Les Mauvais Troglodytes

de 2 lettres: Lettre XI (à partir de « il y avait en Arabie…) et lettre XII : Les Troglodytes - Lettre fictive - 2 personnes : Usbek et Rica à la recherche de la sagesse en France, écrivent en Perse, reçoivent des nouvelles inquiétantes, que Roxane s’est suicidé - Montesquieu dit que ces textes sont une simple traduction  roman épistolaire, lettres fictives - 2 lettres XI à XIV  histoire des troglodytes : Mirza restée en Perse demande une réflexion - U et R engagent un combat entre vertu

la condamnation d’un genre bas. L’exotisme est à la mode, Montesquieu peut espérer un succès auprès du public. Le roman épistolaire permet de multiplier les points de vues et amener le lecteur à adopter le regard de l’étranger. L’histoire des Troglodytes se trouve dans un groupe de lettres appartenant à la 1ère partie qui relève des récits de voyage (lettres 1 à 23). L’apologue dont nous allons étudier la conclusion (lettres 11 à 14) et qui constitue la réponse du sage Usbeck à son ami Mirza rester

les institutions occidentales et peuvent souvent sous forme ironique les critiquer. Dans la première partie de la lettre XI, le persan, Usbek s’adresse à Mirza, resté à Ispahan, en Perse, et lui raconte sous forme de mythe l’histoire du peuple troglodyte. Il tente de prouver alors qu’il n’existe pas de vie sociale sans vertus morales puis que l’insubordination et l’égoïsme entraînent l’anarchisme et tous ses maux. Montesquieu traite de thèmes essentiels à ses yeux puisque les analyses des différentes

raconte l’histoire des Troglodytes. Il explique que deux Troglodytes, forts de ces expériences, ont reconstruit une nouvelle communauté. Cette communauté était basée sur la vertu, la justice, le bonheur et l’intérêt commun. Dans la lettre 13, Il donne des exemples de leur vertu qui va les mener à se faire des ennemis qui vont les attaquer malgré leur désir de justice. Les attaquants, épris de cette société qui est tellement parfaite, décide de rester avec les Troglodytes. Ensuite dans la lettre

Colonnes d'Hercule » et par «la mer furieuse» il se démarque également du monde réel. De même, Montesquieu explique le portrait des Troglodytes, un peuple imaginaire, qui semble appartenir à l'antiquité, puisqu'il est question des « fêtes en l'honneur des dieux » et toute la description de ce peuple décrit dans la nature est écrit au passé : « Le peuple troglodyte se regardait comme une seule famille. » au contraire, l'extrait de Candide ne montre pas de société merveilleuse, mais joue plutôt sur

Les Bons Troglodytes Les mauvais Troglodytes ont péri parce qu’ils étaient centrés sur eux-mêmes. Ils n’ont pas aidé les uns et les autres, et donc ont mourut juste parce qu’ils étaient égoïstes et sont devenus, comme le met Montesquieu, « …victimes de leurs propres justice… ». Il y avait deux hommes différents des autres qui avaient de « l’humanité ». Ils savaient comment aider l’un l’autre et vivre en harmonie et connaissait la justice. Ils aimaient la vertu et voyaient en désolation les graves

 L'apologue des Troglodytes dans Les Lettres Persanes Introduction : Au XVIIIe siècle, entre la fin du règne de Louis XIV et la Révolution française, s’épanouit un nouveau courant de pensée européen : Les Lumières. Alors que ces philosophes mettent en avant leur curiosité, la foi en l'homme, la réflexion sur l'éducation, l'esprit critique, la tolérance mais aussi la quête d'un autre ordre économique et l'envie de plus de liberté, l'un d'entre eux, Montesquieu, écrit  « Les lettres persanes »

se corrompre eux-mêmes ! Ce superflu amollit, enivre, tourmente ceux qui le possèdent : il tente ceux qui en sont privés de vouloir l'acquérir par l'injustice et par la violence. Peut-on nommer bien un superflu qui ne sert qu'à rendre les hommes mauvais ? Les hommes de ces pays sont-ils plus sains et plus robustes que nous ? Vivent-ils plus longtemps ? Sont-ils plus unis entre eux ? Mènent-ils une vie plus libre, plus tranquille, plus gaie ? Au contraire, ils doivent être jaloux les uns des autres

se corrompre eux­mêmes ! Ce superflu amollit, enivre, tourmente ceux qui le possèdent : il  tente ceux qui en sont privés de vouloir l'acquérir par l'injustice et par la violence. Peut­on  nommer bien un superflu qui ne sert qu'à rendre les hommes mauvais ? Les hommes de ces  pays sont­ils plus sains et plus robustes que nous ? Vivent­ils plus longtemps ? Sont­ils plus  unis entre eux ? Mènent­ils une vie plus libre, plus tranquille, plus gaie ? Au contraire, ils  doivent être jaloux les uns des autres

se démarque également du monde réel. De même, Montesquieu brosse dans plusieurs lettres de son roman le portrait des Troglodytes, un peuple imaginaire, qui semble appartenir à une Antiquité polythéiste, puisqu'il est question des « fêtes en l'honneur des dieux » et toute la description de cette communauté ancrée dans la nature est menée aux temps du passé : « Le peuple troglodyte se regardait comme une seule famille. » En revanche, l'extrait de Candide ne présente pas de société merveilleuse, mais