Littérature antique

donc à revenir à la genèse des textes antiques en s’associant à un nouvel art de vivre. Grâce à l’invention de l’imprimerie, par Gutenberg en 1453, le livre diffuse cette culture antique comme les œuvres modernes et cela change les approches culturelles. La langue française va permettre à la poésie d’être à son apogée : les écrivains de la pléiade veulent retrouver l’inspiration qui a fait la grandeur de la culture antique. Ils regrettent les fours de la littérature médiévale et cherchent à développer

pour modèle l'art antique par opposition aux œuvres romantiques. Le classicisme renverrait à un moment de grâce de la littérature française où l'esprit français se serait le plus parfaitement illustré. Ce moment correspondrait à la seconde moitié du XVIIe siècle, voire plus précisément encore aux années 1660-1680. Cette vision est défendue par les historiens de la littérature du XIXe siècle. De ce fait, le classicisme a servi de repoussoir à tous ceux qui défendaient une littérature moins réglée, à

règles peuvent être essentielles à la beauté d'une œuvre, mais qu'une œuvre peut également être belle sans se conformer aux règles. Tout d'abord, les règles formelles peuvent en effet être essentielles à la beauté d'une œuvre. En effet, en littérature, les plus belles tragédies classiques telles que Bérénice(1671) de Racine, respectant avec soin les règles de versification en Alexandrins, de vraisemblance et de bienséance ainsi que la règle des trois unités mise en place par Richelieu en 1630

développe en France, et plus largement en Europe, à la frontière entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, de 1660 à 1715. Il s’agit d’un ensemble de valeurs et de critères à la recherche de la perfection et de la raison. Le classicisme concerne la littérature du XVIIe siècle, en particulier le théâtre. Ce mouvement a engendré de nombreuses oeuvres remarquables, comédies et tragédies, qui peuvent même éveiller en nous des résonances profondes aujourd’hui. En effet, depuis la Renaissance, ce sont les

d'œuvres de goût inspirées des modèles de l'art antique marqués par l'équilibre, la mesure et la vraisemblance. Le classicisme concerne la littérature du XVIIe siècle, en particulier le théâtre mais aussi d'autres arts comme la musique, la peinture ou l'architecture (voir l'architecture classique en France). Le terme de classicisme est utilisé pour la première fois par Stendhal en 1817 pour désigner les œuvres qui prennent pour modèle l'art antique par opposition aux œuvres romantiques. En

épanouissement des littératures vernaculaires. Pour certains pays d’Europe on peut même dire que la période romantique crée – à peu près – la littérature de ces pays : par exemple la Russie et l’Allemagne. De ce point de vue, on peut donner l’une des premières significations du complexe terme « romantique » : ce terme dérive, en effet, de l’ancien français romans, qui indiquait un langage vernaculaire (vulgaire) qui dérive du Latin. En Angleterre, il y avait eu une forte présence de la littérature vernaculaire

La littérature a une importance de grande valeur dans une société depuis que l’homme a découvert des symboles d’écriture pour exprimer ses pensées et des faits de sa vie, pour transmettre la connaissance et préserver l’information a travers d’espace et du temps. La littérature donc est un moyen antique et sur pour divertir des lecteurs en leur détourner en un instant de la réalité du monde et de leurs préoccupations quotidiennes en les faisant entrer dans un monde fictif ou poétique. La littérature

qui pensent. Sur ce qui concerne les moeurs, le plus beau et le meilleur est enlevé ; l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes. » La Bruyère, Caractères, « Des ouvrages de l'esprit ». Depuis les origines de la littérature, les auteurs ont fait le constat que l’écriture est une réécriture. Que l’on lise L’Écclésiaste ou les Caractères de La Bruyère, la nouveauté semble illusoire, tout a déjà été écrit et l’homme ne fait que reprendre et réagencer les textes. On parle

formation de l’individu. Tous les textes du corpus traitent de la place du mythe dans la littérature et dans la formation de l’individu. Le texte1 Mythes, rêves et mystères, Mircea Eliade, Gallimard, « Idée »,1981 traite à la fois de la création de la littérature et de la formation de l’individu. Le texte 2 Le vent Paraclet, Michel Tournier, Gallimard,  « Folio », 1983 traite également de la création de la littérature et de la formation de l’individu. Le texte 3 Ces enfants empêchés de penser, Serges

relativement bourgeoise , Jean de La Fontaine grandit en se passionnant pour la lecture d’œuvres antiques. Après le collège, il passe 18 mois à l’Oratoire à partir de 1641. Cependant, ne se passionnant pas pour les études religieuses, il préfère aller étudier le droit à Paris et obtiendra son diplôme d’avocat en 1649. Parallèlement à ses études, il fréquente un salon de jeunes passionnés de littérature, les "chevaliers de la table ronde" et compose ses premiers vers. En 1654, La Fontaine publie sa