Lettres Persanes 103

Fatty Fatou 08/03/2010 P°3 Compte rendu de lecture Lettres Persanes, Montesquieu, 1721 (nouvelle édition en 1754). L'auteur Fils d'une grande famille de parlementaire bordelais de vieille noblesse et d'origine protestante, Charles-Louis de Secondat de la Brède dit Montesquieu est un écrivain et un philosophe des Lumières. Il possède une formation d'avocat et en 1914 il devient conseiller au Parlement de Bordeaux. Il héritera même de son oncle d'une charge de président du Parlement

DISCOURS OU LE REGARD DE L ETRANGER Finalement, ce qui est primordial n’est pas que le monde soit éloigné mais qu’un regard ou un discours étranger vienne poser un œil neuf sur nos us et coutumes. Expl : Montesquieu, dans ses Lettres persanes, utilise le regard de deux persans sur Paris car ils sont les seuls à poser un regard objectif sur un pays qu’ils ne connaissent pas. Ils sont donc le relai de l’ironie de l’auteur : leur regard naïf permet de critiquer sans qu’un reproche puisse leur être fait

bordeaux, il a de grande connaissance en médecine humaine En 1721 il publie les lettres persanes En 1728 il est élue a l’académie française et en 1748 il publie De l’esprit des lois Il crée des constitution sur les questions des politiques, juridique… Il voyage dans toute l’Europe pour voir comment sont les autres pays et écrit sont livre Il meurt en 1755 Contexte des lettres persanes Montesquieu écrit les lettres persanes en 1721, sans nom d’auteur, à Amsterdam Ce petit ouvrage est tout à fait

Résumé Les Lettres persanes Roman épistolaire écrit par Montesquieu, paru en 1721. Usbek et Rica, deux nobles persans, font un voyage en Europe. En tenant à jour une correspondance entre eux et leurs amis persans, ils dépeignent d'un œil faussement naïf ─ celui qu'une civilisation lointaine pourrait porter sur l'Occident, réduit dès lors lui-même à quelques contrées exotiques ─ les mœurs, les conditions et la vie de la société française du XVIIIe siècle. Le « regard étranger », dont Montesquieu

INTRO Les lettres persanes publiées en 1721 se présentent comme un roman épistolaire. Au début du 18ème siècle le roman est un genre mal considéré. Montesquieu choisit la fiction du roman épistolaire pour donner une prétendue authenticité au récit et aux critiques qu’il présente dans cet ouvrage et échapper à la condamnation d’un genre bas. L’exotisme est à la mode Montesquieu peut espérer un succès auprès du public le roman épistolaire permet de multiplier les points de vues et amener le lecteur

maxime révèle que la liberté a des bornes qui ne peuvent être déterminées que par la loi. La loi assure donc la coexistence de liberté, en offrant des droits mais aussi en imposant des devoirs. Rousseau affirme d’ailleurs dans son recueil «  Lettres écrites dans la montagne » : ‘’ Ainsi, la liberté sans la justice est une véritable contradiction ; car comme qu'on s'y prenne, tout gène dans l'exécution d'une volonté désordonnée’’. L’établissement de lois étant donc nécessaire pour

dirigent la nature. Pour lui, la liberté est un droit naturel. Sociologue avant son temps, il utilise une méthode scientifique pour analyser la société. Dans les Lettres persanes, il met en évidence les défauts de la société française. Domaine politique En politique, les philosophes dénoncent le pouvoir absolu (par exemple les lettres de cachet grâce auxquelles le roi peut faire embastiller n'importe qui, même sans raison) et la monarchie quand elle est de droit divin (donc l'alliance Trône-Autel)

au profit de l’exploration psychologique. Plusieurs formes témoignent de cette évolution : - les romans épistolaires permettent de présenter le récit fictif comme réel, l’auteur se présentant comme simple « collecteur » des lettres échangées : on peut citer Les Lettres persanes de Montesquieu (1721), qui présentent de plus une ambition critique assez novatrice - les romans de psychologie et de mœurs : les récits présentent des aventures exemplaires, montrant comment la vertu conduit au bonheur, et

guerres contre les voisins européens, d’où conséquences humaines et financières • La monarchie devient absolue, tout est édicté par le roi, pas d’opposition possible, graves inégalités sociales et difficultés religieuses II.2. Les arts et les lettres • Vie artistique brillante, le roi joue le rôle de mécène • Des artistes protégés : ─ Auteurs : Molière, Racine et Boileau : « historiographes du roi » ─ Peintres : Le Brun ─ Compositeurs : Lully

romanesques de Diderot, Rousseau et Voltaire), le « pamphlet ». Il faudrait ajouter les essais, les dialogues, les lettres et autres dictionnaires philosophiques.   Quand Condorcet souligne que les philosophes prenaient « tous les tons », et qu'ils caressaient « les préjugés avec adresse », on peut penser aux œuvres de : -Montesquieu : qui utilise le ton de la plaisanterie dans les Lettres Persanes, mais aussi un tom moraliste dans l'Esprit des Lois.   -Marivaux : dramaturge de comédie sociale, l'Ile