Les Firmes Transnationales

(RSE4) des entreprises canadiennes oeuvrant à l’étranger. Par la suite, nous examinerons les effets et limites de l’approche canadienne en matière de RSE. Nous attarderons au phénomène des codes de conduite « volontaires » émanant des sociétés transnationales (STN) elles-mêmes, de même qu’aux multiples initiatives de la société civile (actionnariat militant, investissements « éthiques », etc.) visant à palier un certain retrait de l’État dans la réglementation des STN. Dans un troisième temps, nous

grandes configurations qui ont conduit à la mise en place de la mondialisation (reprise par l’OCDE) : (voir tableau récapitulatif des trois configurations) La configuration internationale (flux de biens et services) La configuration transnationale (flux d’IDE et implantations à l’étranger) La configuration globale (réseaux mondiaux) 1 – La configuration internationale : La justification de l’échange international par la théorie économique La théorie du libre échange : théorie

Pré-requis gains à l’échange, spécialisation, échange marchand. Notions à acquérir Avantage comparatif, dotation factorielle, libre échange et protectionnisme, commerce intra-firme, compétitivité prix et hors prix, délocalisation, externalisation, firmes multinationales. Sensibilisation : Qu’est-ce que le commerce international ? Activité 1 Document n° 1 « Designed by Apple in California. Assembled in China ». La mention gravée au dos de chaque iPod et de chaque iPhone pourrait donner à penser

dont les Etats perdent progressivement la maîtrise. La rapidité des transactions financières, l'adoucissement des règles relatives à l'investissement et la révolution des transports ont en effet rendu possible les délocalisations, qui permettent aux firmes multinationales d'effectuer d'importantes économies, en s'installant dans les pays où la main d'œuvre est meilleure marché. Le phénomène des délocalisations est devenu un problème majeur dans les pays riches, dont les ouvriers peu qualifiés sont en

échange de marchandises, de services, de capitaux, de personnes, de technologies, de communication). Ces derniers ont été favorisés par l’accroissement de la concurrence, des droits de douane et des coûts de transport moins élevés qui incitent les firmes à s’ouvrir au monde. Mais la principale raison qui explique ce phénomène est le besoin d’avoir accès à des produits absents du pays d’origine (problème de climat, absence de ressources naturelles, manque de compétence…). Parmi les sociétés qui cherchent

envisager d'autres acteurs de la mondialisation: les firmes transnationales. II met en évidence la stratégie de «segmentation géographique» (dissociation spatiale de la production et de la gestion), fonctionnelle (production, gestion, recherche: division internationale du travail) et sociale (ouvriers/cadres/ingénieurs) d'une FTN. ·En effet, Nbtire profit 'Cie la petenUa#té -de enaque territoire poiJf rester compétitif. Elle fait partie de ces firmes sans usine : la production est sous traitée dans

économie puissante 1. Les facteurs de la puissance La France est l’un des cinq plus grands espaces productifs au monde et la cinquième économie mondiale depuis 1900. 2. Le poids des FTN La France possède de très grandes firmes transnationales (FTN) dont certaines comme Axa, Vinci, Alstom, L’Oréal, LVMH… sont leader mondial dans leur secteur d’activités. Dans plusieurs domaines également comme les énergies renouvelables, l’aéronautique, les travaux publics, la grande distribution

moderne». Jusqu'il y a peu, ce type de débat n'avait pas cours. Tous pensaient que le libre-échange et la liberté d'investissement des entreprises étaient les meilleurs moyens de stabiliser l'économie mondiale. Aujourd'hui, les firmes multinationales - ou transnationales, comme les appelle plus justement la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) - n'ont jamais été aussi à l'aise dans une économie mondialisée. Celle-ci, que les Anglo-Saxons nomment «globalization»

totalité. La globalisation s’exprime à de multiples niveaux : l’intensification des échanges commerciaux, des flux d’investissements internationaux, l’unification des marchés financiers, l’intégration mondiale de la production avec l’essor des firmes transnationales, la standardisation de la technologie (et même de la culture), le développement d’Internet, etc. La globalisation est presque toujours associée à l’affaiblissement, voire au dépérissement des États. La toute puissance des marchés (et notamment

d’investissement dans le monde avec 362 milliards de dollars d’IDE entrant et 195 milliards de dollars d’IDE sortant. 2. Des acteurs européens fortement impliqués dans le système mondial Trois acteurs font de l’UE un pôle de la mondialisation 1) Les firmes transnationales (les entreprises européennes) : • Royal Dutch Shell est une entreprise pétrolière qui se trouve au Royaume-Uni et aux Pays-Bas • BP est une entreprise pétrolière qui se trouve au Royaume-Uni • Axa est une entreprise d’assurance qui se