Les Ingérences Dans Les Affaires Intérieures D Un Pays Peuvent Elles Se Justifier

Mali. La France apparaît ainsi, actuellement, comme le pays le plus agressif de la planète. Même les USA paraissent, en comparaison, plus réservés, dans le rôle de gendarme. Et s’il y a une distribution des tâches dans ce rôle, on peut dire que la France fait preuve dans le sien d’un zèle particulier. C’est inquiétant. Car cet Etat par deux fois, en Libye et maintenant au Mali, est venu, avec ses armées, aux frontières de l’Algérie et des pays du Maghreb. Chaque Algérien, chaque Nord-Africain, ressent

amené à une prise de conscience des risques mortels que pareils conflits font courir aux pays et surtout aux régimes africains. La région des Grands Lacs, en continuant de symboliser les drames africains, est devenue l’épicentre d’où partent, en cercles concentriques, des crises vers des pays naguère considérés stables. Les conflits dans cette région n’ont pas été contenus à l’intérieur des frontières des pays concernés. Leurs voisins ont subi les effets pervers des crises avec des flots de réfugiés

l'objectif de construire un État et des institutions démocratiques dans ce pays. Toutefois, la présence américaine sur le sol Afghan s’est traduite par un fiasco américain complet marquant l’échec définitif d’un concept appelé state building. À l'origine de ce concept se trouve l’idée que les puissances « civilisées » auraient le droit d'employer la force pour apporter la civilisation, voire un gouvernement démocratique aux pays « arriérés » ou subissant la tyrannie. Dans une intervention télévisée le

le contexte de l'intervention humanitaire. D'un côté, il est clair que les droits de la personne ne relèvent plus strictement de la juridiction domestique d'un Etat, comme le souligne l'Acte Final de l'accord Helsinki. Ainsi, les chefs d'Etats ne peuvent plus se réfugier derrière le principe de la souveraineté territoriale pour violer les droits des citoyens. Or, de l'autre côté, il y a toujours de plus en plus d'innocents qui souffrent lors de conflits armés. Dès lors, peut-on intervenir lorsque

décidé de le définir selon l'objet ou les relations régies par ce système. Mr Nys a tenté en 1974 de définir le DIP comme l'ensemble des principes admis par les nations civilisées et indépendantes pour régler les rapports qui existent ou peuvent naître entre elles. Cependant, cette manière de définir le DIP est restrictive. Ex : Relations Etat-particulier : cela relève d'abord du droit interne, mais si le problème ne se résout pas à ce niveau-là, le dossier partira à une juridiction supérieure, juridiction

établi en droit international public. Seul l’État a un territoire (les organisations internationales n’en ont pas, elles ont un siège). Et tout État a un droit légitime à exercer sa souveraineté territoriale sur un territoire délimité par des frontières. Le territoire est le cadre d’exercice des compétences étatiques. Les dimensions du territoire étatique sont indifférentes. Elles peuvent être très réduites. Leurs variations sont également indifférentes dès lors que le territoire ne disparaît pas entièrement

et issu d’un passé historique. Le premier signe de l’existence d’un Etat est donc la permanence dans l’espace et le temps d’une communauté humaine. Aussi, ce peuple est régi par un ensemble d’institutions politiques, juridiques et administratives. Elles sont impersonnelles et permanente. C’est donc dans ce deuxième signe que nous retrouvons la notion de souveraineté, essentielle quant à l’étude de notre sujet. Enfin le troisième signe est l’existence d’un sentiment de loyauté au profit de l’Etat,

du cynisme et des intérêts de puissance. Ce fut sans doute le cas dans les années soixante-dix, lors de l’émergence des ONG « sans frontières » ; mais aujourd’hui l'humanitaire est devenu une ressource comme une autre pour les grandes puissances. Elles l'instrumentalisent soit pour occulter leur absence de volonté politique dans un conflit (Yougoslavie, Rwanda), soit pour le mettre au service de leur désir d'hégémonie (Kosovo, Irak). C’est dans ce contexte qu’est apparue en 2002 l’idée qu’il est

souveraineté issues des organisations intergouvernementales 4.1.2 Le rôle d'influence des organisations non gouvernementales 4.1.3 Les entreprises privées mondialisées 4.2 Les enjeux de la mondialisation pour la souveraineté 4.2.1 Défense et sécurité intérieure 4.2.2 Droits de l'homme 4.2.3 Économie 4.2.4 Culture 4.2.5 Information 4.3 Construction européenne 4.3.1 Piliers de l'Union européenne 4.3.2 Équilibre entre souveraineté, supranationalité et coopération intergouvernementale 5 Théoriciens

l'univers juridique contemporain L'univers juridique est composé d'ordres juridiques nationaux et de l'ordre juridique international, cad universel. Celui ci permet et à permis la naissance d'ordres juridiques internationaux partiels, spécifiques, qui peuvent aller loin dans leur spécificité par rapport à l'ordre international universel. Ex: l'ordre communautaire [Le DIP ne se définit pas par son contenu et n'a pas que pour objet la réglementation de la conduite des Etats entre eux, c'est certes