Liberté Freud

http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RFP&ID_NUMPUBLIE=RFP_671&ID_ARTICLE=RFP_671_0011 Désorientations sexuelles. Freud et l’homosexualité par Ruth MENAHEM | Presses Universitaires de France | Revue française de psychanalyse 2003/1 - Volume 67 ISSN 0035-2942 | ISBN 2130535623 | pages 11 à 25 Pour citer cet article : — Menahem R., Désorientations sexuelles. Freud et l’homosexualité, Revue française de psychanalyse 2003/1, Volume 67, p. 11-25. Distribution électronique Cairn pour Presses

pulsionnelle Période de latence > mise en sourdine de la sexualité 2) Modalités de sa relation objectale Ouverture sur l’extérieur familial 3) Construction de son individuation Renforcement des 3 instances de la personnalité. INTRODUCTION Freud 1856-1939. C’est à travers sa pratique analytique qu’il s’est rendu compte à quel point l’enfance est un moment déterminant dans la vie. Base de toutes les recherches sur le développement affectif de l’enfant. 1900 > 1ère topique, sur l’interprétation

inacceptables que le sujet s’efforce de repousser et de maintenir dans l’inconscient, de parvenir à la conscience. Mais il arrive que le refoulé parvienne à la conscience. Cependant c’est de façon déguisée, déformée, comme dans les rêves. C’est ainsi que Freud, médecin psychanalyste allemand, voit le rêve: une manière de comprendre notre inconscient, c’est à dire nous même. Mais pendant de longs siècles des civilisations comme celle des grecs, des égyptiens, considéraient les rêves comme un chemin vers

perspective doctrinale précise et éclairée par les découvertes psychanalytiques de Freud. L’influence de Freud est décisive, par la révélation de l’inconscient, l’importance des rêves et le refoulement des désirs. Les passages les plus importants de cette rédaction concernent la revendication de la liberté totale de l’imagination, le tout en ignorant la logique. Voici un extrait du manifeste où Breton affirme en se rapportant à Freud : ‘’L’imagination est peut-être sur le point de reprendre ses droits. Si

ce que l’on désir, des choix que nous faisons… Nous pouvons agir, sans avoir un savoir ou une connaissance de ce qui nous détermine à faire ce que nous faisons. Prenons l’exemple de la liberté. Elle peut-être un choix, mais nous pouvons, faire des mauvais choix qui peuvent être néfastes pour nous et notre liberté. L’alcoolique ou le toxicomane sont justes conscients, il y’a une absence de la détermination. Ils ignorent pourquoi ils agissent ainsi. Ce qui nous montre que la conscience de soi n’est

sans morale. Mais qu'est-ce que l'inconscient? La moralité peut-elle éviter certaines dérives , comme le crime? L'individu inconscient est-il conscient de ces actes? Beaucoup de questions se pose quant à ce caractère d'inconscience, qui serait selon Freud acquis et assimiler à la conscience. La conscience implique la responsabilité, et donc le choix selon Bergson. Dès lors, l'inconscient serait-il responsable de ces actes,en dépit du fait qu'il soit dépourvue de conscience morale? On étudiera , les

psychanalyse notamment celle de Freud. Un individu libre signifie que celui-ci peut à l'aide de son libre arbitre décider s'il veut faire ou encore ne pas faire une chose. Ainsi un problème se pose ou bien on peut être libre à partir de notre inconscient ou bien l'inconscient nuit à notre liberté. Tout d'abord nous pouvons nous poser la question : Peut-on être libre à partir de l'inconscient ? Nous verrons dans un premier temps une réponse avec l'exemple de Freud puis une autre avec Sartre et

17 .......................................110 1 PERSONNAGES (par ordre d’entrée en scène) SIGMUND FREUD. ANNA FREUD, sa fille. LE NAZI. L’INCONNU. L’action se passe en un seul acte, en temps réel, le soir du 22 avril 1938, c’est-à-dire entre l’invasion de l'Autriche par les troupes hitlériennes (11 mars) et le départ de Freud pour Paris (4 juin). La scène représente le cabinet du docteur Freud, au 19 Berggasse, à Vienne. C’est un salon austère aux murs lambrissés de bois sombre, aux bronzes rutilants

alors un principe de liberté. A mesure qu’il prenait pleinement conscience de sa nature humaine, l’homme chercha à évaluer sa responsabilité à l’égard d’autrui. L’homme est un sujet qui se connaît comme lumière, il est maître de soi par sa conscience. Mais cette opinion est insuffisante, parce que l’homme n’est pas responsable de tout ce qui le pousse à agir. Il faut alors recenser les grandes mises en doutes de la conscience. Tout d’abord par la psychanalyse de Freud qui révèle la force de

determiner la conscience de l’homme au 16ème siècle. Cette prise de conscience a permis à l’homme de se révéler et de prendre concience de son importance. Ce qui lui a permis d’accéder à son autonomie. L’inconscient a été travaillé par Freud au 19ème siècle, d’après Freud l’inconscient est un maillage d’idées, de perceptions ainsi que d’émotions qui infuent sur le comportement humain ainsi que sur nos conduites. L’autonomie est le pouvoir de se donner à soi-même sa propre loi. C’est la maturité de la