Les Marques Transcodiques

enregistrement. Analyse des marques transcodiques à partir des outils présentés dans le cours. Actuellement, nous vivons dans un monde où le bilinguisme et le plurilinguisme ne sont pas une exception mais plutôt la règle dans de nombreux pays. Lorsqu’un individu est confronté à l’utilisation de deux ou plusieurs langues qu’il utilise tour à tour, il arrive qu’elles se mélangent dans son discours. Ces mélanges se manifestent par la présence de marques transcodiques, on parle aussi d’alternance

idéologie bilingue ( tout en se positionnant au sein de celle-ci ) qui, quant à elle, reconnaît l'existence de propriétés propres au bilinguisme en légitimant le rôle que peut jouer la L1 dans l'acquisition d'une L2. Il explicite la notion de marques transcodiques ( MTC ) en précisant que ces équivalences entre L1 et L2 sont construites et possèdent certaines fonctions discursives. Après avoir posé ces thèses, pour lesquelles le linguiste adhère largement, celui-ci précise la nécessité de les mettre

première peut à l’évidence servir de dynamique à l’apprentissage. Dans cette perspective, didactiser l’alternance consiste à encourager les stratégies qui permettent de faire avancer la classe de langue vers un espace plurilingue, où les marques transcodiques ne sont plus un indice de facilité ou d’incompétence, mais relèvent plus d’un parler bilingue en devenir. Alternance codique "L’alternance codique, c’est-à-dire les passages dynamiques d’une langue à l’autre, est l’une des manifestations

intraphrastiques les choses sont plus difficiles. Doit-on considérer que le sujet qui alterne témoigne ainsi de son incompétence à produire une phrase correcte dans une langue donnée ?qu’il manque de vocabulaire ? Ce mode de communication est bien plutôt la marque d’une compétence bilingue très particulière. Les alternances intraphrastiques obéissent à des contraintes grammaticales strictes (ordre des mots, choix des catégories grammaticales). Deux études de cas Communication familiale bilingue à

Parsemé de mots arabes qui s’insèrent dans la langue française selon deux phases bien distinctes, emprunts et calques, ce roman ressemble à un «croisement involontaire entre deux langues » 1 À « travers ses choix de langue, à travers les marques transcodiques qu’elle utilise, c’est bien son identité – langagière, sociale – que l’individu exprime et (re)construit lors de chaque événement de communication. » 2 Permettez-moi enfin, de citer un passage de Ghassan Tuéni qui me semble récapitulé l’ensemble

.....………………………………….. 6 – 1. La catégorisation immigré/non-immigré et la reconnaissance de l’asymétrie………………………………………...……………................ 6 – 2. La catégorisation et la thèmatisation des différences langagières………........... 6 – 3. Les marques transcodiques et la construction du sens…..............…………….. 6 – 4. Du malentendu à l’achèvement interactif : une construction sociale du sens...... 114 115 117 118 121 123 127 130 131 137 139 7. Processus du développement du répertoire : de la communication

.....………………………………….. 6 – 1. La catégorisation immigré/non-immigré et la reconnaissance de l’asymétrie………………………………………...……………................ 6 – 2. La catégorisation et la thèmatisation des différences langagières………........... 6 – 3. Les marques transcodiques et la construction du sens…..............…………….. 6 – 4. Du malentendu à l’achèvement interactif : une construction sociale du sens...... 114 115 117 118 121 123 127 130 131 137 139 7. Processus du développement du répertoire : de la communication

devenir alors langue dominante. • Code -switching Afin d'expliquer ce qu'est le code-switching et de le différencier du code-mixing ou de l'emprunt adapté, voici trois schémas synthétiques : 6 Bilinguisme – Mathilde Burnel Marques transcodiques (Lüdi/Py, 2003 : p.142) Tout observable dans un discours portant la trace d'une autre langue I. Un peu de théorie Emprunt Code-switching ou Alternance des codes Eléments linguistiques d'une langue (langue donneuse) s'intercalant au

centre de la situation de communication. La définition 1 Nous emploierons ici indifféremment le terme de bilinguisme ou de plurilinguisme pour désigner les situations de contacts de langues. 6 proposée par François Grosjean (1982 et 1993) marque un changement important dans l’évolution de la recherche autour des bi-/plurilinguismes. (Moore, 2006) F. Grosjean définit les bilingues comme : Les personnes qui se servent de deux ou plusieurs langues (ou dialectes) dans la vie de tous les jours

les travaux de Kloss et de Muljacic, qui proposent des concepts permettant de décrire ces processus, et d'autres qui leur sont liés. Pour Kloss (1967), l'individuation des langues doit à l'Ausbau ou à l'Abstand, c'est-à-dire à l'élaboration, qui marque les différences et construit les cohérences et les spécificités, ou à la distance (entre les systèmes) perçue comme donnée et déjà là aux yeux de tous. Bien sûr, ces deux facteurs se combinent: par exemple, toutes les variétés standard doivent