Les Feux Tchekhov

division d’infanterie, je remarquai les côtés faibles de leur tactique. Les bombardements d’artillerie et de mortiers étaient faits isolément, non pas en profondeur mais seulement sur les premières lignes. On ne remarquait pas de manœuvre des feux de grande envergure au cours du combat. Durant mes années d’étude à l’académie militaire Frounzé, j’avais étudié de nombreuses opérations des Allemands sur le front occidental pendant la Première Guerre Mondiale. Les opinions des généraux allemands

les hommes ont fait de beau et de bien, ils l'ont construit avec leurs rêves..." [ Bernard Moitessier, extrait de "La longue route" ] "L’amour est un châtiment. Nous sommes punis de n’avoir pas pu rester seuls." [ Marguerite Yourcenar, extrait de "Feux" ] "Les proverbes sont de courtes maximes tirées d’une longue expérience." [ Miguel de Cervantès ] "Il n'y a que le premier pas qui coûte." [ Marie du Deffand ] "On fait tout avec de l'argent, excepté des hommes." [ Auguste Detœuf, extrait de "Propos

les hommes ont fait de beau et de bien, ils l'ont construit avec leurs rêves..." [ Bernard Moitessier, extrait de "La longue route" ] "L’amour est un châtiment. Nous sommes punis de n’avoir pas pu rester seuls." [ Marguerite Yourcenar, extrait de "Feux" ] "Les proverbes sont de courtes maximes tirées d’une longue expérience." [ Miguel de Cervantès ] "Il n'y a que le premier pas qui coûte." [ Marie du Deffand ] "On fait tout avec de l'argent, excepté des hommes." [ Auguste Detœuf, extrait de "Propos

talent d'écrivain. Il en voit les limites et on le trouve même un peu sévère à son endroit. Il est vrai qu'il est aiguillonné par le La Quinzaine littéraire, du 1'" au 15 décembre 1969 désir d'approcher en perfection deux grands modèles: l'un, Tchékhov, qu'on pourrait appeler son maître de vie (pour ne pas dire de morale), l'autre à qui il ressemble davantage par sa mobilité d'esprit, sa curiosité en tous domaines, son intelligence, son côté de brillant touche-à-tout : « Diderot est mon maître

histoire, je l’ai tue pendant des années sachant qu’elle ne susciterait qu’incrédulité, voire pis encore, chez l’auditeur auquel je la confierais. Chacun d’entre nous a pourtant, un jour ou l’autre, frôlé ce monde obscur où les certitudes ne sont plus que feux follets errant sur le champ dévasté de la raison, où l’attirance morbide de l’étrange repousse sans vergogne la rationalité du réel qui nous entoure. Cette histoire, je l’ai tue, souhaitant l’oublier. Mais elle est en moi, plus présente que jamais

naturalisme. Le réalisme littéraire naquit en France avec certaines œuvres d'Alfred de Musset et de Balzac et prit une forme plus achevée avec les romans de Gustave Flaubert, les nouvelles de Guy de Maupassant et les romans d'‫ة‬mile Zola. En Russie, Anton Tchekhov se fit l'ambassadeur du réalisme dans ses pièces et dans ses nouvelles. La romancière George Eliot introduisit le réalisme dans la fiction anglaise; comme elle l'écrivit dans Adam Bede (1859), son intention était de donner une «représentation fidèle

naturalisme. Le réalisme littéraire naquit en France avec certaines œuvres d'Alfred de Musset et de Balzac et prit une forme plus achevée avec les romans de Gustave Flaubert, les nouvelles de Guy de Maupassant et les romans d'‫ة‬mile Zola. En Russie, Anton Tchekhov se fit l'ambassadeur du réalisme dans ses pièces et dans ses nouvelles. La romancière George Eliot introduisit le réalisme dans la fiction anglaise; comme elle l'écrivit dans Adam Bede (1859), son intention était de donner une «représentation fidèle

carotte, dans laquelle l'auteur, avec beaucoup de mesure, traite le thème de la haine d'une mère pour son fils, thème douloureux qu'Hervé Bazin reprendra dans Vipère au poing. Les critiques sont unanimes à rapprocher Jules Renard de son contemporain Tchékhov: les deux auteurs ne se préoccupent guère de construire une intrigue savante, mais ils recherchent la vérité par une succession de petites touches qui dessinent le portrait des personnages peu à peu, avec un réel saisissant. 6. Le Théâtre du Boulevard

perpétuellement traversée par les éclairs du nèon d'un commerce voisin : celui de la pharmacie Beaubien. Cette enseigne lumineuse, inutile aux petites heures du matin, rythme la vie de Cuirette et d'Hosanna. D'ailleurs, si elle rappelle un peu les éclairages des feux de la rampe, elle ne luit que par intermittence et on pourrait y voir un signe de danger. Hosanna y tient, Cuirette I'abhorre, comme il abhorre le parfum «cheap» dont s'asperge abondamment son compagnon. Tout leur espace est envahi par ce parfum, et

pièces dites « classiques » sur le récepteur : « Je trouve que les metteurs en scènes montrent beaucoup trop de théâtre de « répertoire ». Un metteur en scène se croit héroïque s’il montre un auteur d’aujourd’hui au milieu de six Shakespeare ou Tchékhov ou Marivaux ou Brecht. Ce n’est pas vrai que des auteurs qui ont cent ou deux cents ou trois cents ans racontent des histoires d’aujourd’hui ; on peut toujours trouver des équivalences ; mais non, on ne me fera pas croire que les histoires d’amour