Les Gorges Froides Desnos

inflexible sur ses règles et ses emplois. Acis, vous connaissez ? Que dites-vous ? Comment ? Je n’y suis pas ; vous plairait-il de recommencer ? J’y suis encore moins. Je devine enfin : vous voulez, Acis, me dire qu’il fait froid : que ne disiez-vous : « Il fait froid » ? Vous voulez m’apprendre qu’il pleut ou qu’il neige ; dites : « Il pleut, il neige. » (…) Mais, répondez-vous, cela est bien uni et bien clair ; et d’ailleurs, qui ne pourrait pas en dire autant ? Qu’importe, Acis ? Est-ce

catholique. 7. Le narrateur s’amuse à revivre cette époque, portant sur lui-même et l’école des Sœurs un regard sans complaisance. Il dénonce ainsi à demi-mots la naïveté qui le conduisait à donner son argent à celui qu’il juge à présent être un « froid séducteur ». Il montre la piètre valeur éducative de l’école des sœurs : les principales matières d’enseignement sont le découpage de vêtements usagés pour leur recyclage en literie d’hôpital (l. 10-11). Il dévalorise enfin son comportement affecté

des haut-plateaux du massif du Vercors. La configuration d'ensemble du paysage, avec une vaste plaine cultivée, un champ qui peut être de blé avec des coquelicots, et en arrière-plan des conifères et des falaises de calcaire pouvant constituer des gorges ou des canyons, tout cela confirme une telle localisation. La date de 1937 et la présence de fleurs dans la vaste étendue du premier plan plaident pour une période estivale, au moment où, après un séjour en Cornouailles en juillet 1937, Man Ray est

l’arrivée de Maigret à son bureau, par un échange téléphonique, par le déplacement de Maigret pour aller chez Coméliau (« quelques minutes » seulement d’après le récitatif dans la septième vignette), et enfin par une conversation avec Coméliau. une froide atmosphère, des relations distantes avec ses collaborateurs. 5. Le juge Coméliau est en colère car il croit que Maigret a effectué une arrestation sans le lui dire : ce sont les vignettes 4 et 7 qui nous l’apprennent. 6. En réalité Maigret, à ce

tous les deux ; mais il avait une telle foi en Dieu qu'il était sûr et certain, s'il obtenait le combat, que nul n'oserait s'armer ni brandir une épée contre lui. Il se croyait en mesure de se défendre en champ clos. Aussi se garda−t−il avec sang−froid de toute violence devant Marc, mais s'il avait su ce qu'il en était et ce qui allait advenir, il aurait tué les trois félons, sans que le roi pût les sauver. Hélas ! mon Dieu, pourquoi les a−t−il épargnés ? Il s'en serait trouvé mieux. Le bruit court

et celui qui n’en juge que par des règles en juge mal ». Voltaire, « Lettres philosophiques ». « Que m’importent tes passages de ton savant, ton dessin pur et correct, la vigueur de ton coloris, la magie de ton clair-obscur, si ton sujet me laisse froid ? La peinture est l’art d’aller à l’âme par l’entremise des yeux ». Diderot, « Salon de 1759 ». « Toute la peinture est dans les sacrifices et les partis pris ». Francisco de Goya. « La peinture n’est que de la morale construite ! ». Stendhal. « Le

de notes quelques résolutions : « Élaguer, affûter [...] Éviter les superlatifs, les tout, les rien, les tout le monde et ainsi de suite. Çà et là, des phrases brèves, flottantes, essoufflées – gutturales et sauvages – des phrases arrachées à des gorges – la syntaxe en lambeaux [...] Un livre serré, ruisselant densément, sans fioritures. Comme si l’on errait dans les méandres mêmes du cerveau. Être un enfant, avec les peurs et les plaisirs extrêmes d’un enfant. Être dans le corps d’un enfant qui

de notes quelques résolutions : « Élaguer, affûter [...] Éviter les superlatifs, les tout, les rien, les tout le monde et ainsi de suite. Çà et là, des phrases brèves, flottantes, essoufflées – gutturales et sauvages – des phrases arrachées à des gorges – la syntaxe en lambeaux [...] Un livre serré, ruisselant densément, sans fioritures. Comme si l’on errait dans les méandres mêmes du cerveau. Être un enfant, avec les peurs et les plaisirs extrêmes d’un enfant. Être dans le corps d’un enfant qui

quelques résolutions  : «  Élaguer, affûter [...] Éviter les superlatifs, les tout, les rien, les tout le monde et ainsi de suite. Çà et là, des phrases brèves, flottantes, essoufflées – gutturales et sauvages – des phrases arrachées à des gorges – la syntaxe en lambeaux [...] Un livre serré, ruisselant densément, sans fioritures. Comme si l’on errait dans les méandres mêmes du cerveau. Être un enfant, avec les peurs et les plaisirs extrêmes d’un enfant. Être dans le corps d’un enfant

quelques résolutions  : «  Élaguer, affûter [...] Éviter les superlatifs, les tout, les rien, les tout le monde et ainsi de suite. Çà et là, des phrases brèves, flottantes, essoufflées – gutturales et sauvages – des phrases arrachées à des gorges – la syntaxe en lambeaux [...] Un livre serré, ruisselant densément, sans fioritures. Comme si l’on errait dans les méandres mêmes du cerveau. Être un enfant, avec les peurs et les plaisirs extrêmes d’un enfant. Être dans le corps d’un enfant