Les Promeneuses Verhaeren

Les Promeneuses Emile Verhaeren (1855-1916), est un poète belge d'expression française du 19ème siècle. Verhaeren est renommé pour son écriture lyrique et puissante, représentant la vie comme étant rude, dramatique et pleine de vivacité. On retrouve dans ces œuvres les problèmes contemporains ainsi que les grands thèmes sociaux. Ses recueilles favorisent la société ainsi qu’un avenir meilleur et lui donnèrent rapidement une place de choix dans le milieu intellectuel de son époque. L’extrait étudié

Emile Verhaeren, Les Villes Tentaculaires, « Les Usines », 1895 Emile Verhaeren est poète belge qui est né en 1855 et mort en 1916. Dans ses premiers recueils, il traite de sujet urbain, de la vie rurale, de paysage. A partir de 1887, il change ‘esthétique en s’intéressant à la modernité. Parallèlement, c’est un poète qui s’est engagé au côté de socialistes : certains de ces poètes laissent comparaître la compassion de la misère, de la condition ouvrière. En 1895, il publie Les Villes Tentaculaires

nettement découpée en parties sombres et claires. La toile forme une composition pyramidale dont le sommet s’arrête au chapeau de la femme centrale à la robe rose orangée. Deux lignes directrices se rejoignent. L’une part du bas de la robe de la promeneuse en couple du premier plan et l’autre des jambes de l’homme « avachie » dans l’herbe, afin de se rencontrer à l’ombrelle ou au chapeau de la femme du centre, avançant à l’avant du tableau. D. Thématique Dans sa peinture qui est désormais

coule, Paris prévaut. Paris et son aspect dantesque, Paris et ses soirs de pluie et de spleen, Paris et sa plainte incessante que la nuit n’éteint pas. Il regrette de s’être éloigné des femmes de la capitale, des passantes jolies, des délicieuses promeneuses dont on ne connaît que le regard, le parfum et l’illusion du cœur. Sans tarder, il retourne vers la Paris où il entretient une liaison avec une comédienne, Cora Laparcerie. C’est l’époque où il collabore à de nombreuses revues et se consacre au

hauts dignitaires du Second Empire. Nana, courtisane de luxe, incarne la revanche sociale des femmes réduites à la misère. Parmi les poètes, on peut relire « Crépuscule du soir » de Baudelaire, dans Les Fleurs du Mal, ainsi que « Les Promeneuses » d’Émile Verhaeren dans Les Villes tentaculaires. PISTE COMPLÉMENTAIRE L’épigraphe des Misérables éclaire la portée de l’œuvre et mérite d’être mise en rapport avec l’extrait ici commenté : Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation