Les Miserables Javert

l'exécution, par pendaison, d'Esméralda. Quasimodo, furieux, désespéré, précipite le prêtre du haut de la tour, et va lui-même se laisser mourir dans la cave de Montfaucon, tenant embrassé le cadavre d'Esméralda, enfin uni à lui pour l'éternité. Les Misérables : Les personnages incarnent des forces collectives. Par exemple Jean Valjean est le mal qui triomphe du démon, une dimension Christique. Le roman historique entretient des liens avec le roman réaliste. Que ce soit dans la description des cadres

disposés à défendre les droits moraux de l'auteur, à fortiori lorsque les droits patrimoniaux s'éteignent (dimension symbolique). Il arrive qu'il survive longtemps. ex. : Victor HUGO et Les misérables : 2 suites sont parues, et font évoluer la psychologie et l'existence des personnages comme Javert. L'héritier agit en violation du droit au respect. La CA considère qu'il y a une atteinte, mais la CC fait primer la liberté d'expression sur le respect des droits moraux pour une œuvre qui a rejoint

familier, nous nous sentons concernés par ce qui lui arrive. Mais le texte peut aussi faire varier les identifications selon les passages. Le lecteur me semble beaucoup moins libre qu’on ne le dit. Je ne connais pas de lecteur des Misérables qui se soit identifié à Javert ou ait trouvé Gavroche antipathique. LA: Comment expliquez-vous la dynamique inconsciente qui traverse les relations entre lecteur et personnage? VJ: C’est une question compliquée. A mon avis, il faut distinguer la relation affective

une chose. À partir d’un geste vulgaire, il me voit comme un être qui serait vulgaire en lui-même, comme si cette vulgarité collait à moi, comme une étiquette définitive. Dans « Les Misérables » de Victor Hugo, on voit bien cet écart entre l’homme et le regard que les autres ont de lui. Le personnage du policier (Javert) ne voit en Jean Valjean que l’ancien forçat condamné au bagne pour avoir volé un pain, et qu’il soupçonne toujours dans le présent. Il ne voit en lui que le hors-la-loi qu’il était

pessimistes. Il faut toutefois distinguer le pessimisme religieux à résonance janséniste d’un Pascal, qui ne met l’accent sur la misère humaine (voir le texte 10 extrait des Pensées) « le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près », que pour nous engager à la conversion, et celui des pessimistes nihilistes (comme le philosophe roumain Cioran (1911-1995, auteur à vocation suicidaire d’un recueil au titre révélateur

comme Satan). – explorer ce qui dépasse les seules dimensions sociale et historique Ex. : dans Les Misérables, Victor Hugo fait s’affronter les personnages Valjean et Javert dans une lutte qui est celle du Bien et du Mal. Le destin de Cosette enfant, qui tient du cauchemar, est écrit comme une descente aux Enfers. Les héros se définissent ainsi par leur rapport à l’absolu : damnation de Javert, rédemption et salut de Valjean. La réalité est déchiffrée dans une dimension morale et métaphysique

comme Satan). – explorer ce qui dépasse les seules dimensions sociale et historique Ex. : dans Les Misérables, Victor Hugo fait s’affronter les personnages Valjean et Javert dans une lutte qui est celle du Bien et du Mal. Le destin de Cosette enfant, qui tient du cauchemar, est écrit comme une descente aux Enfers. Les héros se définissent ainsi par leur rapport à l’absolu : damnation de Javert, rédemption et salut de Valjean. La réalité est déchiffrée dans une dimension morale et métaphysique

Merteuil dans Les Liaisons dangereuses, Don Juan dans la pièce de Molière). III – Le personnage odieux est souvent régénéré par son châtiment : • On peut tout à coup découvrir en lui une victime et éprouver de la pitié à son égard (Javert dans Les Misérables). • Son itinéraire devient exemplaire et c’est lui qui est porteur de la leçon morale. 3.3.3. Plan analytique Ce type de plan est proche au précédent, il explique et examine une notion avant de proposer des solutions

lecteurs, au-delà des histoires dans lesquelles ils s’inscrivent. C’est le cas de Jean Valjean ou de Gavroche, héros des Misérables de Victor Hugo. Jean Valjean, par ses multiples évasions, ses efforts pour échapper au policier Javert qui le poursuit et son parcours exemplaire : le forçat devenu le bon M. Madeleine, bienfaiteur de la petite ville dont il est le maire et des « misérables » qui croisent sa route comme Fantine ou Cosette, figure magnifiquement le sursaut salutaire de tous les damnés de la

lecteurs, au-delà des histoires dans lesquelles ils s’inscrivent. C’est le cas de Jean Valjean ou de Gavroche, héros des Misérables de Victor Hugo. Jean Valjean, par ses multiples évasions, ses efforts pour échapper au policier Javert qui le poursuit et son parcours exemplaire : le forçat devenu le bon M. Madeleine, bienfaiteur de la petite ville dont il est le maire et des « misérables » qui croisent sa route comme Fantine ou Cosette, figure magnifiquement le sursaut salutaire de tous les damnés de la Terre