Les Doctrines De Positivisme

§ 1 Les courants idéalistes – Les doctrines de droit naturel Ces théories mettent au dessus du droit positif, des lois non écrites immuables et universelles qui s’imposent à toutes les sociétés et que tous devraient respecter. Le droit d’essence supérieur serait la nature, la foi ou la raison, droit auquel il faut se conformer sous peine d’être un droit injuste. - lois non écrites - immuables - universelles - s’imposent à tous A) Les doctrines idéalistes Sophocle (496-406 av J-C)

que la pérennité de la société politique dépend de sa capacité à faire respecter le droit, elle doit pouvoir le faire, au besoin par la contrainte publique, dans des conditions qui sont elles-mêmes conformes au droit. Les lois morales Morale : doctrine relative aux mœurs La loi morale est une règle de conduite sociale Les règles de droit parfois contraire à la morale Les lois de la nature avec les lois scientifiques et les lois métaphysiques Les caractères des lois de la nature : La loi

LE POSITIVISME d’AUGUSTE COMTE, La sociologie de l’unité humaine et sociale I- Éléments biographiques Né à Montpellier en 1798 et mort à paris en 1857, Philosophe français, fondateur de l’école positiviste, il était secrétaire de Saint Simon, de 1817 à 1824. Entre 1830-1842 son cours de philosophie positive. Son système est fondé sur une réflexion historique selon laquelle l’esprit humain, dans chaque civilisation comme dans chaque individu, passe nécessairement par des stades. A l’âge positif

subjectiviste : il considère que le droit est le produit de la volonté subjective de l’état. En revanche, Kelsen et Duguit sont objectivistes : nient le rôle de la volonté. Le droit est un objet qui dépasse la volonté des sujets. A) L’état de droit et le positivisme étatique : l’apport de Carré de Malberg Carré de Malberg : Positiviste étatique : pour lui, il n’y a de droit créer par l’état. Juriste professeur de droit constitutionnel français. Influencé par la pensée juridique allemande. La notion d’état de

Européennes. Différent de nombreux de ses contemporains, il met en avant la nécessité de porter une réflexion sur le droit, à la fois d’un point de vue juridique et philosophique1 en s’interrogeant sur les finalités du droit . Il se base sur les doctrines classiques des auteurs comme Aristote, Saint-Thomas pour identifier la justice comme une finalité du droit. Dans sa signification générale, la justice est : « la somme de toutes les vertus », cette définition qu’il reprend d’Aristote nous présente

interrogations philosophiques. Deux tendances philosophiques ont tenté d’apporter une réponse à ces interrogations. La première, idéaliste, recherche le fondement du droit dans un idéal de justice qui serait au-dessus des règles elles-mêmes. On parle des doctrines du droit naturel. La deuxième, positiviste, recherche le fondement du droit dans la réalité positive et non dans un jugement de valeur. Selon ce droit naturel, il existe au-dessus des règles qui constituent une justice supérieure et idéale

idéal de justice qui serait au dessus des règle elles-mêmes. On parle des doctrines du droit naturel. - La 2eme est positiviste et recherche le fondement du droit dans la réalité positive et non dans un jugement de valeur. 3) Les doctrines du droit naturel Selon ces doctrines il existe au dessus des règles qui constituent le droit positif, une justice supérieure et idéale commune à tous les hommes. Pour les doctrines du droit naturel c’est cette justice supérieure et idéale qui oriente les

par la suite la conception collectiviste des libertés fondamentales(II) I- La conception individualiste des libertés fondamentales : les pensées libérales La conception individualiste des libertés fondamentales résulte essentiellement de deux doctrines : La conception idéaliste (A) et la conception positiviste(B) A- La conception idéaliste des libertés fondamentales Cette conception comporte deux tendances : la culture judéo-chrétienne et la conception idéaliste d’inspiration laïque. La

limites a l’élaboration d’une règle juridique B) Les deux courants principaux et opposés que sont le droit naturel et le positivisme : 1) Le droit naturel Les doctrines du droit naturel ont dominés pendant une très longue période : depuis Aristote (4ème siècle avt JC) jusqu’au 16ème siècle puis a été fortement concurrencer par le positivisme. Cette doctrine a influencé les rédacteurs du code civil (sous napoléon en 1804) et aussi la déclaration des droits de l’H. Elle nous dit qu’il

dispositions. Si une règle de droit prétend avoir un contenu normatif et n'en à pas,ce n'est pas une règle de droit. POSITIVISME ET DROIT NATUREL Le XXème siècle est d'abord l'invention du positivisme,notamment avec Hans Kelsen qui effectue une critique de la justice. Il y eu des résistants au positivisme qui ont été de plus en plus nombreux après la II GM. Un certains nombres de religions se sont ré-appropriés le droit naturel. I/Critique positiviste du droit