Les Glaneuse

des hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise ! XI. LA FEMME SAUVAGE ET LA PETITE-MAÎTRESSE « Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié ; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets. « Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur ; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être et

des hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise! XI. La Femme sauvage et la petite-maîtresse "Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets. "Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être et l'accablement

que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise ! – 23 – XI. La Femme sauvage et la petite-maîtresse « Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié ; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets. « Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur ; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être et l’accablement

hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise ! – 23 – XI. La Femme sauvage et la petite-maîtresse « Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié ; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets. « Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur ; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être et l’accablement

des hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise ! XI La femme sauvage et la petite-maîtresse « Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié ; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets. » Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur ; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être et l’accablement

hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise! XI La femme sauvage et la petite maîtresse "Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets. "Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être et l'accablement

hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise!XILa femme sauvage et la petite maîtresse "Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets. "Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être

l’apogée de la classe ouvrière. Ces toiles témoignent également de l’évolution de l’art. Les Glaneuses, huile sur toile de Jean-François Millet. Millet représente le courant réaliste né au milieu du XIXe siècle. Il est resté célèbre pour ses représentations des travaux des champs : L’Angélus et Les Glaneuses sont des tableaux connus dans le monde entier. Deux plans composent ce tableau : au premier plan, les glaneuses, une maigre poignée d’épis à la main poursuivent leur travail tandis que l’ombre qui

littérature démodée ». Lui, qui aimait les libretti de Favart, a peut-être voulu faire une tentative pour exprimer une vision moderne dans la forme qu'affectionnaient les poètes du XVIIIe siècle. Il a pu aussi se souvenir d'un poème de Demeny dans ‘’Les glaneuses’’ sur ‘’Ceux qui bâtissent Paris’’. Au point de vue du rythme, la construction est extrêmement libre ; la plupart des octosyllabes sont «faux» ou du moins réclament les « élisions naturelles» à la manière de Paul Fort : «À quatre heur(es) du matin

littérature démodée ». Lui, qui aimait les libretti de Favart, a peut-être voulu faire une tentative pour exprimer une vision moderne dans la forme qu'affectionnaient les poètes du XVIIIe siècle. Il a pu aussi se souvenir d'un poème de Demeny dans ‘’Les glaneuses’’ sur ‘’Ceux qui bâtissent Paris’’. Au point de vue du rythme, la construction est extrêmement libre ; la plupart des octosyllabes sont «faux» ou du moins réclament les « élisions naturelles» à la manière de Paul Fort : «À quatre heur(es) du matin