Les Justes Kaliayev

grand-duc Serge, qui gouverne la ville afin de lutter contre la tyrannie exercée. Kaliayev, un jeune terroriste, lancera la bombe. Chacun a son rôle, Dora possède celui de rester en arrière, mais elle a pris des risques en élaborant les bombes. Kaliayev est emprisonné, la grande-duchesse Élisabeth lui propose d'être gracié, il refuse et il est pendu. Dora, à la fin, s'apprête à faire le prochain attentat et peut ainsi rejoindre Kaliayev. Roméo et Juliette : de Shakespeare. La pièce raconte l'amour impossible

défendre des idéaux et éveiller la conscience du spectateur. « Les Justes » est une pièce engagée au sens propre du terme dans laquelle la parole joue un rôle essentiel.« remixés » : l'affirmation que tout n'est pas permis pour arriver à ses fins (révolutionnaires), est-on un criminel lorsqu'on « élimine » un symbole du despotisme -en l'occurrence le grand-duc de Russie ? Doit-on prendre en compte les dommages collatéraux ? (Kaliayev renonce à lancer sa bombe la première fois car le grand-duc est entouré

proche du courant de l’absurde, il est particulièrement connu pour ses romans L’Étranger et Voyage au bout de la nuit . -En 1950, il écrit une pièce de théâtre, Les Justes , qui reprend un fait réel : l’attentat qu’un groupe de terroristes russes, en 1905, avait mené contre le grand-duc

terrorisme. Cette vision de Netchaïev pose le problème jusqu’où je peux aller pour changer la société. Dans Les Justes de Camus, on demande à Kaliayev de tuer le grand duc Serges. Le problème est que pour le faire il doit aussi tuer un enfant, le fils du grand duc Serges. Kaliayev « appartient à ceux qui, dans la plus impitoyable des taches, n’ont pas pu guérir de leur cœur ». Comme Kaliayev le dit à Stépan « derrière ce que tu dis, je vois s’avancer un despotisme, qui, s’il s’installe jamais, fera

la souffrance du personnage et il subit une cataharsis, il adopte les coduites favorables pour ne pas finir comme le personnage de cette tragédie. Pourtant, dans les récits plus actuels, comme c’est, par exemple, la pièce Les Justes du célèbre, Albert Camus. Yanek Kaliayev se confronte à un dilème qui dèfi ses valeurs et sa morale: tuer ou non des enfants pour une cause politique. L’auteur met en place un débat entre les personnages qui, tout au long de la pièce, tentent de prouver la valeur morale

ne peut tout détruire sans se détruire Dans le théâtre de Camus résonnent les interrogations de son temps : > Les Justes (1949) mettent en scène un groupe de terroristes qui à Moscou en 1905 prépare un attentat contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Les trois premiers actes en relatent l'organisation : les deux derniers, les conséquences ; arrêté et condamné, Kaliayev reste jusqu'au bout fidèle à la cause de la révolution et meurt courageusement. Une question hante les personnages en permanence :

Créon tiraillé entre deux choix possibles (texte C). Pour d’autres, certaines circonstances autorisent le meurtre : la tyrannie (textes A et D), la raison d’état (textes B et C). C’est la position des conseillers de Ferrante, de la conscience de Kaliayev qui tue pour libérer un peuple (texte D), et en partie de Créon, qui accepte malgré lui la compromission pour le bien de la cité. Pour eux, le sacrifice d’un seul être humain est compensé par le bien général. Les interlocuteurs ont recours à certains

de la révolte chez Camus l’éloigne fortement des idées de Marx, qui au début semblaient très proches. En effet, le nihilisme est pour Camus la perversion de la révolte, et il l’exprime implicitement dans la pièce « Les justes », écrite en 1948. À travers les personnages de Kaliayev, Annenkov et Dora, trois terroristes appartenant au parti socialiste révolutionnaire, Camus nous transmet l’idée que quelles que soient les raisons, il y a des limites à ne pas franchir dans l’utilisation de la force. C’est

conflits du théâtre sont issus de l’intrigue même de la pièce et du message que l’auteur veut mettre en avant. Prenons l’exemple suivant, Les Justes, d’Albert Camus, 1949. Lors de l’Acte 2, un groupe de révolutionnaires projette d’assassiner le grand-duc au moment où il se rend au théâtre. Mais celui-ci est accompagné de ses deux jeunes neveux. Yanek Kaliayev ne lance pas la bombe, refusant de tuer des enfants. Ici le conflit est, au début politique, mais au fur et à mesure il se transforme en conflit

que lui a laissé l'auteur. On retrouve cela dans la pièce d'Albert Camus, les Justes. Dans cette pièce on retrouve la confrontation entre deux des hommes membres de l'activité terroriste destinée à assassiner le Grand Duc. Stepan est possédé par un idéologie très forte qui le rendre implacable et terrible. Il est prêt à tout et ne reculera devant rien, il est engagé entièrement dans cette idéologie. Face à lui, Kaliayev qui se pose beaucoup de question sur le geste, les conséquences, il se demande