Les Éternels

temporelle. Là-bas est « l’hiver éternel » (ligne 4), où le « silence dure des siècles » (ligne 9). Cette éternité naît de la solidité de la glace, qu’évoque l’allitération des dentales dans la deuxième phrase : « cathédrales sans religion de l’hiver éternel, enrobé dans la calotte glaciaire de la planète Terre ». L’idée de solidité éternelle apparente ainsi la glace à la planète elle-même par un jeu d’échos sonores : « cathédrales » / « calotte » ; « hiver éternel » [er eter] / « glaciaire » [er]

est de considéré ce monde comme un monde d’apprentissage. Car, une fois nés nous perdons toutes connaissances du monde éternel, pour justement pouvoir vivre en apprenant à se poser des questions qui se rapportent à ce monde dont nous n’avons plus de connaissances. Heureusement, des personnes sont là pour nous rappeler qu’il existe une autre vie après la mort, une vie éternelle où toutes connaissances passées et futures y sont rassemblées. Au fur et à mesure de notre vie d’ignorance les personnes

s’instaure entre la divinité (la beauté) et ses sujets (les poètes). Le texte met ainsi en relief, la capacité du poète à percevoir le beau, car elle est d’une forme parfaite, éternelle et immuable et la malhabileté à l’exprimer. D’abord, il semble que la beauté inspire les poètes parce qu’elle est une forme parfaite, éternelle et immuable. Dès le début, nous pouvons voir l’interpellation adressée aux « mortels » qui met en relation la beauté et ses admirateurs. Il y a une différence de durée d’existence

La finitude du monde ainsi que la briaveté de la vie humaine ayant été étudiées, il reste a interroger de maniére critique son propre esprit. La question de ['éternel cristallise désormais attention du poéte. Au deuxiéme quatrain, I'auteur apostrophe indirectement son lecteur & travers une question qu'il se pose a son Ame propre : « Que songes-tu, mon ame emprisonnée » (vers 5). L’éme est comme captive

sans cesser d’appartenir à la divinité, ou encore comme l’étincelle de feu divin qui, selon les Stoïciens, éclaire un instant l’âme humaine, et, à la mort du corps, se réunit au feu universel. On peut aussi être tenté de croire que cette essence éternelle, opposée à l’existence dans la durée, se réduit en fin de compte à une pure possibilité. Cependant un examen attentif montre qu’on [372] aurait tort de s’arrêter à ces deux interprétations. C’est ce que nous allons essayer de montrer rapidement avant

: chaque personne, entière et indépendante, cependant totalement reliée aux autres, reconnaît ce même état chez l’autre. Il en résulte un amour naturel et constant. L’amour véritable, c’est lorsqu’il y a amour d’âme à âme. L’amour pour l’âme est éternel; l’âme ne meurt jamais. Un tel amour est juste et procure une grande joie. L’attachement à ce qui est périssable ne l’est pas et apporte la peine. Quand prévaut l’amour spirituel, l’animosité, la haine, la colère ou la jalousie sont impossibles,

constater que l'histoire de Bérénice est bien dévorée d'un mal éternel. En effet, cette œuvre raconte avant tout l'histoire d'un amour impossible entre Titus et Bérénice. Deux êtres qui ont l'un pour l'autre une passion sans fin, voient leur amour sacrifié par les règles romaines qui n'admettent pas de rois et d'étrangers au règne. Bérénice étant reine de Palestine, Titus doit s'en séparer ou renoncer au pouvoir et à la gloire. Le mal éternel, c'est à dire le malheur et la douleur incessante des personnages

ainsi de toutes les choses sensibles et perceptibles. Or, une chose dépendante ne peut être éternelle car si tel était le cas, elle se passerait parfaitement de tout agent extérieur ; le fait qu'elle soit dépendante d'un agent extérieur signifie qu'elle n'est absolument pas éternelle. Par conséquent, il est certain que toutes les choses sensibles et perceptibles sont crées car tout ce qui n'est pas éternel ne peut qu'être l’oeuvre d'un créateur. La sensation que l'on a des choses crées est aussi indubitable

en dehors de l’église. Actuellement encore, elles doivent normalement se faire à l’extérieur. • Le prêtre interroge l’enfant : - N., que demandez-vous l’Eglise de Dieu ? R/ La Foi. - Que vous procure la Foi ? R/ La Vie éternelle. - Si donc vous voulez posséder la vie éternelle, observez les Commandements : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toimême. à - N., quid petis ab Ecclésia Dei ? • Le parrain et la marraine répondent

dans son ouvrage, exprime ouvertement le fait qu'il considére que la vérité réside dans l'énoncé et non dans la signification. Il considère notamment que la vérité réside dans les énoncés déclaratifs, qu'il nomme encore énoncés affinés ou énoncés éternels. Ces énoncés sont stables, permanents et ne sont sujets à aucune incertitude, tout comme leur vérité ou leur fausseté. Du fait de leur stabilité, ces énoncés seraient porteurs de vérité. Quine insiste également sur le fait que l'énoncé peut exister