Liu Shaoqi

Revue internationale du Travail, vol. 150 (2011), no 1-2 Défaillances du syndicalisme d’entreprise en Chine: conséquences sur la sécurité dans les houillères, et au-delà Chaojie LIU* Résumé. Les accidents fréquents survenus ces dernières années dans les houillères chinoises ont mis en évidence les lacunes législatives qui empêchent les syndicats d’entreprise d’exercer efficacement les fonctions que leur confère la loi en matière de sécurité au travail. Toutefois, les causes de ce dysfonctionnement

véritables mises en scène orchestrées par Dans ce contexte, Liu Shaoqi, président de la République depuis 1959, se pose de plus en plus comme un successeur potentiel de Mao Zedong, dont le prestige a été entamé par le fiasco du Grand Bond. 2. Le désastre de la Révolution culturelle Pour affirmer une « voie chinoise » dans l’édification du socialisme, mais aussi et surtout pour stopper la montée en puissance de la ligne pragmatique incarnée par Liu Shaoqi, Mao Zedong lance la jeunesse contre les intellectuels

propre personne, qui est incontestablement alors l’objet d’un culte du même type, Mao désapprouve le rapport de Nikita Khrouchtchev. Mais le VIIIe Congrès du P.C.C., en septembre 1956, confirme les pires craintes de Mao. Le numéro deux du parti, Liu Shaoqi, et celui qui devient alors secrétaire général, Deng Xiaoping, attaquent le culte de la personnalité, font l’éloge de la direction collective. Plus grave, le Congrès fait disparaître des textes du parti toute référence à la pensée de Mao. Certes

jour ces fameuses coopérative agricoles. Lors de ces confiscations de terres, l'ambiance est souvent pénible et les grands propriétaires subissent des procès et des exécutions publiques. Mais tout cela reste avant tout politique comme le déclare Liu Shaoqi , numéro 2 du parti communiste à cette époque ; il explique que le but n'est pas de prendre aux riches et donner aux paysans pauvres mais d'«organiser politiquement les masses paysannes». Grâce à cette réforme la production industrielle et agricole

craignant pour son propre culte qui a crée depuis plusieurs années sur le même modèle soviétique, Mao désapprouve le rapport de Khrouchtchev. Malheureusement, le VIIIe Congrès du PCC en septembre 1956 confirme cette tendance, et le numéro deux du parti Liu Shaoqi attaque le culte de la personnalité et fait même l’éloge de la direction collective. Pire encore, certains textes faisant référence à Mao sont retirés. A partir de 1957, des campagnes de masse et objectifs de production prolifèrent, conduisant

provisoire ; naissance de la République populaire de Chine. • Objectifs principaux du programme de gouvernement : remettre en état l’économie et l’administration. • Mao Zedong s’entoure des membres les plus dynamiques du PCC dans le gouvernement : Liu Shaoqi, Zhou Enlaï, Che Yun. IV. Portrait de Mao Zedong L’homme !" • • • • • Après la capitulation du Japon (août 1945), deux Chines coexistent. − La Chine du Guomindang. − La Chine communiste des zones libérées. • La Chine de Tchang Kaï-chek apparaît

drainage et d’assèchement conduisent à un désastre écologique, les rythmes imposés épuisent les travailleurs. Dès 1961, les modérés imposent une ligne réaliste aux dépens de Mao contraint au repli. 2- La revanche des modérés Sous l’impulsion de Liu Shaoqi devenu président de la République en 1959, la ligne de gauche est abandonnée. Les communes populaires sont dissoutes ou mises en sommeil, la vie familiale de nouveau autorisée, les paysans retrouvent un lopin de terre individuel, le parti est épuré

milliers de personnes exécutés ou emprisonnés, car jugés comme anti-communistes. En 1957, Mao sent son autorité s’affaiblir. Son allié soviétique (Staline) est conspué dans son propre pays, ce qui encourage le numéro deux du parti communiste Chinois Liu Shaoqi, critique la précipitation du dirigeant notamment dans les exécutions collectives. Suite à ces reproches, Mao lance la campagne des Cent-Fleurs, son but officiel étant d’améliorer les relations entre les dirigeants et le peuple, la réalité était

meurent de faim entre 1959 et 1961 ("les Trois années noires"). Les dirigeants du parti mettent fin à cette politique et Liu Shaoqi, numéro 2 du régime remplace Mao à la présidence de la République * La "Révolution culturelle" (1966 - 1969) Mao réagit en lançant la « Révolution culturelle » : politique qui vise à éliminer les "mandarins rouges" qui s’opposent à lui (Liu Shaoqi, Deng Xiaoping) au sein du PCC en s’appuyant sur les masses et particulièrement les jeunes (les « gardes rouges »). Elle

ignore combien perirent pendant les travaux. L'heritier de Qin Shihuang sur le trone imperial se revela incompetent. Secouee par la rebellion, la capitale Qin, proche de l'actuelle Xian tomba aux mains d'une armee d'insurges en 207 avant J.C. Leur chef, Liu Bang, prit le titre d'empereur et fonda la dynastie Han. La dynastie Han: (206 - 220 ap.J.C.) Les Han profiterent des acquis et du travail des Qin; ils garderent la structure de l'Etat et le systeme administratif mis en place: les fonctionnaires furent