Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes

François, adossée à une planchette contre ses légumes, regardait, ne voyait rien, dans la maigre lueur jetée à gauche par la petite lanterne carrée, qui n’éclairait guère qu’un des flancs luisants de Balthazar. – Eh ! la mère, avançons ! cria un des hommes, qui s’était mis à genoux sur ses navets… C’est quelque cochon d’ivrogne. Elle s’était penchée, elle avait aperçu, à droite, presque sous les pieds du cheval, une masse noire qui barrait la route. – On n’écrase pas le monde, dit-elle, en sautant à

François, adossée à une planchette contre ses légumes, regardait, ne voyait rien, dans la maigre lueur jetée à gauche par la petite lanterne carrée, qui n’éclairait guère qu’un des flancs luisants de Balthazar. – Eh ! la mère, avançons ! cria un des hommes, qui s’était mis à genoux sur ses navets… C’est quelque cochon d’ivrogne. -3- Elle s’était penchée, elle avait aperçu, à droite, presque sous les pieds du cheval, une masse noire qui barrait la route. – On n’écrase pas le monde, dit-elle, en

et la petite Tailleuse chinoise qui est un succès public et critique (250 000 exemplaires vendus la 1re année). La diffusion est internationale. Il prévoit alors de faire le tournage des Filles du Botaniste, histoire d’amour homosexuelle entre deux femmes. 2003 : Le Complexe de Di reçoit le prix Femina Médicis. 2003 : traduction chinoise de Balzac et la petite Tailleuse chinoise, désormais disponible en Chine 2006 : sortie en France des Filles du Botaniste. © tous droits réservés au CRDP de Paris

camarade, les joues terreuses, la face tendue vers Paris, qui, un à un, les dévorait, par la rue béante du Faubourg-Poissonnière. Cependant, aux deux coins de la rue des Poissonniers, à la porte des deux marchands de vin qui enlevaient leurs volets, des hommes ralentissaient le pas; et, avant d'entrer, ils restaient au bord du trottoir, avec des regards obliques sur Paris, les bras mous, déjà gagnés à une journée de flâne. Devant les comptoirs, dés groupes s'offraient des tournées, s'oubliaient là, debout

s’inspire de la jeunesse de sa mère vécue pendant la Seconde guerre mondiale. Enfin, la région natale niçoise ainsi que les événements de la guerre surgissent dans le roman « Etoile errante » publié en 1990. Le Clézio décrit l’histoire de deux jeunes femmes, d’une Juive et d’une Palestinienne, qui s’enfuient devant la terreur nazie. Entre autre, l’écrivain collabore vivement avec sa femme Jemia. Ensemble, ils donnent naissance aux « Sirandanes » en 1990, une transcription des joutes de devinettes

étaient pas. La tradition ‑ au sens le plus méprisable du terme, peut-être ‑ leur manquait, l'évidence, la jouissance vraie, implicite et immanente, celle qui s'accompagne d'un bonheur du corps, alors que leur plaisir était cérébral. Trop souvent, ils n'aimaient, dans ce qu'ils appelaient le luxe, que l'argent qu'il y avait derrière. Ils succombaient aux signes de la richesse ; ils aimaient la richesse avant d'aimer la vie. Leurs premières sorties hors du monde estudiantin, leurs premières incursions

entre Françoise et le maître d'hôtel. Lectures pour tous est le titre d'un magazine dont la publication commença en 1898 et prit fin en 1939. 73. Une addition sur la mort de Saint-Loup. "En entraînant ses hommes à l'attaque" est biffé et remplacé par "en protégeant la retraite de ses hommes". L'aristocratie du coeur est la vraie noblesse et elle dépasse les passions de la guerre. Saint-Loup, par la modestie, par le silence, dépasse ainsi Charlus et le charlisme. Sa mort est évoquée juste après

nauséabonds au point d'en incommoder la population. On avait beau fermer hermétiquement portes et fenêtres, il flottait toujours un infâme relent irritant les narines. Une odeur âcre, lourde, terrible. Pour se protéger, les femmes s'inondaient de parfums capiteux. Les hommes s'affublaient de masques en plastique poreux ou de filtres à charbon actif, à peine plus discrets que les véritables masques à gaz. Lorsque les gens rentraient chez eux, leurs vêtements restaient imprégnés de cette puanteur

............................................ 236 I Corinthiens XI, 1-3: Imiter Paul ........................................................................................................................ 236 I Corinthiens XI, 4-7: Le voile des femmes – Règle pour les prophéties ........................................................... 240 I Corinthiens XI, 8-16: La femme, gloire de l'homme ........................................................................................ 246 I Corinthiens

montaient des éclats de voix canailles, mêlés à des rires et à des jurons. C’était comme la déverse d’un égout : toute la domesticité de la maison était là, à se satisfaire. Octave se rappela la majesté bourgeoise du grand escalier. Mais les deux femmes, averties par un instinct, s’étaient retournées. Elles restèrent saisies, en apercevant leur maître avec un monsieur. Il y eut un léger sifflement, des fenêtres se refermèrent, tout retomba à un silence de mort. – Qu’est-ce donc, Lisa ? demanda Campardon