Les Jacobins

convictions orléanistes. Après la prise de la Bastille, il accompagne le duc à Londres. De retour à Paris, il s’inscrit au Club des Jacobins en 1790. Les adversaires de la Révolution ont exagéré l’importance de son rôle, attribuant à Laclos l’invention de la fable des brigands qui provoqua l’armement du peuple et la constitution des gardes nationales ; la direction secrète des Jacobins, dont il rédigea le journal, demandant la déchéance de Louis XVI et la proclamation de la République (lors de la fuite à Varennes)

déclarant qu’un tel mode d’élection aurait exclu Jésus-Christ ou Jean-Jacques Rousseau. Son journal est suspendu après la manifestation du Champ-de-Mars du 17 juillet 1791, bien qu’il n’ait lui-même pas participé à cet événement. Un autre journaliste jacobin, Joseph Du Saulchoy, par admiration pour lui, prendra la relève et fera publier le journal jusqu'en décembre 1791. Le mariage avec Lucile Camille Desmoulins épouse Anne Lucile Laridon-Duplessis le 29 décembre 1790 en l'église Saint-Sulpice à Paris

Convention de 749 membres, on distingue trois groupes : Les girondins, soutenu par les provinces ils sont de la petite bourgeoisie ils sont républicains et attachés à la légalité. Les montagnards, républicains, membre aussi du club des jacobins et Robespierre s’impose. Ils sont plus radicaux que les girondins, ils s’appuient sur Paris et soutiennent la commune. Le marais (ou la plaine), groupe important mais sans réelle ligne politique il sont plutôt modérés et ils suivent dans un

d’Europe sont des raisons suffisantes pour décider d ‘une question aussi sérieuse » En effet , le roi exploitant la division politique régnant au sein du club , a propos de la guerre , constitua un ministère jacobin ou les amis de Brisot furent dominants . cette immiscions du roi dans le club jacobin par l ‘intermédiaire de ces nominantions est bien entendue vue par Robespierre devenue adversaire de Brisot a propos de la guerre une grossière manipulation destiné a affaiblir la France et a rétablir la

bourgeoisie éclairée contre la vague populaire Jacobine et centralisatrice, les Girondins se heurtèrent à la Commune de Paris, qui finit par les éliminer (mai-octobre 1793) Souvent journalistes ou avocats, les Girondins étaient liés à la grande bourgeoisie d'affaires, hostile au rétablissement de l'Ancien Régime mais aussi aux réformes économiques et sociales en faveur de la classe laborieuse. Les Girondins, qui furent généralement inscrits au Club des jacobins jusqu'en septembre 1792, siégèrent à gauche

conduite de M. le duc d’Orléans dans la Révolution de France (1790). Exilé un temps à Londres après avoir été accusé de fomenter des émeutes, il est de retour à Paris et rédige le Journal des amis de la Constitution (1790-1791). Membre du club des Jacobins, il est nommé par Georges Danton commissaire du pouvoir exécutif en 1792. Il invente alors un « boulet creux » d’une grande puissance d’explosion. Incarcéré sous la Terreur, puis libéré, il publie De la guerre et de la paix (1795) qui traite des

vingt en 2 ans), sa détermination le valorise progressivement. Méticuleux et patient, il réclame la liberté de presse, le suffrage universel, l'enseignement obligatoire et plaide toujours la cause du peuple. Il se fait porter à la tête du club des Jacobins en mars 1790 en raison de son intégrité. Bien qu'il sache parfois calmé son extrémisme, son intransigeance l'emporte sur tout, y compris sur une vie privée très chaste et tranquille, ce qui lui vaut le surnom « d'incorruptible » par le peuple Parisien

Laclos l'accompagne. 1790 : retour à Paris ; Laclos entre au club des Jacobins (= société révolutionnaire créée sous le nom de Club breton par Lanjuinais et Le Chapelier à Versailles en 1789. Installée à Paris, en même temps que l'Assemblée constituante en octobre 1789, elle prit le nom de Société des amis de la Constitution ). En vain il essaie de faire nommer le duc d'Orléans à la régence : il démissionne alors du club des Jacobins le 10/08/1792 et rejoint les républicains sous la bannière de Danton

aux États généraux de 1789, ensuite à l’Assemblée constituante où il fut l’un des rares défenseurs du suffrage universel et de l'égalité des droits. Il y prononça un discours pour l’abolition de la peine de mort, resté célèbre. Membre du Club des jacobins, il en était le principal animateur, partisan d’une démocratie intégrale, tout en restant favorable à une monarchie absolue et droit divin. Il participa à l’élaboration de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ainsi qu’à la première

visant à effacer tout sentiment humain parmi les survivants. « L’on tua tant et si bien que la poudre vint à manquer, faute de quoi Fouché fit alors amener le canon. » Pourtant c’est son action à Nevers qui fut condamnée par les Jacobins. Exclu du Club des Jacobins et s'estimant menacé par Robespierre, Fouché participe à la chute de celui-ci le 27 juillet 1794 (9 thermidor). Bien que la Convention ait voté, en 1795, l’arrestation de Fouché, après avoir reçu les rapports des provinces sur les atrocités