Les Mille et Une Nuits

théâtrales du XVIIe, comme dans Bajazet de Racine (1672), Le Bourgeois Gentilhomme (1670) de Molière, Ibrahim ou l’Illustre Bassa (1642) de Mlle de Scudéry; 2 mais ce n’est qu’à partir de 1704, à la suite de la traduction du texte arabe des Mille et une Nuits par Galland qu’on assiste à une vraie floraison de l’Orient littéraire. Les imitateurs de Galland sont nombreux ; parmi eux on compte Pétis de La Croix et Thomas Gueullette. La plupart des œuvres pastiches s’intitulent contes persans, tartares

que personne et toi tu me rendais le sourire en quelques mots. On se complétait en étant simplement nous, en s'aimant de tout notre coeur sans se posait de question. Ce temps me manque, à tel point que quand j'y repense j'ai le coeur qui se brise en mille morceau. Tout simplement parce qu'en ce temps j'aurai jamais cru qu'on s'éloignerait comme ça, sans raison. Je vois bien les efforts que tu fais, mais je crois qu'on ne peut rien faire contre la vie. C'est ainsi. Tu sais, je t'ai tellement aimé que

Tout de toi m'est plaisir, morbide ou pétulant; Sois ce que tu voudras, nuit noire, rouge aurore; Il n'est pas une fibre en tout mon corps tremblant Qui ne crie : ô mon cher Belzébuth, je t'adore! Spleen -2 J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C'est une pyramide, un immense caveau, Qui contient

amer et doux, pendant les nuits d'hiver, D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume, Les souvenirs lointains lentement s'élever Au bruit des carillons qui chantent dans la brume. Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante, Jette fidèlement son cri religieux, Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente! Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits, II arrive souvent que sa

Memnon ou la sagesse humaine (1749) Auteur : François-Marie Arouet dit Voltaire (1694-1778) Genre : conte philosophie, apologue Mouvement : Les Lumières Contexte : colonisation et mode de l'orientalisme, du conte oriental → « Mille et une nuits » = grand succès. Question des philosophes des Lumières : Quelle est la place de l'Homme dans le monde ? Voltaire évoque dans « Micromégas » : l'infiniment grand et l'infiniment petit, dans « Memnon » : il reprend cette question avec l'orient et

opposition. Quatre œuvres sont sollicitées au niveau scripturaire. « Les Mille et Une Nuits », « Les corbeaux d’Alep » de Marie Seurat, « Nedjma de Kateb Yacine » et « La maison sans racines » d’André Chédid qui a plus un statut de citation que d’intertexte. Le texte sollicite également, par l’utilisation de la figure du « fou », d’autres figures littéraires : Madjnoun à Leïla. Shérazade, comme Shahrazade la sultane des Mille et une nuits, reproduit la parole qui l’empêche de mourir. Elle apprend des versets

A la frontière de l'Orient et de l'Occident, ce prénom renferme aussi une partie de mes racines et de mes origines. Lorsque les mille et une nuits ont enrichi de leur parfum culturel mon noumène, mes deux essences française et marocaine se sont liées. Telle une ambassadrice entre ces deux contrées, un pont entre ces deux rives, mon héritage multiculturel a fortement influencé ma personnalité me permettant de gagner en ouverture d'esprit et en tolérance avec un intérêt marqué pour la différence.

Je suis le soleil attirant l’abeille Je suis la luciole attirant la lumière Je suis la terre faisant pousser des merveilles Je suis la plante résistante Je suis l’espace qui fait rêver Je suis l’arbre majestueux Je suis l’univers brillant de mille feux. LUCAS D Je suis un lion puissant Je suis doux comme un agneau Je suis la lumière qui éclaire Je suis un renard futé Je suis la rose qui sent bon Je suis un chat habile Je suis un loup qui hurle Je suis le feu brûlant

pointes dorées... - note d’exotisme, tendance littéraire à la mode au XVIII° siècle( Les lettres Persanes de Montesquieu), colibri, rose, cannelle,canne à sucre, évocation du rituel du bain, pays où règne l’abondance = parodie des Contes des mille et une nuits ( à rapprocher de l’incipit où Voltaire parodie les contes merveilleux) - notations humoristiques : le protocole pour saluer le roi , énumération fantaisiste, anaphores, insistance sur toutes les possibilités ,même les plus loufoques( citer)

paul sarr alassane mar tall Une étude de Jean-Luc. Les voyageurs Bernier, Tavernier et Anquetil du Perron, mais surtout l’orientaliste Galland, avec sa traduction des Mille et une Nuits, Pétys de la Croix avec ses Mille et un Jours avaient mis l’Orient à la mode en piquant la curiosité de leurs lecteurs par l’étrangeté de leurs récits, en les séduisant par les charmes de l’exotisme et de la sensualité. Pourtant cette vogue du conte ne peut