Lhomme Et Lanimal Selon Descartes

rseau de liens entre les hommes et elle naurait pu prendre un autre dveloppement. A vivre isol telle une bte froce, lhomme aurait pu fort bien sen passer. Le fait que nos actes, nos penses, nos sentiments, nos mouvements mmes deviennent conscients - tout au moins une partie de ceux-ci nest que le rsultat dune terrible ncessit qui a longtemps domin lhomme il avait besoin, lui, lanimal le plus menac, daide et de protection, il avait besoin de son semblable, il fallait quil st se rendre intelligible

) ont montr quautrui joue une rle ncessaire et important dans la prise de conscience de soi (alors que, pour Descartes, la conscience est strictement personnelle). Pour Hegel en effet Etre, cest tre reconnu. Lhomme, pour tre lui-mme, veut et doit exister dans le regard de lautre, et cest reconnaissance peut faire lobjet dune lutte, chacun cherchant dominer lautre. De mme, Sartre Lhomme se rend compte quil ne peut rien tre (au sens o on dit quon est spirituel, ou quon est mchant, ou quon est jaloux)

Larousse dfinit a)lmecommeprincipe devieet de pense de lhomme animant son corps(rendre lme, mourir)ce principe, conu comme un trespirituelsparable du corps, immortel et destin tre jug b)lespritcommeprincipe immatriel,vital, substance incorporelle(mepar opposition chair, corps, matire).Parspirituelle Larousse entendqui estde lordre delesprit, delme(vie spirituelle). 2-Le Robert dfinit a)lmecommeprincipespirituelde lhomme conu dans la religion comme sparable du corps, immortel

est donc amplifie par le fait quelle atteint lhomme directement dans la reprsentation quil se fait de lui-mme et de sa supriorit par rapport aux autres tres vivants sa conscience. Ltude de ce texte va donc nous permettre galement dtudier de plus prs les thories de la conscience et de trouver des arguments dans le dbat entre libre-arbitre et dterminisme, entre idalisme et matrialisme. Cf. texte 2 ce sont donc des hypothses sur la vie pulsionnelle de lhomme qui ont constitu le fondement de notre conception

percevoir peut convenir avec nimporte quel sens, quil soit externe ou interne Je perois la voiture qui vient au loin, je perois le bruit du vent, je perois ce quil faut sous-entendre dans ce cours de philosophie Ds prsent, souvenons-nous bien que lhomme est un tout agissant comme un tout, et que les sens sont coordonns les uns les autres. Sil apparat que la perception soit un tout objectif, il faut reconnatre que l-dessus, lattention peut sorienter de plusieurs faons Elle peut privilgier lobjet ou

TOC o 1-5 Introduction PAGEREF _Toc196743879 h 2 I. Approches pistmologiques PAGEREF _Toc196743880 h 2 A. Le cogito (Descartes) PAGEREF _Toc196743881 h 2 1. La rvolution cartsienne PAGEREF _Toc196743882 h 2 2. Je pense, donc je suis PAGEREF _Toc196743883 h 3 3. La logique du systme cartsien PAGEREF _Toc196743884 h 4 B. Sujet transcendantal et moi empirique (Kant) PAGEREF _Toc196743885 h 5 1. Le Je pense est un principe dunit qui est la condition de toute pense PAGEREF _Toc196743886 h 5 2

peut-elle tre sincre Que peut-on savoir de soi Peut-on ne pas tre soi-mme Suis-je le mieux plac pour savoir qui je suis Suis-je ce que jai conscience dtre La notion dinconscient introduit-elle la fatalit dans la vie humaine Quelle conception de lhomme lhypothse de linconscient remet-elle en cause I) La conscience Un privilge de ltre humain Une manire dtre attentif et prsent soi La possibilit davoir une identit A) Faut-il rserver ltre humain le privilge de la conscience B) Lieu de la prsence

problme de la connaissance PAGEREF _Toc185584883 h 2 A. Le problme du solipsisme PAGEREF _Toc185584884 h 2 1. Le solipsisme PAGEREF _Toc185584885 h 2 2. Autrui ne mapparat pas directement (Pascal) PAGEREF _Toc185584886 h 2 3. Infrence et empathie (Descartes) PAGEREF _Toc185584887 h 3 4. Logique des concepts mentaux (Strawson) PAGEREF _Toc185584888 h 3 B. Autrui, mdiateur indispensable pour accder soi-mme PAGEREF _Toc185584889 h 4 1. La conscience de soi requiert la reconnaissance dautrui (Hegel)

noir, tourne deux fois en criant et sengloutit, vcut jusquen 1653. - En 1642, Molire avait vingt ans, et il est invraisemblable quil rvt dj des Prcieuses ridicules, composes quinze ou seize ans plus tard. - Le jeune officier du chapitre XX, Ren Descartes, avait de son ct quarante-six ans, et il y avait beau temps quil ntait plus officier. - La Cllie, laquelle il est fait allusion dans ce mme chapitre XX, devait paratre partir de 1656. - Il est fort peu probable que Milton ait jamais frquent les

aristocratique. Rupture vis vis de la tradition chrtienne. Volont de faire mourir Dieu. tradition aristocratique Livre I chap 58, discours sur la premiere decade de Tite live. Il discute avec une tradition qui remonte lhistorien romain qui avance lide selon laquelle le peuple est inconsistant motif, passionn, men uniquement par passion, compassion, et donc incomptent lexercice du pouvoir. Seul donc les plus cultivs, les plus duqus ont comptence pour lexercice du pouvoir. il ny a pas plus de raison dinculper