Les Fées Schéma Narratif

dès le plus jeune âge mais se développe particulièrement à partir de quatre ou cinq ans dans le « stade phallique » du développement de l’enfant. C’est en effet, au cours de cette période de 7 8 9 9 BETTELHEIM, Bruno, Psychanalyse des contes de fées, Robert Laffont, 1976 DJENATI, Geneviève, Psychanalyse des dessins animés, Paris : L’Archipel, 2001, 231 p GIANINI BELOTTI, Elena, Du côté des petites filles, Paris : des Femmes, 1994, 206 p 8 Dagorne Elaine Introduction différentiations

Princesse de Montpensier : autour de la princesse, se pressent quatre hommes amoureux dont Mme de Lafayette détaille le passé et la généa logie, notions sans doute familières aux lecteurs du XVIIe siècle mais d’une grande complexité pour les élèves ; le schéma des relations entre les personnages (voir Annexe 1) les guidera dans leur lecture. Suggestion : sur ce modèle, on pourrait demander aux élèves de représenter les rapports entre les personnages de La Comtesse de Tende. La cour des Valois, les guerres

terme fable peut qualifier un roman, un film, s’ils nous délivrent un message moral. A Le conte philosophique ➜ 1. Qu’est-ce qu’un conte philosophique ? n Le conte philosophique, comme son nom l’indique, emprunte au conte et à la phi- fées de Perrault). La traduction des contes des Mille et Une Nuits va apporter le goût de l’exotisme. n Le conte philosophique combine ces différents aspects. Il peut être défini comme un récit invraisemblable et merveilleux, qui intègre une quête de

moderne, le terme fable peut qualifier un roman, un film, s’ils nous délivrent un message moral. A Le conte philosophique ➜ 1. Qu’est-ce qu’un conte philosophique ? n Le conte philosophique, comme son nom l’indique, emprunte au conte et à la phi- fées de Perrault). La traduction des contes des Mille et Une Nuits va apporter le goût de l’exotisme. n Le conte philosophique combine ces différents aspects. Il peut être défini comme un récit invraisemblable et merveilleux, qui intègre une quête de la

comme « une ample comédie à cent actes divers ». Mais on y trouve aussi des éléments romanesques et épiques. n Si le « corps » de la fable est l’objet d’un travail stylistique précis, il n’en reste pas moins que c’est son âme qui lui donne un sens. fées de Perrault). La traduction des contes des Mille et Une Nuits va apporter le goût de l’exotisme. n Le conte philosophique combine ces différents aspects. Il peut être défini comme un récit invraisemblable et merveilleux, qui intègre une quête de la

considéré à tort comme sarcastique – est toujours associé à une sensibilité aux aguets. Séquence 2 – FR10 27 © Cned – Académie en ligne 1 Lecture d’extraits A Présentation du conte 1. Le conte Le conte est un sous-genre du genre narratif (ce qui ne signifie pas qu’il est un genre mineur mais une sous-catégorie du roman). Longtemps présenté de façon orale dans des époques et des pays différents, il présente des constantes indépendantes de son lieu d’origine. Frappés par ces ressemblances

la tête d’Alice. Ces bouleversements étant mis en perspective avec ceux de l’adolescence, on peut déjà se douter qu’ils entraîneront une perte de repères. Alice étant l’héroïne du récit, elle est celle à qui le lecteur va s’identifier, c’est un schéma fréquent en littérature. Mais comment peut-on s’identifier à quelqu’un ayant perdu tous ses repères identitaires? En effet, la question qui transparaît dans le livre de Lewis Carroll est: « Qui suis-je ? », question à laquelle il est difficile de

le sourire – considéré à tort comme sarcastique – est toujours associé à une sensibilité aux aguets. Séquence 2 – FR10 27 © Cned – Académie en ligne 1 Lecture d’extraits A Présentation du conte 1. Le conte Le conte est un sous-genre du genre narratif (ce qui ne signifie pas qu’il est un genre mineur mais une sous-catégorie du roman). Longtemps présenté de façon orale dans des époques et des pays différents, il présente des constantes indépendantes de son lieu d’origine. Frappés par ces ressemblances

les 9 On trouvera présentés dans Dispositifs pour l’analyse des textes et des images (Hébert, 2001) quelques-uns de ces dispositifs : homologation, carré sémiotique (Greimas), carré véridictoire (Greimas), modèle actantiel (Greimas), programme narratif (Greimas), analyse figurative/thématique/axiologique (Greimas et Courtés), analyse thymique (Hébert), analyse isotopique (Rastier), graphe sémantique (Rastier), dialogiques onto-véridictoire (Rastier). Il en existe bien d‘autres, par exemple : la

du lai où interviennent des êtres faés, celle de la chanson, qui met l'amour au premier plan. C'est, on l'a dit, cette triple ascendance qui permet de rendre compte du travail de l'auteur, qui est au premier chef un écrivain. Les motifs narratifs du Bel Inconnu sont, on le sait, d'origine celtique, mythologiques ou folkloriques : le Fier Baiser comme les enchantements à l'Île d'Or sont traditionnels et bien repérés. Ce n'est donc pas tant dans sa matière narrative que dans son traitement