Les Fenêtres Allitération

l’évocation des « rares fleurs » « odeurs » « aux vagues senteurs de l’ambre » aux vers 17,18, et 19. Le toucher avec « des meubles polis par les ans » au vers 16. Enfin l’ouïe, créée par la richesse des assonances nasales aux vers 19 à 23, des allitérations et des rimes rapprochées. Les sensations s’enrichissent en se mêlant ou en s’ajoutant les unes aux autres. Baudelaire tente à travers ce poème de créer une unité des sens, de la structure, reflétant ce paradis parfait où tout concorde, se suit

enjambements comme dans le poème de Verlaine Ariettes oubliées « Qui vas tantôt mourir vers la fenêtre/ Ouverte un peu sur le petit jardin » Le poète peut également travailler sur les sonorités. Il peut rendre compte de ce qu’il évoque par des sonorités particulières. Dans le poème Les luttes et les rêves de Hugo, on trouve dans le vers « Rumeur de la galère aux flancs lavés par l’onde » une allitération en « l », en liquides pour décrire la mer. De plus on peut concevoir

entêtantes, trop fiévreuse pour mon esprit docilement frêle. Dans le silence, ma peau s’électrise par la fraîcheur de la pièce, je suis une âme effarante errant dans une chambre impersonnelle, une simple âme allogène damnée aux oubliettes. Des fenêtres entrouvertes, ne laisse passer qu’une fine et légère brise d’air fraîche, arrivant à mon œillade. Mes pieds nus frôlent le sol d’une douceur infantile, comme si, à sa juste valeur, celui-ci voulait me conduire étroitement vers un chemin indiscernable

« dans notre bouche », l'ouïe avec diverses allitérations en [m] « masse amorphe », en [r] ou encore en [f] « fleurs fanent ». Mais, il employera également des métaphores géographiques, géologiques et florales offrant la vision d'un monde extraordinaire contenu dans un banal morceau de pain. Aussi, Charles-François Panard, va lui l'écrire sous la forme d'un calligramme représentant le verre qu'il met à l'honneur. Quant à Baudelaire dans son poème sur les fenêtres, il ne s'attardera pas sur les caractéristiques

s'étendre Un coteau vert, que le couchant jaunit, Puis un château de brique à coins de pierre, Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs, Ceint de grands parcs, avec une rivière, Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ; Puis une dame, à sa haute fenêtre, Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens, Que, dans une autre existence peut-être, J'ai déjà vue... - et dont je me souviens ! Impressions de lecture. Dès la première lecture du poème, on peut voir une référence à la musique qui sera présente

GRADATION DESCENDANTE, (DISP.) = disposition des termes selon une importance décroissante. Les vieux ne bougent plus (...) leur monde est trop petit Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit. (J. Brel) HARMONIE IMITATIVE, (PHON.) = évocation du son produit par la chose signifiée V. allitération. POUR QUI SONT CES SERPENTS QUI SIFFLENT SUR NOS TETES ? (J. Racine) HENDIADYN, M - (DISP.) OU HENDIADIS = deux mots compléments sont coordonnés. PENCHE SUR L'ONDE

|Montrer l’épanchement ou l’exaltation | |Figures d’intensité (hyperbole, anaphore…) | | |Allitérations Assonances |Musicalité et langage expressif | |Rythme binaire ou ternaire |

mère fanatique, d’autant plus exaltée qu’elle avait été plus déçue dans son amour, plus trompée dans ses espérances. Il lui fallait toujours le berceau près de son lit, puis, quand elle put se lever, elle resta des journées entières assise contre la fenêtre, auprès de la couche légère qu’elle balança. Guy de Maupassant, Une vie (1883) Consignes Vous allez réaliser une lecture analytique partielle de ce texte en suivant point par point la « Méthode à suivre » ci-dessous. Cette lecture répondra à la

actanciel. La poésie demande une mise en forme bien particulière, beaucoup plus exigeante. Elle obéit à une structure précise, est composé de vers et de rimes afin de créer un rythme, une concentration des effets sonores du signifiant (assonance, allitération) et jeux sur le signifié (métaphores). Les Contemplations répondent parfaitement à tous ces critères. Sur le plan structurel, on peut citer deux sortes de strophes qui reviennent en permanence dans le recueil. Son quatrain d’octosyllabes est assez

nostalgie, le regret, la tristesse, la joie… Modalités interrogatives et exclamatives Apostrophes, interjections Figures d’intensité (hyperbole, anaphore…) Souligner l’expression des états d’âme et des émotions Montrer l’épanchement ou l’exaltation Allitérations Assonances Rythme binaire ou ternaire Musicalité et langage expressif Le registre lyrique est particulièrement présent en poésie et dans les écrits romantiques (XIXème siècle). Exemple : « Tout est si calme autour de moi !et mon âme est si paisible