Libertinage Erudit Au 17e

Molière, Dom Juan, Acte I, sc. 1 – Éloge du tabac. Commentaire littéraire. ⇨ En quoi cette scène d’exposition est-elle une illustration du double libertinage de Dom Juan – libertinage philosophique et libertinage moral – qui va dominer toute la pièce ? Et, partant, en quoi annonce-t-elle la pensée des Lumières ? ← Axes de lectures : o Une scène d’exposition à la fois classique et atypique. o L’inscription de la scène dans une idéologie. Introduction - Le

l’exposition et le dénouement, le récit au théâtre, le drame romantique, sublime et grotesque, L’esthétique de la pointe, la préciosité, place et fonction dans la pièce, Histoire littéraire et culturelle : à la recherche du vrai Cyrano, le libertinage érudit. Synthèses : - Cyrano et Ragueneau ou l’art du contrepoint, comparaisons des mises en scènes et des choix d’interprétation (Cyrano joué par Daniel Sorano puis par Gérard Depardieu). Lectures et activités personnelles (exposés, recherches

philosophe digne de ce nom. Pour terminer, nous irons plus loin que notre conférence et nous verrons comment il est possible (et souhaitable) pour une meilleure vie de faire du plaisir le moteur de l’existence. I.- DÉNONCIATION ET CONDAMNATION DU LIBERTINAGE Il est difficile d’être libertin au 17ème siècle. Nous sommes à Toulouse, le 9 février 1619. Voici ce que l’on fit au philosophe libertin Jules César Vanini : « Avant de monter sur le bûcher, on lui ordonna de livrer sa langue au couteau ; il refusa

DOSSIER ROMAN I- Définition du mot « roman »: À l'origine, le mot « roman » désigne la langue courante populaire, parlée en France avant l'ancien français, qui s'oppose au latin, la langue des érudits et des clercs. Puis il désigne un récit médiéval écrit en vers ou en prose adapté de la littérature latine. Depuis le XIIIe siècle, le roman est un genre littéraire aux contours flous, une « œuvre d'imagination constituée d’un récit d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration

âge : du 5ème siècle au XVème siècle. Pic de la MIRANDOLE (1463-1494) : philosophe et auteur italien qui montre les liens entre les religions. Il a une vie aventureuse. Il a été jugé hérétique. Il a été protégé par De Medicis. Il a été prince des Erudits (=sage), qui montre son extrême culture. « Architecte Suprême » : périphrase Dieu est le créateur suprême Elle souligne la grandeur du dieu (avec suprême). Le « Nous »  majesté au pluriel et ensuite il utilise le « je » par respect pour

Bruyère, par exemple, se place explicitement dans la lignée d’une œuvre comme les Pensées. C’est dire que l’œuvre de Pascal est comprise comme telle au 17e siècle, c’est-à-dire, notamment comme s’inscrivant dans une tradition littéraire et mondaine. Cela pose la question des rapports entre littérature et philosophie morale, caractéristique du 17e siècle français (voir Lafond : « Littérature et morale » ; Bénichou : Morales du Grand siècle) Là est tout l’enjeu d’une littérature qui prend pour objet

littéraire se concentre dans quelques cercles privilégiés : Académie française, dont font partie la plupart des philosophes (l'affrontement entre la tradition et l'esprit philosophique y éclatera) ; Académie des inscriptions où ne sont pas que des érudites spécialisés ; les salons : de la duchesse du Maine avant 1740, de Mme Lambert, grande dame aux relations choisie, de Mme de Tencin, à la vie agitée, de Mme Necker, Mme Geoiffrin qui reçoit les princes éclairés et les grands esprits d'Europe, Mmes

manière spirituelle, drôle, originale, enjouée.) Cet idéal mondain va se traduire par la promotion de genres ignorés de la poétique classique : les dialogues (œuvres philosophiques), les correspondances fictives, les pièces en ver, les contes (libertinages, exotisme), les romans. Les philosophes seront ainsi souvent partagés entre une pratique académique et une pratique mondaine quotidienne, puisqu'ils trouvent une connivence esthétique et idéologique avec le public des salons publiés de manière

se croyaient capables de rénover les mœurs, la langue, la littérature, la philosophie et voulaient régner autrement que par leurs charmes naturels, et des écrivains s'étaient emparés de ce type de femme pour le ridiculiser. Depuis un siècle, les érudits en ont découvert un grand nombre dont Molière aurait pu se servir : - “Epicœne or The silent woman” (1609, “La femme silencieuse ”), par Ben Johnson, où un pédant ridicule lit ses vers à des précieuses.

véhémence par lʹabbé Jaquin. Son ouvrage intitulé Entretien sur les Romans est considéré comme le manifeste le plus acharné de lʹhostilité au genre romanesque. Dʹaprès cet abbé, le roman est responsable de tous les vices : « Qui favorise le libertinage? Le roman! Qui propage le déisme et lʹirréligion? le roman! Qui confond le vice et la vertu? Le roman! » En 1781, Diderot déclare qu’il avait « toujours traité les Romans comme des productions assez frivoles». Un autre romancier, Baculard d’Arnaud