autre Arsinoé et Célimène (la prude et la coquette) * Marivaux : L’Ile des esclaves (scène