Les Précieuses Ridicules Parodie

œil » qui désigne Isabelle. Il emploie un langage précieux, galant, raffiné, bref, il parle comme un séducteur : on passe à la tonalité lyrique. Cette opposition entre le registre épique et celui lyrique, fait de lui un personnage ridicule. Cette sensation de ridicule vient du fait que ce personnage est dans la démesure, il est constamment dans l’hyperbole. En créant son Matamore, Corneille s ‘est inspiré (voir fin) : c’est un personnage égocentrique, qui ne cesse de se venter. On peut constater

théâtre avec son grand-père ou à regarder sur leurs tréteaux les bonimenteurs parisiens ? Il « contemple », comme on disait de son temps, les hommes qui l'entourent, note les ridicules que leur donnent les passions, les aveux extravagants qu'il leur arrive de proférer. Mais il ne s'arrête pas là : dans Les Précieuses ridicules et dans Les Femmes savantes il débat de la culture féminine, dans Le Malade imaginaire des maladies physiques et des maladies de l'esprit, de la confiance qu'on peut donner à

Tout est bien dans le meilleur des mondes ». Pangloss est le personnage à travers lequel il va critiquer l'optimisme: il crois en cette théorie et ce, même après avoir traversé de nombreuses scènes d'horreurs. Par ce fait, Pangloss est tourné au ridicule. De même Voltaire fait en sorte de montrer ses théories comme un raisonnement faussé et dont l'incohérence est mise en valeur par l'ironie. Néanmoins l'enseignement de Pangloss à Candide est rudement éprouvé par les maux qui subsiste dans le monde

sa troupe est ruinée. Molière est même emprisonné pendant 2 jours puis libéré en août 1645. Cette même année, il décide de quitter Paris pour la province. En 1658 il joue Nicomède et Le Dépit amoureux devant le roi. Mais c’est la pièce Les Précieuses ridicules qui lui apporte la célébrité en 1659. Pris de convulsions au cours de la quatrième représentation du Malade imaginaire, Molière expire quelques heures plus tard d'une congestion pulmonaire, le 17 février 1673, chez lui. Mots inconnus : Faquin :

l'imaginaire collectif. Fortement ancrée dans son siècle, un certain féminisme se dégage de cette œuvre à travers cette héroïne fière et autonome. Princesse Finemouche n'est pas une princesse classique, elle ne porte pas de robe, elle n'est pas précieuse, elle aime s'amuser et profiter de la vie, elle est présentée dès la couverture au guidon d'une moto, avec une veste en cuir et un petit monstre sur son porte bagage. Elle propose une alternative à une image idéalisée de ce qu'est la vie de femme

Mais ses pièces valent aussi pour nous : nous rions de notre avarice avec L’avare, de notre coquetterie avec Les précieuses ridicules, de notre misanthropie avec Alceste, et de notre jalousie avec L’école des femmes. Une fois le rideau tombé, le spectateur est ainsi apaisé de ses passions, soulagé d’avoir pleuré pour ce qui l’effrayait, et ravi d’avoir ri de ses défauts ou du ridicule des autres. Car le théâtre est aussi un retour sur soi et un regard sur le monde. Et c’est ainsi que le spectateur

hommes en les divertissant », dit Molière. Cet auteur célèbre français, tout en faisant rire les spectateurs par des passages comiques tirés de la farce, un genre qu'il a longtemps joué, tournait en ridicule les travers humains. Il le dit lui-même  : « On veut bien être méchant, mais on ne veut pas être ridicule ». Il s'est ainsi moqué entre autres du pédantisme dans Les Femmes savantes, des faux dévots et des crédules dans Tartuffe ou l'Imposteur, de l'avarice dans L'Avare et des faux savants - il y vise

(ch.1 ; l.87). A son tour, Azora se révèle prête à couper le nez de son mari pour sauver Cador un beau garçon, exempt de tout défaut. Chez les écrivains, la femme est un sujet récurrent. Souvent critiquée comme chez Molière avec Les précieuses Ridicules ou Les Femmes Savantes, elle est pourtant l’héroïne de certains romans comme La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette. Il critique ici l’inconstance féminine. VII- La vision de l’amour Zadig est un roman d’amour

1656 Le Dépit amoureux, à Béziers. 1657 Conti retire son patronage. 1658 Été: représentations à Rouen. 24 oct.: Molière joue pour la première fois devant le roi et la Cour; il obtient la salle du Petit-Bourbon. 1659 18 nov.: les Précieuses ridicules. 1660 Oct.: démolition du Petit-Bourbon; trois mois de chômage. 28 mai: Sganarelle ou le Cocu imaginaire. 1661 La troupe s’installe au théâtre du Palais-Royal; Molière habite rue Saint-Thomas-du-Louvre. 4 févr.: Dom Garcie de Navarre

des comédies de mœurs : Les Précieuses ridicules ou encore Les Femmes savantes mais aussi L'École des femmes et puis L'Avare. LES PRECIEUSES RIDICULES : Magdelon et Cathos, deux jeunes provinciales, arrivent à Paris en quête d'amour et de jeux d'esprit. Gorgibus, père de Magdelon et oncle de Cathos, décide de les marier à deux prétendants, La Grange et Du Croisy, mais ces dernières les ridiculiseront de telle façon que ceux-ci voudront se venger de ces « précieuses ». Entre alors en scène un jeune