Les Sanglots Longs De Paul Verlaine

Chanson d'automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. Paul Verlaine (1866) A UNE PASSANTE La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une

spirituelleCulte de la beautéExploitation des sensations (correspondances)Travail sur la musicalité des versImportance des émotions et de la VIE INTÉRIEUREGustave MOREAU, Phaeton*Musicalité et libération du versChanson d'automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une

grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Poèmes saturniens (1866), Paul VERLAINE Le poème « Mon rêve familier » de VERLAINE correspond au symbolisme. Les thèmes choisis par VERLAINE sont celui de la mort, du temps qui passe. 7 « Chanson d'automne » Les sanglots longs Des violons De l'automne

jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés je trouve plus d'attraits ; C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais. Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui, Je me retourne encore, et d'un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui. Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ; L'air est si parfumé ! la lumière

santé connaît les fièvres », et « si l'ange plein de beauté connaît les rides ». Baudelaire oppose la gaité avec l'angoisse, la bonté avec la haine... Ce sont les raisons pour lesquelles nous avons prit ce poème. Enfin nous terminerons avec Paul Verlaine. Auteur du XIXème siècle, il publie le recueil nommé « Romance Sans Paroles » en 1874. Pour cette anthologie, nous avons sélectionné « A poor young shepherd », poème extrait de ce recueil. Il est composé de cinq quintils parlant de la passion

d’automne où la nature expire,  A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits,  C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire  Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !  Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,  Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui  Je me retourne encore et d’un regard d’envie  Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !  Peut-être l’avenir me gardait-il encore  Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ?  Peut-être dans la foule, une âme que

les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce que l’on entend, l’on voit ou l’on respire, Tout dise : « ils ont aimé » L’isolement Gravement malade Elvire meurt en 1817 Lamartine se confine dans un isolement total. Son « divin sanglot » (de Musset) s’épanche dans les vingt –quatre méditations poétiques Elles sont dès leur publication en 1820,saluées par un immense succès Souvent assis sur la montagne1, à l’ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ;

Page 3 « Après la bataille » La légende des siècles de Victor Hugo ( 1859 ) Page 4-5 « Bêtise de la Guerre » L'année terrible de Victor Hugo( 1872 ) Page 6-7 « Chanson D'Automne » Poèmes Saturniens de Paul Verlaine ( 1866 ) Page 8-9 « Le Dormeur du val » Poésie d'Arthur Rimbaud ( 1871 ) Page 10-11 « Le Mal » Poésie d'Arthur Rimbaud( 1871 ) Page 12-13 « Le déserteur » Chansons et Poèmes de Boris Vian ( 1954 )

purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux. Lui, gagnant à pas lent une roche élevée, De son aile pendante abritant sa couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux. Le sang coule à longs flots

1ere ST2S Anthologie poétique Paul Verlaine Table de matiere Pablo Picasso, Femme assise (Dora Maar), 1941 Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle