Les Diablogues

l’amour des mots. Et cet amour dépasse celui des sirènes de la littérature. Bien sûr dans les Diablogues les DEUX femmes errent. Elles n’ont aucune occupation apparente, aucun « emploi », elles attendent. Leur attente est aussi cruellement cyclique et décisive que chez Beckett. Mais leur façon de lutter contre le vide de leur vie… de la vie (?) trouve néanmoins des ressorts bien différents dans les Diablogues de Dubillard. Leur dépense verbale pour tuer l’ennui, et le temps qui passe est une tentative

peu, pourvu qu’ils aient un rôle et une place ds la pièce sans pour autant être un personnage à caractère, comme «  un » et « deux » dans Les Diablogues de R.Dubillard, où ils discutent d’une actrice qui venait de jouer Phèdre, et dt la représentation était assez médiocre mais qui suscitait malgré tout l’admiration des deux personnages. Dans les Diablogues, l’important n’est pas les personnages ou leurs histoires mais l’histoire qu’ils font tous les 2, cette critique de l’actrice qui rapporte aussi

2nde4 Floriane DARTOIS ANTHOLOGIE VIVANTE Comédie / Tragédie Année 2007-2008 COMEDIE : Les Diablogues de Roland Dubillard (1976) Extrait : Monstres sacrés Tout d’abord, nous pouvons dire que cet extrait est comique car il met en scène deux personnages assez ordinaires (UN et DEUX), de classe sociale moyenne mais au fur et à mesure du texte

Guerre de Troie n’aura pas lieu Jean Anouilh, Antigone, Le bal des voleurs Alfred Jarry, Ubu roi Eugène Ionesco, La Cantatrice chauve, Rhinocéros * Samuel Beckett, En attendant Godot Jean Tardieu, Finissez vos phrases * Roland Dubillard, Les Diablogues * William Shakespeare, Roméo et Juliette Poésie A. de Lamartine, A. de Vigny, V. Hugo, P. Verlaine, C. Baudelaire, A. Rimbaud G. Apollinaire, L. Aragon *, P. Eluard, Liberté *, R. Desnos *, J. Prévert, Paroles * Les Prix Goncourt des lycéens

Georges, tu as sûrement des billets de cinq cents en double, si ça peut t'amuser, on va faire un échange. Il n'a pas voulu. Non, il n'y a que les billets de cinq cents qui l'intéressent. — C'est une maniaque. (Etc.) » (Roland Dubillard, "Les nouveaux diablogues". Folio) Enfin, ne pas confondre l'avare avec l'économe qui va de l'anxieux (peur de manquer) au gestionnaire raisonnable qui fait des projets, travaille à assurer l'avenir. LE PRODIGUE, lui, au contraire, dépense. On pourrait dire que l'avare

esclave . . . . . tout abonne adresse par un maˆ ıtre. ` ´ Un esclave a la possibilite d’arrˆ ter l’horloge du maitre. e ´ ´ ` adresse. . . . .numero attribue a un esclave. Sur le bus tous les esclaves ont une adresse unique. ´ echange . . . diablogue entre un maitre et un esclave. ´ Il commence par une adresse emise par le maitre, suivie d’une ou ´ ´ peut chainer plusieurs echanges d’affile. ´ ´ plusieurs donnees emises par le maitre ou l’esclave. Un maitre ´ ` ´ arbitrage . . . resolution

assiste à une renaissance de l’écriture théâtrale. Cela va du drame social de Jean-Claude Grumberg dans l’Atelier, à la fantaisie poétique de Joël Jouanneau dans Mamie Ouate en Papouasie, en passant par les jeux de mots de Rolland Dubillard dans les Diablogues.

. . . Harry Potter à l’école des sorciers de J. K. Rowling . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6 p. 7 p. 7 p. 8 p. 8 p. 9 p. 9 THÉÂTRE Le gobe-douille et autres diablogues de Roland Dubillard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10 e POÉSIE Le rire en poésie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

dans10 cas de marketing (2017). Georges Vigarello, Du jeu ancien au show sportif : la naissance d'un mythe (2002). Samuel Becket, En attendant Godot (1952). Références bibliographiques Essais Théâtre Roland Dubillard, La Maison d'os (1966), Les Diablogues (1975). Marivaux, L'Heureux Stratagème (1733), La Double Inconstance (17 Molière, Dom Juan (1665). Faites vos jeux ! Les jeux en littérature, collectif, folio (2013). Louis Aragon, Les Beaux quartiers (1936), Les Voyageurs de l'impériale (1942)

peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer seulement, ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime avec beaucoup de haine, de sarcasme et par tout un jeu. Cote : T BEC Dubillard, Roland. Les nouveaux diablogues. Paris : Gallimard, 1998. 286 p. ; 18 x 11 cm. Folio, 3176. ISBN 2-07-040694-6, ISSN 0768-0732 Résumé : On retrouve dans ce texte le mélange d'humour, d'émotion et de surprise dans l'invention langagière et dramatique. Des êtres occupés à décortiquer