Liber historiæ Francorum

allemande et triomphé de l’Empire. Le premier récit circonstancié de ce prétendu triomphe fut rédigé à Sens. Là, dans l’entourage de l’archevêque Seguin — un des adversaires d’Hugues Capet —, un clerc écrivit, vers 1015, une histoire des Francs, 1’Historia Francorum Senonensis, anticapétienne et procarolingienne ; l’auteur présente, en particulier, l’avènement d’Hugues Capet comme une honteuse usurpation. Il raconte aussi à sa façon comment Lothaire reconquit la Lotharingie. Une grande victoire du roi

territoire de la France actuelle. Si le nom de France ne fut employé de façon officielle qu'à partir de 1190 environ, quand la chancellerie du roi Philippe Auguste a commencé à employer le terme de rex Franciæ[1] (roi de France) à la place de rex Francorum (roi des Francs) pour désigner le souverain, le mot était déjà couramment employé pour désigner un territoire plus ou moins bien défini, comme on le voit à la lecture de la Chanson de Roland, écrite un siècle plus tôt. Ce terme de « France » fait

territoire de la France actuelle. Si le nom de France ne fut employé de façon officielle qu'à partir de 1190 environ, quand la chancellerie du roi Philippe Auguste a commencé à employer le terme de rex Franciæ[1] (roi de France) à la place de rex Francorum (roi des Francs) pour désigner le souverain, le mot était déjà couramment employé pour désigner un territoire plus ou moins bien défini, comme on le voit à la lecture de la Chanson de Roland, écrite un siècle plus tôt. Ce terme de « France » fait

fœdera prisca, Tunc amor et pietas et cætera jura redibunt ; Certabunt de pace viri, cunctique favebunt Sponte sua regi, qui rex librabit et ipsis Cunctis justitiam, quos pulchra pace fovebit ; Et modo nullus erit Anglorum pardiger hostis Qui se Francorum præsumat dicere regem (2). Avant que mondit seigneur le daulphin voulsist mectre ne adjouxter foy à laditte Pucelle, comme prince saige, mist en conseil ceste besongne; et furent les clercs mis ensemble, lesquelz, après plusieurs disputacions

1. Les Croisades Il y a eu huit Croisades, qui se sont déroulées entre 1095 et 1291. Ce sont des expéditions militaires pour délivrer la Terre sainte des Infidèles (les musulmans). L’Eglise appelle les chevaliers des royaumes catholiques à libérer le tombeau du Christ. Des milliers de pèlerins les accompagnent. Ils installent en Orient le royaume de Jérusalem. Les troupes de l’Islam les menacent et les Croisades se succèdent mais s’achèvent par la perte de Jérusalem en 1291. La Croisade

unité avec les hommes au centre va commencer à s'effriter sérieusement et cela va aussi coïncider avec les mises en cause de plus en plus insistantes d'un certain nombre de pratiques catholiques. Quand on s'intéresse surtout aux territoires des Francorum, les francs, on va avoir tendance à fête of deux autres dates qui coïncident toujours avec cette idée d'un moyen âge qui dure environ mille ans. Sacre de Clovis 481 et mort de Charles VIII 1498. Entre ces deux dates, succession de dynasties qui permettent

Compostelle. En 1018 encore on en vit paraître une autre sur les côtes du Poitou. Peu à peu, cependant, les barques scandinaves désapprirent le chemin des eaux lointaines. Par delà les frontières de la France, le delta du Rhin s’était lui aussi à peu près libéré. Vers 930, l’évêque d’Utrecht put regagner sa ville où son prédécesseur avait été incapable de résider d’une façon durable, et la fit rebâtir. Assurément les rives de la mer du Nord restaient ouvertes à bien des coups de mains. En 1006, le port de

et pour certaines raisons, que l’on peut comprendre comment effectivement ces mécanismes finissent par faire partie de l’ensemble. Autrement dit : la bourgeoisie se moque totalement des fous, mais les procédures d’exclusion des fous ont dégagé, libéré, à partir du XIXe siècle et encore une fois selon certaines transformations, un profit politique, éventuellement même une certaine utilité économique, qui ont solidifié le système et qui l’ont fait fonctionner dans l’ensemble. La bourgeoisie ne

Et au lieu de trouver la vérité, j’ai déniché quelques faits, beaucoup de ragots et surtout, des cendres. Certaines des anecdotes que je viens de vous raconter au sujet de Frédégonde et de Brunehaut sont extraites d’une chronique nommée Liber Historiae Francorum. Or l’historien Bruno Dumézil, un fin connaisseur, considère cette chronique comme un tissu d’âneries « un peu aviné ». Écrit, de plus, un siècle après la mort de Brunehaut et de Frédégonde. Alors j’ai cherché une chronique plus sérieuse

271. 114 L’Amour du français Charles de Bovelles, érudit picard latinisant, faute de pouvoir trouver une stabilité dans le flottement dialectal, dans son « Livre de la différence des langues vulgaires et de la variété du discours français » (Liber de derentia vulgarium linguarum et Gallici sermonis varietate, 1533). Pour Bovelles, le temps de l'histoire et l'espace de la géographie sont les causes de cette déconcertante variété du langage vulgaire qui incite à recourir, en France même, au solide